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Billet de blog 5 juin 2013

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Ben Vautier vaurien

Ben, Fluxus et l’autonomie des peuples…

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Ben Vautier expose actuellement à la galerie Pentcheff, à Marseille, jusqu’au 10 juin, et dans le cadre de la 55ème Biennale de Venise, au Palazzo Bembo (« Personal Structures ») jusqu’au 24 novembre 2013 ; il exposera également à la médiathèque d’Argentan du 25 juin au 21 septembre 2013 (« Le trou noir de l’ego ») ; la Fondation du doute, qui vient d’ouvrir ses portes à Blois, présente une large collection de ses œuvres et de celles de Fluxus, et une exposition temporaire inaugurale, jusqu’au 29 septembre 2013 : « Combats des idées », qu’il ouvre avec l’installation d’un ring artistique (à l’usage de performances), prélude à un rassemblement de travaux de nombreuses personnalités parmi lesquelles Ben Patterson, Philip Corner, Jean-Jacques Lebel, Esther Ferrer, Présence Panchounette, le groupe Untel, Pan Total, etc.

L’occasion de faire un retour sur Fluxus et sur les centres d’intérêt de Ben (notamment l’occitanisme), avec quelques textes choisis d’accompagnement...

Illustration 2
Installation de Ben, 1985

Humour de Ben (Vautier), si loin si proche par goût du peuple et de l’intensification du temps, et par amour du quotidien. Profondeur de Ben, détourneur d’accréditations matures, rigidités imperméables aux intuitions de l’enfance. Dérision de Ben, sollicitant le public cultivé dans le langage de ses doutes pour parodier au plus près sa passion de la vanité. Générosité de Ben, prolixe de mots invitant au silence, chimère dans la ménagerie du buzz médiatique. Pénibilité de Ben, à corroborer les prescriptions de la création éternelle se jugeant indispensable. Vacherie de Ben, ne se jugeant rien ni mieux qu’un autre quand la bourgeoisie éclairée attend de lui qu’il la conforte dans son obsession du contraire. Présomption de Ben, à convoler avec le hasard. Prédisposition de Ben à partager les effets savoureux du hasard. Ben Vautier vaut mieux tard que jamais. Indisponibilité de Ben, trompant son monde ne voyant de son art qu’un effet de mode ou un bazar de pacotilles…

Illustration 3
Ben, « Peinture-écriture »

Ben rencontre George Maciunas en 1962, l’année de la création du mouvement Fluxus auquel il adhère instantanément et sera dès lors associé. Il doit sa notoriété internationale à l’étendue et à l’inventivité intermédiatique de ses interventions, qui ne se limitent pas aux Peintures-écritures bien connues mais touchent aussi bien au domaine de l’objet qu’à celui de l’action ou de la performance. Dans les années 1980, il soutient les artistes de la Figuration libre et s’interroge sur la validité des positions avant-gardistes anti-figuratives. De la Fondation du doute, vaste espace de 1500 m2 destinés à accueillir différentes formes d’expériences expressives, il souhaite qu’il devienne un lieu exceptionnel « d’ouverture au questionnement ».

politique de Fluxus

Pour George Maciunas, il s’agit dans la définition même de Fluxus de détruire les notions de grand Art, de détourner celles de culture sérieuse et de professionnalisme en art, et de construire un circuit parallèle à la culture officielle. C’est même le but avoué de l’artiste. La diffusion et la distribution des œuvres fluxus n’entrent pas dans le circuit marchand habituel. […] Fluxus est d’abord une pratique sociale, avant de s’affirmer comme une pratique quotidienne et artistique de la réalité. Il s’agit, grâce à un retour au concret […] de s’approprier définitivement le réel à des fins subversives. Le dualisme entre l’artiste et l’œuvre porte ainsi non seulement, dans ce rapport au réel, l’exigence du retour au social, mais aussi celle d’une liberté la plus urgente, vers la destruction des idoles et vers une création globale de l’existence.

Dans son Manifeste I. S., Debord souligne comment il faut réaliser la nouvelle culture :

« Quels devront être les principaux caractères de la nouvelle culture, et d’abord en comparaison de l’art ancien ? Contre le spectacle, la culture situationniste réalisée introduit la participation totale. Contre l’art conservé, c’est une organisation du moment vécu, directement. […] Contre l’art unilatéral, la culture situationniste sera un art du dialogue, un art de l’interaction […] » (17 mai 1960).

Des buts sociaux, non esthétiques, tel est donc le credo de Maciunas. Ce dernier — ainsi qu’Allan Kaprow, avouant l’influence de Debord sur le happening — récupère ensuite ces idées et trace des parallèles entre le groupe soviétique [actionniste LEF : Front gauche des arts], les conceptions de Debord et Fluxus, dont il définit l’idéologie dans une lettre à Tomas Schmit (février 1964) :

« […] Fluxus est définitivement contre l’objet-art comme commodité non-fonctionnelle […]. Cela doit temporairement avoir la fonction pédagogique d’enseigner au peuple l’inutilité de l’art, incluant l’éventuelle inutilité de soi.[…]

Fluxus est par conséquent ANTIPROFESSIONNEL (contre l’art professionnel […]). Deuxièmement, Fluxus est contre l’art comme médium ou comme véhicule encourageant l’ego de l’artiste, depuis que l’art appliqué doit exprimer le problème objectif, évacuer la personnalité de l’artiste ou de son ego. Fluxus, donc, doit tendre à un esprit collectif, anonyme et ANTI-INDIVIDUALISTE — aussi ANTI-EUROPÉANISTE (l’Europe étant le lieu supportant le plus fortement & même instituant l’idée de l’artiste professionnel, l’art pour une idéologie de l’art, pour une expression de l’ego de l’artiste à travers l’art, etc.)… […] »

[…] Maciunas préconisait des actions de propagande dans sa Fluxus News-Policy Newsletter N°6 (6 avril 1963). Il fallait selon lui créer des performances scandaleuses, gêner les réseaux de transports, brouiller les systèmes de communication, déranger les concerts publics ou provoquer des désordres sociaux. Ces différentes propositions terroristes furent à l’origine de la rupture entre les membres de Fluxus en 1964. Higgins, Mac Low et George Brecht jugèrent cette activité irresponsable. Mac Low considérait par exemple les plans de sabotage parfaitement immoraux.

[…] Pour Robert Filliou, l’art moderne a ouvert toutes les possibilités de liberté. Or, il faut également incorporer cette liberté (d’esprit) dans la vie quotidienne pour que la vie et l’art deviennent un art de vivre. Pour cela, il faut que l’art soit une forme de loisir organisé ou bien un jeu car, selon Debord, « la libération du jeu, c’est son autonomie créative ». Cette organisation ne peut se faire que si l’art devient non seulement une forme de loisir, mais encore une forme poétique de loisir. […] « La vie, rappelle Filliou, devrait être [devenir] essentiellement poétique. Ce qu’il y a de plus important à communiquer aux enfants, c’est l’utilisation créative des loisirs. Les artistes peuvent participer à cette recherche. En tant que promoteurs de la créativité, ils y gagneront une plus grande maîtrise de leur environnement et échapperont au ghetto dans lequel la société les enferme : n’être que des fournisseurs des distractions utilitaires ou des valeurs snobs pour la classe privilégiée » […].

(Extraits de Fluxus et propagande politique : des buts sociaux, non esthétiques de Olivier Lussac) [1]

Illustration 4
Installation de George Maciunas

manifeste fluxus

ART

Pour justifier le statut élitiste, parasite et professionnel de l’artiste dans la société,

il doit démontrer son utilité et son exclusion,

il doit démontrer la dépendance du spectateur envers lui,

il doit démontrer que personne d’autre que lui ne peut faire de l’art.

Donc, l’art doit apparaître complexe, prétentieux, profond, sérieux, intellectuel, inspiré, plein d’ingéniosité, significatif, théâtral.

Il doit apparaître précieux en tant que marchandise, afin de pourvoir l’artiste d’un revenu.

Pour augmenter sa valeur (le revenu de l’artiste et le profit des clients), l’art est fait pour être rare, limité en quantité et par conséquent en vente et accessible seulement à l’élite sociale et aux institutions.

FLUXUS ART-AMUSEMENT

Pour établir le statut non-professionnel de l’artiste dans la société,

il doit démontrer son inutilité et son inclusion,

il doit démontrer l’autosuffisance du spectateur,

il doit démontrer que n’importe quelle chose peut être de l’art et que n’importe qui peut le faire.

Donc, l’art-amusement doit être simple, amusant, non-prétentieux, insignifiant, il ne requiert aucune ingéniosité ni des répétitions inombrables, il n’a pas de valeur marchande ou institutionnelle.

La valeur de l’art-amusement [c’est qu’il] doit être modeste en étant illimité, produit pour la masse, obtenu de tout et éventuellement produit de tout.

L’art-amusement Fluxus est l’arrière-garde, sans aucune prétention ou incitation à participer à la compétition de « l’art de faire mieux que les autres » avec l’avant-garde. Il lutte pour [faire advenir] les qualités non-théâtrales et monostructurelles de l’événement naturel simple, un jeu ou un gag. C’est la fusion de Spike Jones, du Vaudeville, du gag, des jeux d’enfants et de Duchamp.

(Manifeste fluxus, George Maciunas, 1963)

Illustration 5
Ben, « Peinture-écriture »

Fluxus et l’art contemporain

[Les œuvres de Fluxus] diffèrent fondamentalement de celles produites aujourd’hui malgré des problématiques similaires , ne serait-ce que dans leur réception : provocantes, marginales ou privées, les œuvres fluxus s’opposent aux travaux des artistes contemporains, consensuels, institutionnels et publics. […] Cet écart dans la réception des œuvres est l’indice d’une conception ontologiquement distincte de leur fonction : la convivialité comme possibilité de régénération, explorée dans les années 1960, a évolué vers la vision de l’œuvre comme lieu de convivialité, inscrite dans un contexte qu’elle questionne sans le remettre en cause. Cette inscription est en soi le symptôme d’un déni de transformation : il ne s’agit plus de traverser une expérience, ou de modifier notre perception, c’est-à-dire que l’œuvre soit un projet d’alternative au réel […]. Il s’agit d’ouvrir un espace d’échange, clos sur la bulle artistique et souvent offert par les institutions culturelles, un espace de rencontre, voire de divertissement, pas très différent, au fond, des loisirs organisés du capitalisme spectaculaire. 

(Extrait de Fluxus, référence ou paradigme pour l’art contemporain de Bertrand Clavez, Fluxus Hors-série N°29, Luvah & Les presses du réel, 2004)

Illustration 6
Ben, « Sculpture-objet », 1958-1962, © ADAGP

Ben et Fluxus (propos)

Comment le mouvement Fluxus vous a-t-il inspiré ?

Illustration 7
Ben

C’est à cause d’une rencontre, un jour, avec George Maciunas, qui savait que j’aimais les artistes extrêmes. Parmi eux je comptais Manzoni, parce qu’il avait mis de la merde dans une boîte, Yves Klein, parce qu’il avait fait le monochrome et qu’on ne peut pas aller plus loin… Donc, j’aimais les extrêmes et il m’a dit : tu sais, Ben, il y a quelqu’un à New-York qui est un extrémiste… J’ai dit : Qu’est-ce qu’il fait ? Il m’a répondu : Bling. Qu’est-ce que c’est « Bling » ? Il cligne de l’œil, et c’est tout. J’ai dit : Quand même, c’est un événement extrême, hein ! L’art, c’est à quatre millièmes de seconde quand on cligne des yeux, alors automatiquement, « Bling », c’était petit ! Et j’ai dit : Mais qu’est-ce qu’il fait d’autre ? Il ferme la porte, parfois, ou il boit un verre d’eau. Et alors j’ai voulu à tout prix le rencontrer, George Brecht… Et mon premier voyage, en 1964 à New-York, c’était pour rencontrer George Brecht, l’homme qui avait créé l’event. Il avait été un des élèves de John Cage,et en sortant de la classe de Cage, peut-être paresseux de nature, il avait créé l’event. Un autre élève de John Cage, Kaprow, avait créé le happening lourd, avec les pneus, les plastiques et tout ça ; mais chacun avec sa nature !… Et comme John Cage avait donné la règle du jeu : la vie est art, George Brecht avait pris le côté le plus simple. C’est-à-dire Drip music [Musique d’égouttement], c’est simplement écouter de l’eau couler du robinet, voilà.

(Entretien de Laure Adler avec Ben Vautier, France culture, émission Hors-champ du 9 mai 2013) [2]

Illustration 8
Happening d’Allan Kaprow, 1967
Illustration 9
« Musique d’égouttement » de G. Brecht par G. Maciunas, 1963

François Fontan l’occitan et Ben (propos)

Avec Fontan [3], je me suis rendu compte que les peuples, les langues et les cultures existaient, que ces trois éléments étaient inextricablement liés : pas de peuple sans sa langue, pas de langue sans sa culture, et surtout que les peuples avaient le droit de se battre pour exister, donc que tout énoncé des Droits de l’homme universel devait contenir le droit des peuples à parler leur propre langue. J’ai alors, et c’est mon apport personnel en tant qu’artiste d’avant-garde cherchant le nouveau, établi (à travers Duchamp, Cage et Claude Levi-Strauss) un lien entre l’ethnisme de Fontan et l’art contemporain…  (Ben, 2010)

Illustration 10
Ben, « Independencia »
Illustration 11
Ben, « Peinture-écriture »

Qu’il s’agisse de ses exigences révolutionnaires, de son engagement créatif dans le présent ou, dans le cas de Ben, de l’influence de la culture occitane, Fluxus est un mouvement riche de révélations. Peut-être peut on en percevoir les recherches aujourd’hui comme apologétiques d’un nécessaire minoritaire multiple, sans cesse en déplacement mais toujours intensifiable dans l’expression d’une subjectivité individuelle (une singularité subjective est toujours minoritaire). C’est en tout cas ainsi que je le conçois. Question, semble-t-il d’une brûlante actualité, mettant en cause notre représentation du pouvoir statufié dans sa gangue historique capitalistique, dont Fluxus a relevé l’indistincte mais mouvante synergie d’opposition populaire.

[1]  Fluxus et propagande politique de Olivier Lussac, revue Actuel Marx n°32, pp. 169-183,  P.U.F. 2002.

Pour accéder directement à la totalité du texte en ligne :

http://www.cairn.info/revue-actuel-marx-2002-2-page-169.htm

ou bien par la Revue des Ressources (en pdf) :

http://www.larevuedesressources.org/IMG/pdf/AMX_032_0169.pdf

[2] Pour écouter l’émission + émission sur le doute selon Ben :

http://www.franceculture.fr/personne-ben-vautier.html

également sur l’actualité récente de Ben :

http://www.franceculture.fr/emission-la-nuit-revee-de-la-nuit-revee-de-ben-vautier-2013-05-26

[3]  François Fontan (1929-1979), théoricien occitan auteur en 1961 de Ethnisme (vers un nationalisme humaniste), de l’Atlas des futures nations du monde (publié en 1988) et de La Clef (publié en 1997, avec une préface et une conclusion de Ben). À la suite d’une réflexion sur la libération de l’oppression coloniale au Vietnam, en Tunisie, au Maroc et en Algérie (où il s’engage personnellement), il crée en 1959 le Parti National Occitan, premier parti politique occitan (aujourd’hui Parti de la nation occitane), dans un but d’affranchissement politique inspiré de ses observations : « L’indice linguistique est l’expression d’une différenciation de tempérament et de mentalité, le résultat synthétique du développement racial, social, économique et politique de l’humanité qui s’est opéré de façon diverse suivant les territoires. […] Il faut souligner que depuis de très anciens temps préhistoriques, les races ne forment plus des groupes humains concrets, mais se sont mélangées pour former des ethnies. […] On ne sort pas de l’idéalisme tant qu’on n’a pas admis que l’histoire résulte : des influences présentes du milieu naturel, de ces mêmes influences passées perpétuées par les caractères raciaux et les connaissances et institutions sociales, enfin des rapports entre groupes humains rendus différents par ces influences » (Ethnisme, François Fontan, p. 2-3, Librairie occitane, 1961).

Ben résume l’ethnisme en ces termes : « L’ethnisme est la prise de conscience que la langue est le facteur principal définissant un peuple, une nation. C’est-à-dire qu’un peuple se délimite surtout par ses frontières linguistiques. […] C’est une théorie politique qui reconnaît l’existence dans le monde des langues, de cultures différentes ; elle constate les situations d’oppression de certaines langues et cultures (nations) par d’autres et prend en charge cette réalité pour mieux la faire connaître, voire proposer des solutions.
L’ethnisme prend position, juge et décide d'une action politique. En cela, il se différencie de l’ethnologie qui se borne à observer et à se maintenir dans une certaine neutralité. La pensée et l’action politique de l’ethnisme s’appuient sur le principe suivant : pour préserver un maximum de “vie” en ce qui concerne l’espèce humaine, il faut déceler, combattre et éliminer les situations d’oppression. Celles-ci peuvent être de plusieurs ordres : de classes, de sexes, de générations et d’ethnies. L’ethnisme analyse toute situation d’oppression ethnique. L’ethnisme propose alors de recenser toutes les ethnies, toutes les cultures du monde, et de leur accorder un certain nombre de droits dont le droit à la langue, le droit au territoire et le droit à la maîtrise de leur propre destin dans le cadre de rapports internationaux, c’est-à-dire inter-ethniques. »

Suite du texte et précisions multiples sur le site web de Ben :

http://ethnisme.ben-vautier.com/

Ethnisme de François Fontan, texte intégral en ligne (pdf) :

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/45/61/13/espaces-pdf/lo-lugarn/Etnisme.pdf

Précisions sur les résistances politiques actuelles à l’ethnisme : 

http://www.p-n-o.org/ethnisme_en_europe.htm

Site web de Ben Vautier :

http://www.ben-vautier.com/

Fondation du doute :

http://www.fondationdudoute.fr/

Voir les œuvres de Ben exposées à la galerie Pentcheff :

CLOS DEPUIS LA FIN DE L’EXPOSITION LE 10 JUIN

http://www.galerie-a-pentcheff.com/catalogue-liste.php?rubrique_id=65&rubrique_nom=EXPOSITION%20%20B

Exposition de Ben à la médiathèque d’Argentan :

http://www.mediatheque-argentan.com/nos-animations/expositions/  

Liste des exposants de « Personal structures » à la Biennale de Venise dont Ben :

http://www.personalstructures.org/index.php?page=22&lang=en

Quelques sites web occitans :

http://www.ostaldoccitania.net/

http://www.laportadoc.eu/

http://www.ieo-oc.org/

http://www.p-n-o.org/

http://www.libertat.org/

http://partitoccitan.org/article994.html?lang=oc

http://gardaremlaterra.free.fr/

Histoire occitane :

http://800ansderesistencia.wordpress.com/

Culture occitane :

http://www.univ-montp3.fr/uoh/occitan/index.html

L’occitanisme multiculturel de Félix Castan :

http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/castan/castan.html

Manifeste occitaniste :

en lecture directe :

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:TpMfb1oOu7IJ:http://www.manifeste-occitaniste.com/%23!le-manifeste/cb3i%2Bmanifeste+occitaniste&hl=fr&gbv=2&ct=clnk

en pdf :

http://media.wix.com/ugd/cc1e3b_5fe2c1b4d1d7080903277c409a8af6ed.pdf

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