En 1977, l'ensemble des nations du monde et en particulier les nations blanches anglo-saxonnes et chrétiennes responsables des plus grands crimes de guerre commis pendant la seconde guerre mondiale et jamais commis depuis que le monde est monde ( utilisation des bombes atomiques sur les populations civiles de Hiroshima et Nagasaki, Bombardement contre les populations civiles de Dresde etc..) signait, à Genève, repentance, une déclaration solennelle qui, en son paragraphe I, disait ceci :
« Il est interdit d’attaquer, de détruire, d’enlever ou de mettre hors d’usage des objets indispensables à la survie de la population civile, tels les aliments, les récoltes, le bétail, les installations de traitement de l’eau potable ou d’irrigation, afin d’en priver la population civile ou la Partie adverse au conflit… ce, quelque soit le motif. »
Or, en Iraq, en 1991, puis en 2003, la coalition,- contre ce qui était alors considéré comme la quatrième armée du monde par les services de renseignements américains et n'était en fait qu'un conglémérat de conscrits de seize ans d'age ne disposant d'aucune force aérienne ni d'artillerie, -pendant 40 jours, bombarda de telle sorte que ce qui était "indispensable" à la "survie de la population civile " fut particulièment visé et détruit.
Bombardés les hôpitaux, les dispensaires, les écoles et les jardins d’enfant.Bombardés les élevages de poulets. les troupeaux de moutons et de chèvres.
Bombardés les silos, les hangars agricoles, les usines agro-alimentaires . Bombardés les usines pharmaceutiques.
Bombardée au napalm et aux défoliants la moitié des arbres de l’Irak
Mais le pire était encore à venir:
Pendant quasi 20 ans de 1991 à 2010 plus de 150.000 tonnes de bombes ont été déversées sur l'Iraq et outre les bombes au napalm, au phosphore, les millions de bombes antipersonnelles à fragmentation ,qui toutes sont interdites, il y eut des millions des projectiles à uranium appauvri- UA-qui continuent à irradier l’Iraq et, au-delà de l’Irak, la région, les gens, la faune et la flore – et continuera à le faire durant quatre milliards d’annés et demi ! …
« La protection de l’environnement naturel contre des dommages étendus, prolongés et sévères » est une autre stipulation absolue de la Convention de Genève. Elle proscrit absolument … « tout dommage à l’environnementent naturel, au préjudice de la santé de la population et de sa survie. »
Mais sans doute la grande démocratie que sont les USA n'en ont-ils rien à faire et des conventions internationales et du sort de ceux qui ne leur obéissent pas.
"Les études effectuées en Irak par le Pr Siegwart-Horst Günther, spécialiste des maladies infectieuses , ont fait apparaître un collapsus du système immunitaire avec de fortes proportions d'infections, des symptômes ressemblant à ceux du SIDA, des herpès et des zonas, des dysfonctionnements hépatiques et rénaux et des leucémies. La fixation de l'UA sur le placenta des femmes enceintes contrarie le processus de formation de l'embryon par division cellulaire, provoquant chez les nouveau-nés d'horribles malformations congénitales, dont le nombre a triplé en dix ans. Ainsi, de nombreux enfants naissent hydrocéphales ou sans tête, sans membres (phocomélie), comme les victimes de la Thalidomide dans les années 50, aveugles, ou avec des anomalies du cœur (absence d'oreillettes ou de valvules) ou des poumons".
Certaines régions du sud du pays accusent une augmentation de 350 % par an de cas de leucémie, de déficiences immunitaires, de cataractes et de dysfonctionnements rénaux. De nombreux enfants qui jouent avec les débris radioactifs meurent de leucémie, dont la période de latence est très courteS
Car l’objectif des armes utilisées par l’armée n’est pas seulement de blesser et de tuer les soldats ennemis, mais de tuer, de mutiler et de rendre malade la population civile parce que cela diminue la productivité du pays .
Evidemment, une fois que vous provoquez des mutations de l’ADN, les dommages affectent les générations futures, et cela concerne aussi bien les animaux et les plantes que les êtres humains. L’ADN ne se répare pas lui-même. Les maladies sont transmises à toutes les générations futures.
Située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Bagdad, Fallujah etait une ville de 300.000 habitants.Elle a été le théâtre, au printemps puis à l’automne 2004, d’offensives de l’armée américaine contre des insurgés irakiens retranchés dans la cité et soumise à d’intenses bombardements. Nombre de munitions contenait de l’uranium appauvri, qui permet d’augmenter la puissance de perforation des obus contre des cibles blindées ou des bâtiments.
Un chercheur britannique, le professeur Chris Busby, du « Department of Molecular Biosciences, University of Ulster », connu pour ses recherches sur les effets des radiations, décide de mener une étude sur place. Publiée le 6 juillet 2009 dans le journal scientifique « International Journal of Environmental Research and Public Health », elle livre des résultats dramatiques. Les habitants de Falloujah ont 4,22 fois plus de risques de développer un cancer que les Égyptiens ou les Jordaniens. Cette probabilité est 12,6 fois plus grande chez les enfants de moins de 14 ans. Le risque de leucémie chez les personnes de 0 à 34 ans est 38,5 fois plus élevé. La mortalité infantile atteint des taux records : 80/1000, soit 4 fois les taux égyptien et jordanien. À partir de 2009, ce taux passe même à 136/1000 !!
Fallujah a été particulièrement touchée par les bombes à l’uranium appauvri, et également par de nouvelles versions de bombes au napalm (MK-77), au plasma, au phosphore, plus sophistiquées et plus meurtrières que les précédentes, testées à grande échelle durant l’opération Phantom Fury. (Fureur fantôme !) de 2004
En 1991 pendant les six semaines de la guerre du golfe il y eut 467 blessés et 159 tués américains sur les 580.000 engagés. Or en 2000, 325.000 soldats vétérans se voyaient reconnus "malades" et ce chiffre s'éleva en 2004 à 518.000. Les 2/3 des enfants nés de vétérans présentent des malformations importantes.
Aujourd'hui ,dit -on, les américains, promesse d'Obama, ont quitté l'Iraq.
Mais ont "laissé sur place " 50.000" hommes qui, nous dit-on encore, ne sont plus des combattants c 'est à dire ne portent plus gilet pareballes, mitraillettes et tout l'appareillage lunaire dont on est habitué à les voir affublés. Mais que font ils ces 50.000 non-combattants? Reconstruisent-ils ce que si patiemment ils ont détruit? Nenni, Ahmed. Il se font éducateurs et forment la future armée irakienne. 50.000 formateurs pour une armée de 50.000 hommes? Un formateur par soldat? Peut-on penser qu'ils continuent la guerre avec d 'autres moyens ? Renseignements, surveillance, barbouzeries multiples. D'autant que si les GI's ont quitté le pays il reste quand même une armée de "suppléants", milices privées, quasi aussi nombreuses que les combattants "nationaux " ( c 'est à dire revêtus l'uniforme des USA) mais pas moins américaines au demeurant et au sujet desquelles la presse est bien silencieuse.Combien sont-ils? 50.000 au dernier recencement c 'est à dire aussi nombreux que les "formateurs des agents de sécurité".. ce qui fait au total quasi cent mille soldats ..ce qui est quand même pas mal..pour un pays que l'on vient de "libérer".
Mais ce que les américains laissent surtout derrière eux ce sont les traces mortifères et délétères de leur guerre. Les traces, dans les gènes, de leur utilisation d'armes interdites, traces que dans mille ans, dix mille ans on retrouvera encore. Les egyptiens ont laissé au monde les pyramides. Les américains eux laisseront des mal formés, des difformes, des éclopés. Pour qui a regardé, pour qui a vu, les nouveaux bébés irakiens qui naissent à Falludjah, ou à Bagdad, au crâne déformés, aux membres manquants.. il ne fait pas de doute que c 'est bien d'un crime contre l'humanité dont les Etats Unis se sont rendus coupables en Iraq, comme aujourdhui en Afghanistan, comme leur allié Israël a Gaza..
De la même façon que le départ d'une partie des soldats américains de l'Iraq a été à peine commenté, comme si la guerre s'était perdue dans les sables plus qu'elle navait été perdue, l'avenir d'un Iraq contaminé, dont grande partie des adultes et des enfants présentent des tares irreversibles, non les centaines de milliers de blessés mais les millions d 'irradiés a été passé sous un effroyabe silence.