Amusant ! Encore un soi-disant héros ou « homme » (Avec un H) un tout petit peu analysé, c. à d. remis à sa juste place d’homo dit sapiens (h. d. s.) !
Un peu comme le Jean-Paul Sartre grand théoricien de la liberté ... !
****Et après les « bonobos boostés » font semblant (A moins qu’ils soient totalement inconscients) de ne pas comprendre le comportement des Jeunes qui, SANS ANALYSER, SENTENT INTUITIVEMENT (Il leur suffit d’écouter les dits adultes, de les voir sur les plateaux faire « leur cirque », jouer les bonimenteurs) QU’ILS ONT AFFAIRE À DES « BOUFFONS » qui agissent sans fin en contradiction totale avec leurs dires ou programmes !
Félicité, fille de... Maurice Herzog Par Marianne Payot (L'Express), publié le 30/08/2012 à 09:00
Félicité Herzog dresse un portrait peu flatteur de son père, premier homme à avoir foulé un sommet de plus de 8 000 mètres.
Il y aurait laissé "sa sensibilité et son humanité".
Le 3 juin 1950 : Maurice Herzog, accompagné du guide Louis Lachenal, devient le premier homme à fouler un sommet de plus de 8 000 mètres, l'Annapurna, au terme d'une tragédie de glace et de roc.
Pour avoir restauré l'orgueil national, Herzog, le flamboyant conquistador de l'Himalaya, immortalisé à la Une de Paris Match, avec son physique à la Clark Gable, est érigé en héros national.
La République lui rend tous les hommages, de Gaulle le fera entrer au gouvernement.
C'est cette belle image d'Epinal, à peine égratignée par la publication posthume des Carnets du vertige de Lachenal, que Félicité Herzog, sa fille aînée, broie aujourd'hui allègrement dans un roman subtil et très enlevé, ironiquement intitulé Un héros.
Si peu père et si piètre mari Bien sûr, tout jeune enfant, Félicité admire ce quinquagénaire aux yeux de velours, auréolé de son ascension surhumaine.
Mais, très vite, les paroles du talentueux conteur sonnent faux.
Pour la narratrice, le Moloch de l'Himalaya aura non seulement "laissé au sommet ses mains, ses pieds, mais aussi sa sensibilité, son humanité et l'estime de soi".
Maurice aura été si peu père, et un si piètre mari...
C'est en 1962 qu'il convole avec Marie-Pierre, fille du duc de Brissac et petite-fille d'Eugène Schneider, l'empereur sidérurgique du Creusot.
Un mariage "arrangé" pour ces deux aventuriers de la vie - le volage secrétaire d'Etat aux Sports doit se faire une respectabilité, l'intellectuelle rebelle, après des premières épousailles avec un Simon Nora résistant et juif, rentre dans le rang et se réconcilie avec son milieu.
Mais quand Félicité naît, en 1968, trois ans après son frère Laurent, "l'ogre" Herzog mène déjà une double vie, prélude à une longue série de conquêtes.
"Seuls primaient son rapport de séduction avec les femmes et leur assujettissement doctrinal absolu à sa légende", note la fille du héros, à laquelle ce père de pacotille n'épargnera rien.
De son côté, après son divorce, Marie-Pierre vit très librement ses amours - on reconnaîtra Claude Lanzmann ou encore Edgar Faure parmi les prétendants, esquissés ici avec malice.
Elevés comme "des enfants sauvages" dans un grand appartement du XVIe, Félicité et son frère Laurent s'installent dans un rapport de rivalité constante - non exempte de violence.
Une brutalité que les longs séjours dans les châteaux des grands-parents maternels (La Celle-les-Bordes, près de Rambouillet, l'hiver ; Apremont, dans le Cher, l'été), si soucieux de l'étiquette, atténueront à peine - on savoure au passage les grinçants portraits de May et de Pierre de Brissac, qui frayèrent avec les collaborationnistes et pro-vichystes avant de recevoir le Tout-Paris.
Fallait-il un vaincu et un vainqueur ? Laurent, pris en tenaille entre l'exploit de l'Annapurna et la grandeur des Schneider, en perdra la raison.
Félicité, analyste financière exilée volontaire à New York puis à Londres, sauvera, elle, sa peau, libérée des pesanteurs familiales.
Et prouve avec ce premier roman détonant qu'on peut exceller à la fois dans les chiffres et dans les lettres.
culture-match | lundi 27 août 2012 Maurice Herzog tombe de sa montagne (Voir ce reportage dans Paris-Match de la semaine passée)
(V. Internet)
Un fait divers comme tant d'autrres qui n'aurait aucun intérêt s'il n'était pas un reflet ressenti en toute inconscience par les jeunes dont le 6ième sens n'est pas encore émoussé ..., etc. ! (Encore une fois, rien ne se perd, tout se transforme ...)
VOUS N'ÊTES PAS SANS SAVOIR NON PLUS QU'UN ENQUÊTE on ne peut plus sérieuse a démontré (ou confirmé !) que :
« Plus on est riche, moins on a de morale » (Voir Le Monde 29/02/12)
CELA NE SIGNIFIERAIT-IL PAS QU'IL SUFFIRAIT DE CHERCHER POUR TROUVER DES ARNAQUES, DES ESCROQUERIES, DES ABUS, PARTOUT ? ! (Ne serait-ce que L'UMP..., n'aurait-elle pas été dans l'actualité judiciaire depuis 5 ans et plus ? ! Non, je dois confondre !)
Question : Qu'attend-on pour mettre PLUS à plat toutes les turpitudes quotidiennes des riches, des puissants ? ! Pour analyser le processus mental ? ! Pour mettre PLUS en évidence que tout dépend de la puissance et de la suprématie du "cerveau des émotions" sur le "néocortex" ? ! Pour démystifier les structures de la Société de consommation ... ? !)
Pierre Payen (Dunkerque)