Je me parjure.
Ceci est un après-dernier billet presque post désabonnement.
Mais je tiens absolument, avant de m'envoler vers d'autres cieux plus cléments et vierges de déconseilleurs, leur rendre un dernier et vibrant hommage.
Voici donc cette "Ode au déconseilleur inconnu".
Je suis un déconseilleur
C'est vraiment un grand bonheur
Le jour, la nuit, à toute heure
Je pouss'le clic du censeur
.
C'est moi qui suis la terreur
De tous ces pauvres blogueurs
A tout instant je fais peur
Car j'apporte le malheur
.
Cliqueur exterminateur
Terreur des commentateurs
En parfait enquiquineur
Je suscite la rancoeur
.
Car je suis un baroudeur
Un paumé, un rouspéteur
Un houligan, un sabreur
Au détriment des lecteurs
.
Plus bête qu'un dénigreur,
Plus nuisible qu'un hackeur
Plus méchant qu'un massacreur
Je clique à toute vapeur
.
Maléfique poinçonneur
En hypocrite rongeur
Je troue, provoquant des heurts
Comblé d'être un agresseur
.
Je clique et jouit en tueur
Qui prend son panard sans peur
Brisant selon ses humeurs
Piétinant même les fleurs
.
Je suis un déconseilleur
Qu'ont armé des écriveurs
Véritables naufrageurs
De leur navire sans chaleur
.
Courant sus aux critiqueurs
Bienveillants aux zélateurs
Ils m'ont donné le bonheur
D'être l'un de leurs scalpeurs
.