Journal de (ma) campagne

En ce jour, je publie mon premier billet ici... Je remercie Mediapart de nous accorder cet espace participatif :)
Avant d'écrire quoi que ce soit, je vais me présenter rapidement, histoire de porter à connaissance du lecteur le contexte dans lequel j'évolue, ce qui influence forcément mes propos.
Je précise d'emblée que j'ai décidé de ne pas laisser apparaître mon nom sur ces pages. Ce dernier choix étant plus du à une réserve personnelle et professionnelle qu'à tout ce qu'on pourrait imaginer d'autre. Même sous couvert d'anonymat, je reste un 'vrai' citoyen, et je n'ai pas l'intention d'écrire n'importe quoi dans ce journal à venir, simplement des réactions, des billets d'humeur ou des prolongements si j'arrive à prendre le temps pour ce faire (pas de garantie sur la fréquence de publication !)
Je m'appellerai donc Kass', en souvenir de mon pseudo sur un autre forum d'actu, bien connu (le forum, pas le pseudo) et surement fréquenté ou déjà délaissé depuis par certains lecteurs de Médiapart devenus assidus voire addicts à ce journal. A un peu moins de 35 ans, il y a déjà un peu de chemin de fait : Des lectures, des voyages, des rencontres, des expériences, des évolutions. Toutes ces choses qui façonnent...
Actuellement, je suis cadre technique contractuel dans une collectivité territoriale alsacienne, avec toutes les spécificités locales que ça comporte.
Le titre de ce premier billet reflète assez bien mon état d'esprit du moment. Non, je ne fais pas vraiment campagne... je ne suis pas candidat ! J'y habite (pas bien loin de la ville). Les campagnes alsaciennes, vous en avez surement déjà entendu parler au JT ou à la radio, notamment au moment des élections...
Par contre, j'observe cette campagne présidentielle cru 2012 avec beaucoup d'intérêt. Celle-ci, à l'image du monde que nous vivons, ne me satisfait pas vraiment et me fait souvent réagir, notamment dans les fora - que j'aime bien parcourir parce que même si tout le monde ne vient pas sur Internet, on y trouve quand même un échantillon de société couvrant tout le spectre politique. Pas forcément moins représentatif que ceux des sondages (et surtout moins manipulateur à mon sens) dont on nous gave quotidiennement de surcroit.
Accessoirement, je n'ai pas encore choisi "mon" candidat, celui pour lequel je glisserai mon bulletin le 22 avril prochain. Je ne voterai à priori pas blanc au premier tour, au second cela dépendra de qui s'y trouve. Je n'ai pas envie de voter utile, et j'aimerai que l'on soit nombreux dans cette situation, histoire de démontrer que les dés ne sont pas pipés, qu'il n'y a aucune raison raisonnable qui nous pousse à voter en masse  pour des étiquettes et à renier ainsi nos convictions.
Oui, le mode de scrutin n'est pas à notre avantage pour défier cette vérité considérée universelle. Mais statistiquement on peut arriver à un résultat. Encore faut il avoir une image assez précise de l'électorat. c'est un peu ce que je recherche en suivant l'actu et les réactions qu'elle suscite.
Pour clore ce premier billet (un peu 'moi-je', mais c'est de circonstance), je reprend une formule du kabary malgache - que j'aurai peut-être écrite avant toute autre chose si j'avais été vraiment malgache : je demande votre indulgence pour toute les sottises que je pourrai bien écrire dans les futurs billets de ce journal de ma campagne !