Le réseau social des médianautes fonctionne.
On apprend par des abonnés que Véronique Hurtado vient d'être interdite de participation.
Les motifs invoqués par la nouvelle "modératrice" sont flous et pour certains plus qu'inquiétants :
Véronique ne sait pas combien de temps durera son éjection car elle ne peut parler avec personne.
Voici des extraits de son mail indiquant l'un des motifs de son exclusion, qu'elle m'a autorisé à reproduire :
... il est interdit de critiquer :
- MEDIAPART,
- des personnes
- des groupes de personnes
[...]
C'est le terme "critiquer" qui est employé.
Pas un autre terme.
Dès que ce message de prévention m'a été adressé, tous les accès sur MEDIAPART ont été bloqués.
Drôle de prévention.
C'est plutôt de la répression directe.
Aucune indication de temps sur la durée de la punition.
Aucune adresse de contact pour dialoguer, discuter ou négocier.
... Merci de le faire savoir, non pas pour provoquer un mouvement de protestation, mais parce que je n'ai pas pu aller sur d'autres blogs comme celui de...
Voilà, c'est fait.
La "modération" nouvelle est arrivée.
Avec un durcissement sans précédent : une abonnée, par ailleurs lanceuse d'alerte, vient d'être privée de toute possibilité de s'exprimer y compris par messages privés pour avoir "critiqué" Mediapart.
Motif ubuesque, quasi orwellien.
Illustration caricaturale d'une attitude fréquente de Mediapart dont le coeur de métier est de critiquer tous azimuts :"Faites ce que je dis faites pas ce que je fais."
Censure assortie de brimades mesquines :
Entre autres, Véronique ne peut plus envoyer de messages privés.
C'est carrément une rupture unilatérale de contrat pour délit d'opinion.
C'est l'arbitraire le plus total.
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Une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule.
Un autre abonné vient d'être exclu définitivement.
Quel est son crime ?
On l'apprend dans l'avis d'exclusion qu'il a reçu :
Bonjour,
A plusieurs reprises, Mediapart a été conduit à dépublier des commentaires et billets que vous avez rédigés, au motif du non respect de notre charte de participation, à laquelle vous avez adhéré en vous abonnant à Mediapart.
En particulier, je vous rappelle que notre charte, et la législation en vigueur, proscrivent l’usurpation de
« l’identité d’une autre personne physique ou morale, de choisir un pseudo de nature à créer la confusion ou à tourner en dérision une personne physique ou morale ».
Nos précédentes mises en garde étant restées sans effet, Mediapart a suspendu définitivement vos droits de participation. Vous restez libre de mettre fin à votre abonnement dans les conditions habituelles.
Cordialement,
Sabrina Kassa
Précision : le pseudo choisi est un mot-valise plutôt rigolo, qui n'a rien d'offensant et n'induit aucune confusion.
SABRINAJIELS.
C'est digne d'une plaisanterie de potache ou d'auteur de pastiches.
Là, on n'est plus dans Ubu.
On est dans Courteline.
Mais un Courteline dépourvu du moindre sens de l'humour.
L'arbitraire tourne à la tragi-comédie.
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PS - Imaginez que l'auteur de Pêcheur d'Islande ait fait un procès à Victorien Sardou qui l'affubla du sobriquet : Pierre Loto, lieutenant de vessie... Il se serait couvert de ridicule
Mediapart fait à "Sabrinajiels" un procès du même acabit.
La "modération" nouvelle est arrivée.
Tous aux abris !