Compte désactivé (avatar)

Compte désactivé

Abonné·e de Mediapart

0 Billets

0 Édition

Billet de blog 14 juillet 2011

Compte désactivé (avatar)

Compte désactivé

Abonné·e de Mediapart

Turquie : les kurdes ont proclamé l'autonomie démocratique

Le Congrès pour une Société Démocratique (DTK), une plateforme d'associations et mouvements kurdes, dont le principal parti kurde BDP, a proclamé l’autonomie démocratique, affirmant que les kurdes ne veulent plus vivre sans avoir un statut.

Compte désactivé (avatar)

Compte désactivé

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le Congrès pour une Société Démocratique (DTK), une plateforme d'associations et mouvements kurdes, dont le principal parti kurde BDP, a proclamé l’autonomie démocratique, affirmant que les kurdes ne veulent plus vivre sans avoir un statut.

Les 850 délégués du DTK, réunis jeudi 14 juillet à Diyarbakir, chef-lieu du Kurdistan de Turquie, ont pris la décision de proclamer une « autonomie démocratique » pour la résolution pacifique de la question kurde.

« A la lumière des conventions internationaux des droits de l’homme, dans le respect de l'intégrité territoriale d’une partie commune et dans la perspective d’une nation démocratique, nous, le peuple kurde, proclamons notre Autonomie Démocratique, en nous engageant à l’unité nationale des peuples de la Turquie » affirme la déclaration finale, lue par la co-présidente du DTK, Aysel Tugluk.

Soulignant que l’autonomie démocratique est le système naturel de toutes les communautés, Tugluk indique que cette autonomie n’a pas vocation à détruire un Etat et à construire un autre.

Pour le DTK, l’autonomie démocratique n’est pas un système étatique, mais un système au sein duquel le peuple kurde pourrait s'administrer eux-mêmes.

Le DTK affirme également que le peuple kurde n’acceptera plus de vivre sans avoir un statut et appelle la communauté internationale à reconnaitre ce droit.

BOYCOTT DU PARLEMENT CONTINUE

Cette proclamation intervient au moment où le principal parti kurde BDP continue de boycotter le parlement turc depuis les élections législatives du 12 juin.

Les députés kurdes exigent de signer un protocole bilatéral entre le BDP et le parti au pouvoir AKP du premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Mais le gouvernement refuse de s’entendre sur un projet de lois qui pourraient enfin ouvrir la voie pour libération des six députés kurdes en prison, dont Hatip Dicle, une figure du mouvement kurde. Le siège de ce dernier avait été retiré le 20 juin, soit huit jours après les élections, par le Haut conseil électoral (YSK), sous prétexte d'une condamnation à 20 mois de prison pour des propos relevant de la loi antiterroriste.

Les candidats indépendants du Bloc « Travail, Démocratie et Liberté », soutenu par le principale parti kurde BDP, étaient sortis vainqueurs du scrutin, remportant 36 sièges contre 22 en 2007, malgré une campagne très inéquitable et les fraudes à travers le pays, notamment dans la région kurde.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.