Sur le Proche-Orient, le Brésil rentre dans la Cour des grands
Comme il sait parfois le faire, Lula a surpris positivement en critiquant ouvertement l’inertie de l’ONU, qui a démontré ces derniers jours sa difficulté à maintenir sa crédibilité sur la question des attaques israélienne à Gaza.
Comme il sait parfois le faire, Lula a surpris positivement en critiquant ouvertement l’inertie de l’ONU, qui a démontré ces derniers jours sa difficulté à maintenir sa crédibilité sur la question des attaques israélienne à Gaza. Lula a demandé il ya deux jours une réunion d’urgence de l’organisation. « Ce qui est clair, c’est que l’ONU n’a pas le courage de prendre la décision de ramener la paix dans la région », a martelé Lula durant une visite officielle à Recife, dans le Nordeste du Brésil. « Elle n’a pas le courage parce que les Etats-Unis ont un pouvoir de veto. Je crains qu’en Israël, qui est à la veille de l’élection, ils se sont rendu compte qu’une guerre était populaire, comme Bush l’a fait avec l’Irak pour gagner un second mandat », a-t-il ajouté, soulignant qu’Israël profite du vide virtuel au pouvoir à Washington. Se prévalant d’une tradition de tolérance entre juifs et arabes au Brésil, Lula met le sujet en avant. C’est courageux, car ici, on est loin des caméras, même si le niveau de violence finit par se faire ressentir même au cœur de l’été carioca. Le Brésil commence à prouver qu’il a vraiment sa place dans la cour des grands de l’ONU. Parfois plus que certains grands très silencieux ces derniers jours.