Et voilà un abonnement "plié"...

Cette date du 09/10/2021 est la date à laquelle mon opposition à ce prélèvement sera automatiquement suspendue.
D'ici là, peut-être que le bouton "déconseiller" aura disparu.
Si c'est le cas, et si Mediapart est encore de ce monde, je me réabonnerai.
Je n'aurai alors que 80 piges...
Plein d'amitiés à MissFaff, MAK, Pipotin, Tinus, Belange, Leventselève et tous les autres vaillants joueurs de mots contretétophotographiés qui m'ont accompagné tout au long d'une bonne dizaine de milliers de commentaires.
Un grand salut aux nombreux contrepétophiles de ce site.
Je leur déconseille de cesser de contrepéter.
Pour cela, il leur suffit de lire tous les mercredi un journal satirique paraissant le mercredi...
Bonne route à toutes et à tous.
Et qui sait, peut-être à bientôt.
PS - Dix jours après avoir posté ce billet, je constate qu'il a été abondamment commenté et qu'une très grande majorité des commentaires réprouve le système déconseiller-plier. Je constate aussi que plus de cinquantes billets vont dans le même sens
Je constate parallèlement la surdité de la rédaction .
Alors je précise ceci :
Ce système déconseiller-plier est honni par une très grande majorité des abonnés qui s'expriment sur le sujet.
La rédaction reste sourde à ce désaveu massif, au motif fallacieux que cette majorité est une petite minorité par rapport au nombre total des abonnés.
Autrement dit, la rédaction suppose que ceux qui ne s'expriment pas approuvent unanimement ce kit de censure déléguée.
Ce qui équivaut, je le répète, à ajouter les abstentions au score d'un politicien battu.
Ce n'est pas vraiment de la rigueur journalistique...
Résultat, Mediapart est en train de devenir un repaire de délateurs-censeurs de pacotille que projette sur le devant de la scène ce chancre qu'est le bouton "déconseiller", outil ravageur de censure donnée à des allumés irresponsables.
Actuellement, le "pari sur l'intelligence", profession de foi de Mediapart est cassé.
Il y a donc selon moi rupture de contrat moral de la part de Mediapart et tromperie sur la marchandise.
Alors je m'en vais sans attendre septembre, puisque la Rédaction se fige dans sa surdité concernant ce procédé pervers, affichant ainsi un mépris certain pour les abonnés qui le combattent.
Je ne reste pas abonné d'un journal qui méprise ceux qui le font vivre par leur abonnement.
*
Mais je ne saurais partir sans rendre un vibrant hommage aux déconseilleurs et à leurs commanditaires :
Je suis un déconseilleur
C'est vraiment un grand bonheur
Le jour, la nuit, à toute heure
Je pouss'le clic du censeur
.
C'est moi qui suis la terreur
De tous ces pauvres blogueurs
A tout instant je fais peur
Car j'apporte le malheur
.
Cliqueur exterminateur
Terreur des commentateurs
En parfait enquiquineur
Je suscite la rancoeur
.
Car je suis un baroudeur
Un paumé, un rouspéteur
Un houligan, un sabreur
Au détriment des lecteurs
.
Plus bête qu'un dénigreur,
Plus nuisible qu'un hackeur
Plus méchant qu'un massacreur
Je clique à toute vapeur
.
Maléfique poinçonneur
En hypocrite rongeur
Je troue, provoquant des heurts
Comblé d'être un agresseur
.
Je clique et jouit en tueur
Qui prend son panard sans peur
Brisant selon ses humeurs
Piétinant même les fleurs
.
Je suis un déconseilleur
Qu'ont armé des écriveurs
Véritables naufrageurs
De leur navire sans chaleur
.
Courant sus aux critiqueurs
Bienveillants aux zélateurs
Ils m'ont donné le bonheur
D'être l'un de leurs scalpeurs