Deux hold-up dans le même siècle ? Lequel vaut symbole ? C'est kif-kif...
Ce soir, sur Arte, à 20h50, un documentaire de 1h30 s'annonce remarquable concernant la fraude fiscale avec pour titre « Le hold-up du siècle ».
Beau titre. C'est d'ailleurs celui du manuscrit que j'ai déposé à la SGDL (Société Des Gens de Lettres)... il y a une dizaine d'années... avec pour sujet le pillage d'une banque coopérative qui s'appelle le Crédit Agricole Mutuel... et, plus largement, le pillage, par les initiés, du secteur Social de l'économie et des coopératives en France.
Un grand éditeur devait publier... sa collaboratrice est venue chez moi pour disséquer le dossier et enregistrer mes commentaires. Résultat ? A la trappe...
Ce qui n'est pas sans rappeler le sort des ouvrages de Jean-Loup Izambert « Le Crédit Agricole hors la loi ? » et « Les démons du Crédit Agricole ».
Démoniaque ? C'est exactement cela. J'y reviendrai dans quelques jours ici, profitant de l'existence de l'un des rares médias à la fois libre et grand public du beau pays de France : mediapart.
Il y a quelques mois, le 2 décembre 2012, à l'issue de la projection du film « Le Capital » de Costa Gavras, j'ai abordé cette question du contrôle des banques coopératives. Les applaudissements des médiapartiens ont témoigné de leur intérêt pour le fond du sujet : la trahison du fondamental projet des banques démocratiquement contrôlées. En réponse, Edwy Plenel m'a indiqué qu'il était effaré par la prise de contrôle des médias organisée par les dirigeants de ces banques (et d'abord à travers la presse régionale).
Le manuscrit du livre « Le Hold-Up du siècle » est donc conservé par la Société des Gens de Lettres. Retour sur le sujet prochainement, sur médiapart, média d'enquête.
Pour interdire toute révélation sur les coopératives bidons (CFCMO, FONDEV) et les associations fantômes (Unicefi), les dirigeants de la coopérative ont organisé une incroyable guerre judiciaire qui (compromission de la Cour de Cass incluse) m'a déjà coûté plusieurs millions d'euros. Ce n'est pas rien mais le fond du dossier est simple : la vérité a-t-elle sa place dans notre beau pays de France ?
La Cour de Cass (en 2.000) en était venue à affirmer que la question du sociétariat n'était pas pertinente dans la gestion des banques coopératives, dans les contrats des coopératives. Depuis, elle s'est retoquée elle-même.