On croyait Madagascar sorti de la crise - aujourd'hui le "plan B "du président Hery de convoquer une assemblée constituante s'il perdait les prochaines élections municipales qui se tiennent en juin 2015 ( projet qui vient de recevoir l'agrément de politiciens qui on pesé, lourdement, sur le destin de l'île tels l'amiral de Tamatave Ratsiraka ou le l'homme d'affaire Ravalomanana ex-maire de la capitale Antananarivo , ex-patron d'industrie qu'il gérait de la même manière que le pays dont il deviendra président (et défait par son élève "TGV"( tant il brulait les étapes ) Andry Rajoelina ) er recemment rentré au pays dans une mascarade burlesque après un long exil en Afrique du sud. Ces prémisses laissent entrevoir une nouvelle crise - aussi grave que la précédente car la légitimité du pouvoir actuel est gravement entachée par les transgressions constitutionnelles qui lui ont permis de s'asseoir et de mettre le President de la Haute Autorité ( Andry Rajoelina ) hors circuit. La Règle Majoritaire du parlement élu à savoir que le gouvernement et le Premier Ministre doivent être issus du parti majoritaire n'ayant pas été respectée lors de la nomination du gouvenement actuel qui s'est appuyée sur une majorité factice fabriquée de petits accords politiciens
Bref c'est un terrain de rêve pour les constitutionnalistes avisés que de contester l'actuel pouvoir et de saisir l'occasion de cette assemblée constituante pour puiser dans le corpus constitutionnel les arguments solides et implacables de sa contestation.
A Madagascar le débat est toujours intéressant car toujours en finesse , à fleuret moucheté - la brutalité des discours est plutôt exception et les discussions subtiles souvent préférées à la violence - c'est le charme de cette identité malgache métissée à l'extrême faite d'Asie mais d'Afrique aussi - ... mais l'Université s'agite, elle bouge , partout à Fianarantosa, à Tulear , à Majunga et à Tana, et les tactiques politiciennes et manoeuvres pour garder le pouvoir finissent toujours par fatiguer le peuple - le futur proche de Madagscar sera très chaud - les intellectuels, les universitaires sont de plus en plus las de cette sempiternelle comédie du pouvoir pour soi et seulement pour ses propres intérêts trafic de bois de rose et compagnie , d'une manière générale du détournement des décisions spubliques bonnes pour le pays et prise au niveau technique local ou même ministérielles et détournée de leur vocation initiale pour de sordides intérêts personnnels - le terrain est largement ouvert pour ceux qui voudraient à Madagascar ( comme ailleurs et aussi chez nous) faire de la politique autrement que pour de mesquines manies narcissiques et rétrogrades.
La France a pesé sur les destin de Madagscar - quand les relations entre les deux pays trouveront- elles un niveau à la hauteur de leur histoire ?
On ne parlera pas de Françafrique mais d'affintés culturelles .
On peut toujours espérer.