Arrêtons-nous un instant sur la méthode du bon Yvan Najiels pour déconsidérer son “ennemi” (*).
Khalfon dit : "On va la leur faire chanter, La Marseillaise - et en français dans le texte !"
Pour ma part, je n'attache pas tant d'importance aux signes franchouillardo-chauvinistes, et ne vois pas bien l'intérêt de chanter des hymnes nationaux lors de matches internationaux. Mais enfin, ce que dit Khalfon, c'est :"On va la leur faire chanter, La Marseillaise - et en français dans le texte !" Ni plus ni moins., et pas autre chose.
Mais pour les besoins de sa noble cause, Yvan Najiels a besoin d'aller sonder les coeurs et les reins (si je puis dire, pour ce spécialiste du boyau cullier et surtout de son contenu (voir le fil de la référence *). Et il interprète à sa façon :
Nul besoin d'être un Indigène de la République pour mesurer le racisme post et/ou néo-colonial de tels propos. En langage moins policé, ce que déclare le candidat Kalfon, c'est : "On va leur faire chanter l'hymne national, à ces négros et à ces bicots ! Et dans not' langue, en plus ! On va les assimiler, ces sauvageons !" M. Kalfon serait-il un néo-socialiste ?
Il est bien évident que Khalfon n'a rien dit ni pensé de cela, mais Yvan Najiels est obligé de l'affirmer, soit pour les besoins (gros besoins) de sa “démonstration” politique, soit pour purger ses fantasmes, soit plus vraisemblablement par adéquation des deux : on sait que chez lui c'est l'introspection intestinale qui conduit l'analyse politique.
Que Yvan Najiels me traite par ailleurs (pas seulement Khalfon) de “néo-socialiste” est une autre aberration (mais commode pour lui) sur laquelle je reviendrai peut-être. Là toutefois, ce n'est plus le gros intestin qui parle, c'est seulement la vésicule biliaire. C'est qu'il a le fiel fallacieux et obstiné, notre pauvre ami.
Au révérend père Marc Tertre, maintenant.
Il tient à me taxer de positivisme : passe encore. Je ne le suis pas pour deux sous, mais qu'importe.
Depuis quelque temps, il affirme et réaffirme que je suis un ancien admirateur des Khmers rouges. C'est une pure et simple contre-vérité. J'ignore absolument où il a pris cela. Je pouvais d'abord penser qu'il s'agissait d'une erreur, qu'il m'avait confondu avec quelqu'un d'autre ou que ses fiches de police étaient mal tenues.
Sa persévérance malgré mes démentis semble indiquer qu'il y a calomnie délibérée, d'autant plus effrontée qu'elle est totalement gratuite. Chacun jugera.
Je n'ai pas l'intention de discuter plus avant, avec ces deux zigotos de la politique pseudo-révolutionnaire, de leurs ignominies respectives : c'est parfois amusant, mais cela prend trop de temps.
* http://blogs.mediapart.fr/blog/yvan-najiels/241013/la-france-pue
(Le fil de ce billet est placé sous la sauvegarde de la communauté médiapartienne et de sa modération éclairée et bienveillante ; s'il s'y passe néanmoins des choses pas belles, je m'en lave les sabots).