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Billet de blog 21 mai 2014

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Damian Drăghici : “Les Roms ne sont pas un problème, ils sont la solution”

Des bancs de la prestigieuse Berklee College of Music de Boston à ceux du Parlement, Damian Drăghici n’a jamais perdu de vue son pays natal. D’origine rom, il est aujourd’hui sénateur, candidat à sa réélection, et conseiller du Premier ministre Victor Ponta pour l’intégration des Roms. Pour Drăghici, la solution est dans la coopération européenne.

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Des bancs de la prestigieuse Berklee College of Music de Boston à ceux du Parlement, Damian Drăghici n’a jamais perdu de vue son pays natal. D’origine rom, il est aujourd’hui sénateur, candidat à sa réélection, et conseiller du Premier ministre Victor Ponta pour l’intégration des Roms. Pour Drăghici, la solution est dans la coopération européenne.

>> Retrouvez les articles de Newsroum.fr, blog des étudiants en journalisme du Celsa en Roumanie du 17 au 28 mai. 

De ses jeunes années, Damian Drăghici n’a gardé que sa passion de la musique et de la flûte de pan, son instrument de prédilection. Exit les cheveux longs et la barbe, le Sénat vaut bien un changement de style. Après les Etats-Unis et la France, où il a vécu quelques temps, il oeuvre aujourd’hui à l’intégration du peuple dont il est issu. Sa candidature au Sénat se veut constructive, revendique-t-il, et pas seulement une candidature de témoignage. Objectif : mettre à profit ses années passées aux côtés de Victor Ponta, qui a su faire de la situation des Roms “une vraie priorité“.

Damian Drăghici ne veut pas voir les Roms comme un problème. Car malgré la signature d’un accord avec Manuel Valls lorsque celui-ci était ministre de l’Intérieur, le sénateur estime que “la situation n’a pas changé”. S’il met notamment en cause “la vision individualiste des Etats vis-à-vis de la question”, il affirme que la marginalisation du peuple rom sera “loin derrière nous d’ici 50 ans“. “Personne ne se rappellera qu’avant, être Rom, c’était être mis à l’écart“.

L'Europe pourrait bien redynamiser le processus d’intégration des Roms en Roumanie. Au cours de la nouvelle période financière 2014-2020, au moins 20 % de la dotation du Fonds social européen de chaque Etat membre devront être consacrés à des mesures d’inclusion sociale.

Paul Aveline et Léa Zacharie. 

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