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Billet de blog 28 décembre 2013

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100 000 lettres au Président pour sauver Mediapart

C’est ici une initiative citoyenne en défense d’un média libre et indépendant. Une initiative parmi bien d’autres que les abonnés de Mediapart vont prendre pour que vive leur journal participatif. C’est simple et rapide : envoyer une lettre à Hollande en trois clics.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C’est ici une initiative citoyenne en défense d’un média libre et indépendant. Une initiative parmi bien d’autres que les abonnés de Mediapart vont prendre pour que vive leur journal participatif. C’est simple et rapide : envoyer une lettre à Hollande en trois clics.

Pas de grands discours. Il faut agir. Tout le monde a pu prendre connaissance du billet d’Edwy Plenel Qui veut tuer Mediapart ? et de la lettre de Michel Broué « Monsieur le Président, une exécution se prépare… ». Une pétition est en ligne et il faut continuer de la signer et la diffuser largement.

Les faits sont clairs : le pouvoir socialiste veut la peau de Mediapart. Il ne l’aura pas pas ! Mediapart appartient à ses lecteurs et non à Bercy.

En attendant que des actions de soutien et de mobilisation se mettent en place (rassemblements, manifestations, die-in devant Bercy, etc), je suggère une chose simple et rapide qui aura au moins la vertu d’informer l’Elysée de notre indignation : envoyer une lettre à François Hollande via le site de la présidence. Je propose ci-dessous et en pièce attachée un modèle que chacun pourra personnaliser. Cette lettre peut aussi être envoyée à vos élus locaux, par mail et courrier postal. Privilégier les députés et sénateurs.

  1. Se connecter sur le site de l’Elysée : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/
  2. Remplir les champs et sélectionner comme thème « Les impôts »
  3. Copier et coller la lettre
  4. Personnaliser la lettre sans oublier de supprimer les choix qui sont en italiques
  5. Pensez à signer la lettre à la place du "X "

Pascal Maillard

PS 1 : N'hésitez pas à relayer sur les réseaux sociaux et à envoyer le lien à tous vos contacts, personnels et professionnels, aux listes de messagerie des associations, syndicats et partis politiques, etc. Le nombre d'envois est important.

PS 2 : Pour celles et ceux qui ont des problèmes de saisie avec Internet Explorer aller dans: outils, paramètres, affichage, compatibilité , puis cliquer sur ajouter . En cas d'impossibilité persistante, il est possible d'envoyer votre lettre par voie postale, à l'adresse suivante : Palais de l'Elysée, Monsieur le Président de la République, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris.

PS 3 : On me demande les adresses électroniques des parlementaires. Voici la liste des députés par région et celle des sénateurs par département. Il suffit de cliquer sur le nom et vous trouverez le contact.

Ajout du 9 janvier : Des avancées vers une égalité fiscale semblent avoir été obtenues. L'unité forte des organisations professionnelles et la programmation d'une réunion interministérielle le 17 janvier sont des signes encourageants. Voir ici le billet d'Edwy Plenel. Mais il convient certainement de rester vigilant et de prolonger la campagne de signature de l'Appel ainsi que l'envoi de lettres au Président et aux parlementaires.

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Monsieur le Président de la République,

La survie de Mediapart est aujourd’hui mise en danger en raison d’une action du fisc diligentée par Bercy, suite à la décision arbitraire d’appliquer à la presse en ligne un taux de TVA discriminatoire de 19,6%,  et ceci contre l’avis de plusieurs ministres. Cette décision ainsi que l’application de pénalités exorbitantes laissent peu de chance à ce grand média participatif de poursuivre son développement et de construire son indépendance.

En tant que lecteur (lectrice)/abonné(e) de Mediapart, mais aussi en tant que citoyen(ne) attaché(e) à la liberté de la presse, j’ai pu apprécier la qualité et la rare indépendance de ce journal numérique. Je n’accepte pas l’idée qu’il puisse aujourd’hui payer le prix de sa liberté. Je vous prie donc de bien vouloir intervenir rapidement afin que cesse cette opération punitive et que la presse numérique bénéficie enfin de tout le soutien que l’État lui doit.

Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l’assurance de toute ma considération.

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