Laïcité à Montpellier : des jupes longues font débat au collège des Garrigues
Comme je le pense depuis la loi de 2004 et l'affaire babylou, il n'y aura pas de limites à la chasse aux signes religieux.
Cet article du Midi Libre montre que le signe religieux est défini par le regard "laïc" et n'existe pas par lui-même.
Avec la montée de l'antipathie envers tout ce qui relève de près ou de loin avec l'Islam, on peut faire le pari que la liste de ce qui est "signe religieux ostensible" ne fera que s'allonger. La campagne contre le foulard à l'université, pour le porc obligatoire dans les cantines scolaires, se prolonge dans le rejet de la jupe longue avant de trouver telle Moloch une autre nourriture à se mettre sous la dent.
J'ai envie de m'adresser à toutes les féministes et tous les authentiques républicains qui luttent contre le voile islamique pour leur dire qu'ils sont en train de mettre en place une machine infernale dans laquelle ils seront eux-mêmes broyés comme les bloggeurs Egyptiens qui appelaient l'armée à renverser le Président légitimement élu pour la première fois. Ils sont aujourd'hui en prison en compagnie des Frères.
La liberté ne se divise pas, elle vaut pour tous, y compris ceux dont nous refusons catégoriquement les idées rétrogrades. Pas de liberté contre les ennemis de la liberté est un slogan à manipuler avec des longues pincettes, comme quand on veut frayer avec le diable.
Comme c'est un sujet qui m'inquiète de plus en plus, j'ai écrit ce billet (malheureusement la veille de l'attentat contre Charlie, coïncidence malheureuse):
Peut-on dissocier libertés politiques et libertés religieuses ?