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Billet de blog 3 mars 2012

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Un p’tit tarpé ? Un p’tit bédo ??

C’est bête j’ai arrêté de fumer, mais vous fumeurs de  cannabis, sachez qu’il existe en Espagne, un bourg catalan qui se propose, pour réduire la dette de ses finances locales, de cultiver des champs de … cannabis  ! Ca c’est de la mesure anti-crise ! Fallait y penser !

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C’est bête j’ai arrêté de fumer, mais vous fumeurs de  cannabis, sachez qu’il existe en Espagne, un bourg catalan qui se propose, pour réduire la dette de ses finances locales, de cultiver des champs de … cannabis  ! Ca c’est de la mesure anti-crise ! Fallait y penser !

Ce bourg catalan de 900 habitants compte solder une fois pour toutes sa dette de 1,3 millions d’euros ( comment un village de 900 âmes accumule-t-il une telle dette ? ) et  créer 40 emplois. La mesure-phare de son plan consiste ainsi en la cession d’un terrain de sept hectares à une association de consommateurs de cannabis, l’ABCDA (Asociación Barcelonesa Cannábica de Autoconsumo), qui en fera une vaste plantation. "Ils ne cultiveront pas seulement du cannabis", tient à préciser le maire de la bourgade, Bernat Pellisa Sabaté, à "La Tribune". Les recettes seront tirées non pas de la cession du terrain privé (signée jeudi pour un montant de 36.000 euros), mais de services prêtés à l’ABCDA par deux entreprises publiques créées pour l’occasion. "L’une d’elles se consacrera à la recherche scientifique relative au cannabis, l’autre offrira des services de sécurité, contre les incendies, entre autres", explique le maire, membre du parti Esquerra Republicana.

Montant du contrat négocié par la mairie : 1,3 million d’euros, versés à partir du mois de juillet en 24 mensualités de 54.000 euros. "Cette initiative permet d’apporter une sécurité juridique, d’ordonner et de réguler la culture de cannabis, au lieu des habituelles plantations illégales", justifie le maire.

Mesure originale mais controversée.  Le ministère de la Santé espagnol juge cette décision absolument illégale. La consommation et la culture privées sont dépénalisées, certes, mais pas légales en Espagne.  «  De plus, cela doit se faire dans la sphère intime. On parle donc de quantités infimes, pas d’une tonne de cannabis ! «  dit une représentante du ministère.

"D’autres associations de consommateurs sont entrées en contact avec nous pour mettre en place des accords similaires sur d’autres terrains", souligne le maire, assez satisfait de lui.

Les habitants approuvent largement cette opération originale et espèrent qu’elle permettra aux jeunes de la commune de rester sur place. ! Ah ben oui qu’ils vont rester ! En effet, depuis des années, la jeunesse s’enfuit vers les grandes villes provoquant le vieillissement de la population. Mais encore faut-il que le projet fonctionne. En Espagne, la consommation cannabis n’est pas interdite, sauf dans les lieux publics. Mais l’article 368 du Code Pénal espagnol interdit la culture, l’élaboration et le trafic de drogues dures ou douces.

Pour déjouer les contrôles policiers, les 5000 membres de l’association devront prouver que les champs cultivés sont divisés en parcelles individuelles et destinées à la consommation personnelle.

Une chose est sûre, Rasquera promet de devenir la nouvelle destination des routards en herbe… Avis aux rouleurs de pétards,  ça va sentir bon dans les ruelles de là-bas.  Défonce collective garantie ! J’aimerais bien assister à un des conseils municipaux de cette bourgade…  

Tiens c’est bizarre, au salon de l’agriculture en France, personne n’a parlé de ça ! 

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