Nola Tularosa

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Billet de blog 21 décembre 2009

Nola Tularosa

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Au gai matin.

Nola Tularosa

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Des cartes jetées sur la tables

Ou des dés sur le tapis

Et les yeux qui brillent

L’envie d’une autre vie

Lacer ses chaussures en comptant les étoiles

Trouver enfin celle qui se décroche de la voûte céleste

Pour emplir d’espoir le cœur attendri

Dans la rue déambuler en les regardant toutes

Cherchant désespérément la dernière

L’ultime sans se poser de questions

Voire sans boire pour autant

En déchiffrant l’occulte signification

D’un signe égaré au milieu du troupeau

Et quand l’heure se fait tardive

Rentrer vite retrouver la raison

Chercher dans un tiroir un vieux paquet de tabac

En tirer une

L’allumer gaiement

Tout en réveillant une musique endormie

Tout en se servant the last Absolut on the rocks with a slice of lime

Et

En se vautrant dans le fauteuil de l’éternité

Fumer et boire en riant

S’imaginant déjà gambader là où la terre se creuse dangereusement

Là où les pavés mouillés n’existent pas

Se voyant au fond d’elle dans l’ultime sursaut

Tout en glissant immortellement dans cette symphonie diabolique

Boire fumer en musique

Et chanter à tue-tête

Comme l’oiseau ivre

Le robin et les baies après la pluie

Après l’orage

On entend déjà la rumeur des campagnes

Quand les fumées se taisent à la cime des cheminées

Quand le mocking bird appelle sa femelle

On entend déjà sonner le réveil du voisin

Quand il est grand temps d’aller se coucher.

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