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Billet de blog 23 octobre 2011

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Le trop « discret » plan énergétique français.

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Le trop « discret » plan énergétique français.

Le lobby gazier, la couverture et le bénéficiaire du scandale nucléaire !

La centrale à gaz arrivée à la porte de l’enfer… !A ce jour, plus de soixante avant-projets ont été déposés au Ministère de l’industrie, des demandes d’autorisation de construction et de raccordement sur les réseaux GRDF et RTE, une bulle gazière selon le bureau d’étude HORIZONS, pour la construction de ces unités de production d’électricité au gaz du type CCCG. Soixante projets en attente de validation, dont une quinzaine environ qui ont déjà obtenus agrément et sont en phase constructive. 15 sur un plan initial de 10 unités, de celles qui étaient prévues en remplacement des usines de production d’électricité à base de charbon La logique Grenelle la bonne idée à dérouler le tapis pour les vendeurs de contrat à gaz.

Car l’appât gaz est là…

Dans le Finistère, le feu vert a été donné par l’État et Maître d’Ouvrage de cette opération, en effet l’appel d’offre à concepteur publié par l’État en juin dernier, doit rendre publique le résultat du choix du candidat. La date annoncée il y a peu, était fixée à la fin de cette année et au plus tard au début de l’année 2012. Aux dernières nouvelles, car ça ne cesse d’évoluer de jour en jour, le délais serait le mois février 2012 et selon le Préfet de Région, qui le précise dans un article du Télégramme de Brest du 21.10.11 (http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/centrale-au-gaz-le-prefet-de-region-s-engage-22-10-2011-1473521.php). Un choix de concepteur, parmi les quatre prétendants industriels connus à ce jour (EDF-ENEL-SUEZ GDF- Direct Énergie) et découverts par voie de presse qui sont en lice pour l’implantation d’une CCCG de 450 MW dans le nord du département du Finistère Usine fantôme au pays des légendes, car le lieu du site industriel est inconnu de tous, sauf de l’État et des concurrents. Pour le reste, tous à la recherche de la centrale baladeuse dans la Bretagne mystérieuse… Discrétion, et impressionnante surface de territoire à la disposition des « généreux » serviteurs producteurs de KW pour le bon bénéfice des actionnaires privés. Ainsi, que la seule « contrainte » géographique imposée à l’AO (Appel d’Offre), en impose en rigidité règlementaire ! A nous les grands espaces, des aires et des limites de construction situées dans des rayons inscrits depuis les centres géographiques des trois principaux postes de haute tension et de jonction au réseau HT RTE du Finistère: La Martyre (25kms), Brest Loscoat (25kms) et Brennilis. (30kms) ! Une surface qui couvre la moitié du département, rien que ça ! A nous les grands espaces…l’État fait de la place. À ce jour, onze sites seraient « choisis » et sont déjà répertoriés par la Préfecture de Région, mais alors pourquoi donc tant de mystères à propos des lieux pressentis ? Un État qui préserve les informations des prospectives de terrain des industriels et aux intérêts privés, certes comme lui indique le devoir discrétionnaire des services de l’État dans le cadre de cet AO. Et pourtant, si discrétions il y en a ici, cela n’a pas pour autant empêché les industriels de promouvoir et de vendre leurs projets à des petites Communautés de Commune, dont celle du Yen Elez dans les Monts d’Arrée. Une CC Yen Elez attirée par le sou, de qui à elle seule, la promesse de 2 millions d’euros de réversion de taxe, suffit amplement pour en expliquer l’adhésion parfaite pour recevoir un tel projet sur le site industriel de Brennilis. Le lieu idéal à gaz de 450MW, voir plus, à proximité du réacteur atomique, que l’EDF a le plus grand mal de se défaire de ses tares de la communication, et du devoir à respecter les avis contradictoires de la Commission d’Enquête Publique rendus au mois de mars 2010, au sujet du premier démantèlement d’un cœur de réacteur nucléaire, jamais réalisé en France. L’Ankou, va être ravit ! Du gaz atomique, il ne pouvait rien espérer de mieux, de la part de ces amis colocataires, les pollueurs et dangereux bricoleurs atomiques !Dans un autre cas de figure, à Briec de l’Odet au pays du petit Glazik , le Collectif Gaspare a été témoin des présentations et des promotions à l’attention d’un des concurrents, des avis favorables venant de la part d’un membre du bureau exécutif politique de M. Jean Yves Le Drian, le Président de Région (PS), quand il s’agit de M. Dominique Ramard, mandaté par le Président Le Drian, à la commission énergie auprès du parlement de Bretagne. Le sherpa efficace du Prince de Lorient, c’est lui qui l’avait dit et choisi de son plein gré, se vantant d’être l’avatar de « Nominoé » ! Jean Yves Le Drian, l’unificateur concepteur tout électrique, l’absent excusé mais néanmoins remarqué lors de la conférence organisée par le Collectif Gaspare le 21.10.2011 à Guipavas en présence du bureau d’étude HORIZONS , lui le grand absent refusant le débat , le véritable architecte de la communication du Pacte électrique Breton, qui n’aime pas la contradiction, pas plus que les industriels et malheureusement. Le projecteur sur le VRP gazier, qui a fabriqué pour le service de l’État, les faux documents de projection des consommations, l’oubli de la crise de 2008et plus celle de 2011 , et pourtant tout ce chambardement et qui a aboutit à cet AO et de la mise en concurrence, ou mise en scène de ces quatre groupes industriels (et pour l’instant). Le publicitaire commandeur, de tout ce brouillage médiatique, fait de terrorisme à black out et de prétendues déficiences ou de dépendance énergétique, dans un complexe et infrastructures industrielles existantes et interrégionales vielles de plus de 40 ans ! JY Le Drian, qui déclarait pourtant à l’Express, le 4 octobre dernier, juste à la veille de la lecture en Commission de la CNDP de la décision de refus et sans suite, au dossier déposé en requête par le Collectif Gaspare, pour la saisine et l’ouverture d’un débat public. Je le cite :

[…//.. « Il y a des socialistes qui sont autoritaires et centralisateurs, j’en connais. Ils pensent que l’État est seul en mesure de lutter contre les inégalités. C’est faux. Les États n’ont plus les moyens de faire ce qu’ils faisaient et ils n’ont pas de relation directe avec les habitants. ….//… dont l’État ne voulait pas. En réalité, c’est Bercy qui décide, et Bercy à horreur des collectivités territoriales jugées trop dépensières » ….//…]

De la discrimination, et du non sens, à vouloir calquer la géographie industrielle électrique sur la géographie administrative de la région Bretagne. Les centralisateurs, ne savent-ils plus ou ils en sont ? Bretagne nucléaire ou gazière n’a strictement rien à voir avec les 4 ou 5 départements. Des considérations de capacité de production de 8 à 10% calculée sur une seule partie du complexe et de l’infrastructure du grand Ouest électronucléaire français.. Tel qu’il a été dessiné il y de cela longtemps, par ceux qui aujourd’hui, en détourne la visibilité du modèle, à des fins de très mauvais arguments...

Soudainement, l’oubli de la doctrine de base et fondamentale républicaine, l’oraison du pays des Jacobins, le pays de la République dite pompeusement « Une & Indivisible » ! A l’exception quand l’État raisonne du coté de son cerveau droit, la face libérale, à compter comme l’actionnaire, et non comme l’État de droit pour l’intérêt général. Théâtre et déni de démocratie qui repose de plus dans l’espérance de ces promoteurs, que l’ignorance est la majorité ! L’erreur manifeste, à oser surtout l’audace de leur propre ignorance, de sous estimer de la réelle vigilance de leurs administrés, ceux qui ont à cœur de prévenir des risques pour un chantier ayant pour objet en définitif, une mission de service publique pour la production et la distribution d’électricité.

Schizophrénie à la tête de l’État, qui est tout à la fois, le donneur d’ordre Maître d’Ouvrage, et concurrent également au titre de ses parts qu’il possède dans le capital de deux des principaux et influents concurrents de ce marché public ! Par une participation de plus d’un tiers chez GDF SUEZ (pour 35% compris les parts de la CDC*), et plus encore chez l’électricien national sous statut privé depuis 2004, lequel juge et partie en l’État chez l’EDF détient pour 85% des parts en actions. D’un coté, la chanson libérale impose une loi NOME, pour favoriser la concurrence et de réduire la domination du groupe EDF sur le territoire français, de l’autre ce qui ne l’ennuie pas le moins du monde est tout à la fois, producteur d’énergie, tout autant que distributeur de gaz, sur les réseaux gazoduc internationaux. (Voir plus bas) M. Le Préfet de Région, qui nous explique du bien fondé du secret des lieux, l’indispensable black out géographique, pour le bon respect du dogme de la concurrence loyale et non faussée ! À ce sujet et la question se pose, les rigides institutions Européennes en pensent quoi de cette loyauté concurrentielle pour ce cas de figure breton ? La Commission Européenne, ainsi que le Parlement Européen, sont-ils certains que leurs orientations libérales inscrites dans les textes de loi, sont ici respectées et qui autoriseraient de tels avantages, et pour ce cas ici, si facilement mis en évidence ? Le Groupe Italien ENEL, pour ne citer que celui là, n’est-il pas défavorisé à cet égard ? Ou plus encore, les dirigeants du groupe énergéticien italien, ne devraient-ils pas exiger de la part de l’État Français, qui est le juge et la partie prenante de l’objet décideur à deux tète, des garanties supplémentaires en équilibre de ses fuites possibles en documentations de projets concurrents. Confusion des genres et le constat effarant de cette bizarrerie et entrave manifeste au dogme de la concurrence loyale et non faussée, en plus de la raison, l’imbroglio concurrentiel réalisé par ceux là même qui sont le plus souvent à nous en vanter de la nécessité d’y adhérer, à la libérale partition. Une mystérieuse et drôle d’idée de transparence préfectorale, nous faire le …précieux service d’être les ingénieurs visiteurs payeurs en travaux déjà finis, et de ce qui fait réagir désormais M. Le Préfet ! Du temps de retardataire comme en primaire, une variation à la préfectorale, du chapitre au stylo perdu de Nominoé Le Drian *, le baratineur fuyant le débat, autant que tout le questionnement des militants, en lutte et en « délégation spontanée d’information délivrée au public et à but non lucratif **» depuis plus d’un an déjà !

* Les décideurs politiques UMP PS de retour dans la cour d'école, à la recherche du stylo pack perdu … Pathétique..! Madame la Préfète de Région qui moquait le Président PS Le Drian qui avait le toupet selon elle, de ne pas signer ce document sur le champ et combien même les règles administratives ne le lui permettaient pas ! Ce qui revient a en conclure que le but de ce battage médiatique du 14 décembre dernier et de l'agitation « sereine », pour ne reprendre que le mot de JY Le Drian et en réponse au tacle de Madame Malgorne la patronne UMP de l'opposition de cohabitation énergétique régionale pour ce projet gazier de 450MW à Guipavas. http://blogs.mediapart.fr/blog/patrig-k/241210/energie-jy-le-drian-met-en-jeu-l-avenir-energetique-de-la-bretagne-la-roul

** ça ne veut pas dire, que c’est gratuit ! que non que non..

Qu’il se rassure, la facture ne tardera plus a lui parvenir, elle sera sacrément salée, et l’occasion de lui rappeler que les citoyens vigilants, tout autant que les consommateurs contribuables, méritent mieux que du mépris lénifiant et de ces vœux de transparence qu’ils en deviennent translucides à tel point de ridicule, non merci M. Le Préfet , ni ici ni ailleurs, ni en ville ni à la campagne, il est préférable de l’annoncer dès à présent, niet à cette centrale, et d’y perdre du temps à vouloir palabrer, dès lors que les contrats et mises en chantier, seront déjà signés… ! Des citoyens, pas des benêts. Cette mise au secret, de tous ces lieux au détriment des populations dont la Préfecture a en principe pour principale mission de servir l’intérêt général. D’autant que l’argument ne tient pas, pour un soit disant respect des règles de concurrence, le secret des lieux, le Saint Gral pour la centrale mystérieuse et baladeuse. En effet, on peut tout de même s’interroger, de quel intérêt un groupe irait à perdre son temps à sonder et concerter sur les terrains de prédilections de ses autres concurrents directs ? Surtout quand certain sont plus que favorisés. A nous les grands espaces, comment dire, l’État à fait de la place. Er le pire, de brimer, de brider le devoir et droit de chacun des citoyens pour en mesurer les points d’impacts, environnementaux (pollution, consommation d’eau, dépendance accrue du gaz importé à 97%) tout autant que de l’intérêt financier et de la bonne dépense des fonds publics, pour un service de délégation en flux d’énergie électrique, et de participation inversées à payer les privés. C’est la chèvre qui nourrit le chou ! * Caisse des Dépôts et Consignation, celle qui va payer les trous Déxia ..on en sort pas

L’avis K. Guyonvarc'h Membre du Collectif Gaspare et Conseiller Régional UDB

Projet de centrale électrique à gaz dans le Finistère: le préfet de Région raconte des histoires

Voir le médaillon vidéo :

http://www.dailymotion.com/video/xlveyj_conf-de-presse-be-horizons-gaspare_news

Le collectif GASPARE (Garantir l'avenir solidaire par l'autonomie régionale énergétique) a réuni, hier soir à Guipavas, 250 personnes à l'occasion de la venue du bureau d'études Horizons. Ce dernier, qui avait déjà convaincu en 2009 les élus de droite comme de gauche du pays de Saint-Brieuc de s'opposer au projet de centrale de Ploufragan, est le conseil technique de GASPARE. Beaucoup d'informations ont été apportées au public hier soir à Guipavas, informations qui démentent les propos que tient le préfet de Région aujourd'hui en page Bretagne du Télégramme: sur les émissions de CO2 d'une centrale électrique à gaz de 450 MW fonctionnant non pas seulement à la pointe mais en base ou en semi-base (ce qui est prévu dans le "pacte électrique breton"), sur la consommation d'eau, sur la période à laquelle le gouvernement pourra communiquer l'identité de l'opérateur privé qui aura été sélectionné, etc.

Le collectif GASPARE répondra prochainement au préfet de Région, point par point, sous la forme d'une lettre ouverte qui sera transmise aux médias et aux élus bretons.

A noter la présence dans la salle hier soir d'un certain nombre d'élus: Armelle Huruguen, vice-présidente (PS) à l'énergie du CG29, C. Troadec, les conseillers régionaux EELV Anne-Marie Boudou et Yannik Bigouin, Gégé Guen (adjoint au maire de Botmeur et vice-président de la communauté de communes du Yeun Elez, concerné par le site de Brennilis).

K. Guyonvarc'h

* voir notamment à ce sujet le Cr du point-presse du préfet de Région:

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/bretagne/centrale-au-gaz-le-prefet-de-region-s-engage-22-10-2011-1473521.php qui est un modèle de fonctionnement démocratique d'un état hyper centralisé:

1- il faut une centrale - les appels d'offre sont lancés

2- après la construction on vous expliquera comment elle fonctionne !

A propos de la CNDP

Le président Philippe Deslandes de la CNDP est l’étonné tardif des règles qui délivrent l’autorisation et prise en charge d’un débat pour de tel cas , fait mine d’étonnement de ce saucissonnage administratif malveillant, pour la résolution des conformités pour de ce type de dossier ! (voir ci-dessous en annexe). En effet la demande faite par le Collectif Gaspare, appuyé du bureau d’experts HORIZONS de Paris pour la rédaction et l’étude des pièces pour la saisine par la CNDP de ce dossier a été déboutée.

Extrait :

[..//…La Commission rappelle qu’elle considère par ailleurs que le projet d’une centrale à cycle combiné gaz et les projets des réseaux d’alimentation en gaz et de transports d’électricité qui lui sont liés sont artificiellement scindés…//…]

Un déni de démocratie inscrit dans les textes législatifs et administratifs, Le président Philippe Deslandes va consulter le Ministère et La Ministre NKM. Pour une ré-étude et un examen d’application in situ, le retardataire et regrettable mea culpa de l’énarque de la navale, du dialecte technocratique diplomatique. A découvrir seulement aujourd’hui, de l’effet pervers né de l’issue législative pour des textes venant des chambres parlementaires. Une attitude courroucée un peu tardive à mon sens.

La démocratie à la découpe !

Au prétexte et pour simplifier, sans en dénaturer de la triste réalité qui mine la fragilité de ce pays,, et qu’il est aussi délirant que grotesque d’imaginer qu’une CCCG de 450 MW, et selon cette littérature bureaucratique, fonctionnerait sans gaz ni nécessiterait de raccordement en eau (des milliers de m3 /jour –voir le dossier technique), ni de la jonction sur le réseau HT de proximité. Un réseau, il est vrai, géré par RTE pour l’ensemble du réseau électrique national par une filiale privée de l’EDF ! On n’y sort pas.

Des travaux estimés à plus de 130 millions d’euros par le BE HORIZONS rien que pour ce gazoduc, sans que personne ne puisse à cette heure en déterminer le prix réel, ce avant l’achèvement des dits travaux, la particularité de cette profession bien connue pour sa facilité d’obtenir des dépassements de budgets ( voir la note en encadré ci après). Plus de 130 Mds d’euros et additionnés aux montant des travaux sur le site de plus de 10 hectares de terrain, au lieu précis de cette future centrale à gaz. Des éléments insécables techniquement pour un montant total qui logiquement dépasse le seuil légal inscrit dans la loi, pour la délibération automatique de la prise en charge et de l’organisation du débat par la CNDP, avec pour préalable, l’arrêt immédiat de la procédure en AO. Et pourtant des investissements techniques lourds, plus que nécessaires et indispensables pour alimenter en gaz cette unité de 450MW et de pouvoir la délester par la suite ; des puissances électriques qui en sortiraient, si par malheur elle venait à en produire un jour.

En effet, ces lourds investissements en infrastructure gazoduc et selon l’endroit « choisi en privé », seront commandés par cette filiale de GDF SUEZ pour la plus grande partie gazière, cette société liée à l’État par un contrat de service public pour la distribution du gaz naturel , du méthane en réalité décompressé et remis à l’état de GN et qui draine à haute pression de 60 bars jusqu’au 300mbar, voir 20 mbar pour le particulier, et ainsi sur tout le territoire national. Des travaux de terrassement et de canalisation sur 100 km annoncés (quelle surprenante précision!), pour ce renforcement au travers de la campagne et dont personne n’en connait le parcourt. Si pour la géographie de cette canalisation, qui du géomètre à nous autres, elle est toujours inconnue à ce jour, il en est tout autre, pour ceux qui seront à devoir à la payer. Un sujet dont les promoteurs de cette CCCG gaz de 450 MW, Jean Yves Le Drian en tète, n’ont pour l’instant que peu évoqué voir pas du tout ! Vers qui est destiné, l’affectation de la charge financière, et qui est le destinataire final de la facture liée aux travaux de ce gazoduc, et pour le service de livraison de gaz à un groupe de statut privé ? Répondront-ils à la question de l’intérêt de notre fond de caisse ? C’est un peu comme si les consommations, électrique et d’eau, du Châtelain du coin, et que désormais, la loi vous obligerait de devoir les lui payer également. Seriez-vous satisfait, d’un tel service aux riches. Pas le moindre bout du début, d’un bout tout petit bout d’explication, rien sur la couleur et la nature du payeur. La couleuvre est si grosse pour ce projet, qu’elle ne restera plus longtemps dans le flou de la discrétion tarifaire. Ils vont le savoir les consommateurs. Le Conseil Régional et l’État devront l’expliquer et le formaliser publiquement. Que les consommateurs seront les malheureux bernés et une fois de plus, les éternels héritiers de cette dette financière à la jouissance des groupes industriels privés : EDF, ou GDF, ou encore ENEL, peu importe le nom. Les consommateurs et clients sont en réalité, les véritables investisseurs et fournisseurs d’argent comptant, mais encore moins des actionnaires à part entière malgré l’évidence par de l’apport de ces fonds structurels d’investissements et en définitif. Car quoiqu’il arrive, a lui seul il devra en assumer les coûts de cet investissement géant. Des frais qui seront répercutés sur les factures de gaz, de tous les consommateurs, diluer l’information tout autant que la lecture de la facturation. Les maîtres mots de la pensée libérale. Rien sur la justice sociale, rien sur le report financier, rien sur l’environnemental, et encore moins de la gravité de la situation énergétique française, dépendante dans tous les secteurs de l’énergie, de 97 à 98% d’importation pour le gaz, 100% pour l’uranium et le pétrole. La balance commerciale déficitaire et tributaire de régimes politiques autoritaires, quel bel avenir. Pourtant, selon les hypothèses jointes en annexes du Pacte électrique breton et ce malgré la crise de 2008 puis grossissante et plus menaçante encore en 2011, la croissance serait en augmentation chez les bretons, et capable d’un bon de plus de 11% dans les dix années qui viennent, selon les prédications des promoteurs de cette CCCG. Disparue la crise ! Un véritable Saint Sauveur, le bien nommé Nominoë. La stratégie du lobby gazier, pour couvrir le scandale de la faillite nucléaire ! La centrale baladeuse du Finistère, en fait partie de la stratégie, et l’accepter en ou ne pas faire BARRAGE à cette construction, serait de mon point de vue, un renoncement en différé à la lutte anti nucléaire contre la centrale atomique projetée durant les années 70 puis 1980 à Plogoff. ! Déjà développé plus haut et en résumé, il faut redire que le complexe de Montoir de Bretagne est le principal producteur d’électricité dans la région Ouest, couplé des centrales nucléaires , de Chinon, Flamanville, mais aussi de l’usine de la Rance et du développement des ENR également. Qui est considérable et loin d’être négligeable ici en Bretagne. Tout un lot de techniques diversifié qui ne demande que de s’enrichir d’une part grandissante des moyens hydro marins, à produire de l’électricité et du bon usage du mouvement perpétuel. Ce qui est également écrit dans le pacte électrique breton, et au point numéro un ! Alors qu’elle est cette stupidité et pourquoi donc commencer par le point numéro trois ? Dès lors, les considérations de découpes administratives exposées pour ce domaine électro-industriel, n’a aucune pertinence et doit cesser immédiatement ! Une insulte à la raison de la réflexion, pratiqué par certains de nos représentants politiques, de persévérer d’en faire l’usage, est le meilleur moyen d’abreuver et d’aggraver la prolifération de la mouvance du populisme, ce dont ils sont le plus souvent les premiers à s’en plaindre par la suite. Des créateurs du monstre populiste et qui s’ignorent, en quelques sortes. L’hypothèse secours gazier au nucléaire. Pourquoi donc, cette recrudescence venant de toute part des groupes énergéticiens privés nationaux et internationaux ? Des multinationales qui se proposent au Ministère de l’industrie, de leur bon concours pour vendre ces unités de production d’électricité au gaz, dont les puissances avoisinent les 450MW par unité. Par ailleurs et plus largement, de repenser à une alternative CCCG / EPR ou PWR en vue d’une sortie rapide du nucléaire, ce qui, serait une grave erreur, à mon idée la charrue avant les bœufs. Un scénario qui a été souvent envisagé il y a de cela quelques années. Ne soyons pas dupe gardons prudence et méfiance de la diplomatie soft pro gazière qui serait antinucléaire ! J’ai pour mémoire, ce que déclarait Jean Yves Le Drian :

« La page Plogoff est définitivement tournée », à un ou deux mots près

À ce sujet et en résumé, ce qu’il ce passe pour le gaz en international, et ce qui confirme les ambitions de fournisseur en énergie primaire, le négociant fournisseur de gaz qu’est devenu désormais l’EDF ! Qui dit l'avocat du diable ! CQFD A mon sens, il me semble évident que la multiplication de projet de ces CCCG , est liée au vieillissement du parc nucléaire. Dont le taux de disponibilité avoisine environ les 75% actuellement. Pour un taux qui atteignait dans les meilleures années plus les 85% et au maximal 90% à la naissance du parc, les glorieuses. Au passage et en bref pour comparer ce qui est comparable pour le rendement de ces machines, doit ce faire sur tout au long de l'année : étant que le R nucléaire = 30% calculé par la thermodynamique multiplié par le vecteur temps de fonctionnement du réacteur, ce qui réduit encore le médiocre rendement des chaudières atomiques qui à légal de l’éolien, lui crédité d’un taux avoisinant les 25 à 30% ! Quand par ailleurs l'intermittence de l’éolien est mit sans cesse en évidence comme étant son défaut majeur de rentabilité ! Il faut le rappeler, cette disponibilité ne pourra plus être au-delà de ces chiffres, ce qui va encore diminuer pour atteindre les 70% puis 65 % pour toujours l’encore moins dans les 10 ans à 15 ans qui viennent. Ainsi les prolongements de fonctionnements accordés aux visites décennales de l’ASN, sont à craindre. De plus le pré rapport de M. GOUA, à propos de 750 milliards d’euros en estimation de coût pour le démantèlement de l’ensemble du parc de l’EDF, des sommes colossales qui vont certainement forcer les comptables à les réaliser, pour faire produire 20 ou 30 ans de plus les réacteurs nucléaires, quitte à les mettre au bas régime, tous à 20% de rendement pour longtemps, user jusqu’au bout du bout, pour payer les démantèlements, tout en acceptant de fait la perte de disponibilité. Elle qui serait compensée par le rajout d’une trentaine ou quarantaine de ces CCCG. Un choix sélectif au meilleur prix, sur le lot des soixante projets qui sont présentés actuellement au Ministère de l’Industrie. Aussi, l'annonce de EDF de rénover pour 600 millions d'euros par réacteur, est de mon avis une intoxication médiatique, mise en scène en surenchère. Premièrement par Gadonneix, qui avait estimé avant son départ , cette rénovation pour 300 à 350 millions d’euros de travaux par réacteur, puis de nouveau par Henri Proglio, dès son arrivée à la commande de l’EDF, il en en avait gonflé le chiffre à 600 millions d’euros, une annonce surprenante et inaccoutumée pour ce type de travaux dans la grande maison EDF, alors pourquoi donc l’avoir tant médiatisé ? Il y en aurait pour 35 milliards d’euros et au total ! D’une part, EDF qui est très endetté, est de plus obligé de rentrer au capital d’AREVA, afin de reprendre la main sur la filière d’excellence industrielle nationale , mais surtout pour tenter de sauver ce qui peut l’être, il n’est pas idiot de penser, qu’il n’en n’ont pas les moyens financier. 600 millions d'euros par réacteur nucléaire ? Et au delà de ces considérations financières, des travaux de toute façon irréalisables techniquement sur la majorité des engins de 900 MW. Et dans le pire des cas, un chantier inchiffrable à cette date, car jamais exécuté a cette échelle. Quand d’un 'autre coté, une CCCGaz, le prix avoisine les 350 millions euros pour une unité de 450 MW , le neuf en bon calibre, le ½ des PWR de 900 MW et couplé en complément de la décadente production nucléaire ! Les politiques et la haute fonction publique, ont fait leur choix. Dette publique et faillite financière du nucléaire, qui de plus sera ainsi cachée, la manne en panne. Même l’EDF, (85% à l'état), qui est doublement concernée, d'autant qu'en échange et pour se refaire, la direction stratégique du groupe a misé et prit des parts sur les gazoducs internationaux, ainsi en libérant une partie de son marché intérieur pour suivre l’idéologie de la loi NOME, et simultanément tout en se plaçant en amont de la chaîne du processus énergétique international, la perfusion permanente. Ce qui est en construction. Concernant les prises de participation de l’EDF et de GDF SUEZ sur les gazoducs internationaux :
  • EDF a 15 % des parts sur le Southstream. (Majoritaire Gazprom).GDF SUEZ a prit des participations sur le gazoduc Northstream (à hauteur de 7% avec d’autres groupes occidentaux, ici aussi Gazprom est encore majoritaire). Nabucco est par contre un gazoduc à investissement Européen occidental, comprenant la Turquie, la Roumanie et la Hongrie, l’Autriche et d’autres pays limitrophe également, pour drainer le gaz venant de l’Asie centrale ...
EDF à donc intérêt d'avoir des clients au bout du tuyau ! (ENEL ou les autres), vendre du gaz pour ces CCCG en béquille de secours, ce pour aller au plus loin dans le temps avec ces engins PWR ! L’ASN pourra alors valider de cette manière des 10 + 10 ans, avec des fermetures techniques plus longues et récurrentes, jusqu’à l’usure totale, ou qui sait, l’accident magistral ? Une CCCG + 1+1+ etc ! Ainsi, le rajout d’unité CCCG /Réacteur, cela fait deux fois moins cher que ce bidonnage rénovation à 600 millions, l’argument qui sera ressortit le moment venu pour faire accepter un partie de la doctrine qui se met en place, en ces mois d’après Fukushima, dans les couloirs de l’État. Car de nous dire qu’ils se seraient trompés, jamais de cela ils ne vous le diront…Oh que non, jamais de jamais ! L'Europe libérale à décider ainsi, mise en place de la libéralisation du marché de l’électricité, privatisation de tous les métiers de l’industrie de l’énergie, loi Nome et combien même les 3 milliards d’euros de travaux sur les infrastructures (estimés par le BE Horizons) ou les gazoducs nationaux. Des montants qui ne les choquent pas le moins du monde, et sont de loin pour l'ensemble de ce complexe plus accessible, du bidonnage à 35 milliards d’euros pour la rénovation du parc nucléaire français, . Du gaz et du nucléaire et tant que le consommateur ne sera pas lui sevré ! AREVA a obtenu tout dernièrement une commande pour la fabrication de 22 des 44 échangeurs primaires pour les réacteurs PWR de l’électricien EDF ! Un chantier franco français qui ce chiffre à 1.5 milliards d’euros au total dont 750 millions pour l’atomiste fabricant de chaudières nucléaires ! On ne s’en sort pas, mais nous sommes très loin des 35 milliards d’euros annoncés avec fracas, par la troïka ! Une hypothèse, non pas une certitude.. Patrig K le 24.10.2011

Annexe à propos de la saisine.

Saisine déboutée par la CNDP contre une CCCG 450MW dans l’aire de Brest.

Le président de la CNDP saisi le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement de cette question.


Lagazette des communes: CNDP & CCCGaz 450MW Brest AIRE

Extrait de l’avis du Président de la CNDP Philippe Deslandes

Projet artificiellement scindé - « Pour de tels projets les seuils relatifs aux bâtiments et infrastructures sont trop élevés et interdisent dans les faits sa saisine obligatoire ou facultative,… » Commente le président de la CNDP, Philippe Deslandes. La Commission a saisi le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement de cette question. « La Commission rappelle qu’elle considère par ailleurs que le projet d’une centrale à cycle combiné gaz et les projets des réseaux d’alimentation en gaz et de transports d’électricité qui lui sont liés sont artificiellement scindés. »

L'intégral :

Centrale de gaz de Brest :

La Commission nationale du débat public n’organisera pas de débat

Le 5 octobre 2011, la Commission nationale du débat public (CNDP) a écarté la demande de saisine d’un collectif d’associations au sujet de la construction d’une centrale à gaz à cycle combiné de 450 MW dans la région brestoise.. Soutenu par le président du conseil général du Finistère,

  • 15 communes,
  • 4 intercommunalités dont Brest Métropole Océane,
  • Et le collectif d’associations Gaspare
…avait saisi, le 11 août, la Commission nationale du débat public (CNDP) au sujet de la construction d’une centrale à gaz à cycle combiné dans la région brestoise, projet dont le cahier des charges a été publié, le 27 juin, par Commission de régulation de l’énergie. Seuil de 150 millions d’euros - Le collectif Gaspare a évalué, globalement, à 155-220 millions d’euros la construction de la centrale, des infrastructures de raccordement électrique et du gazoduc de 100 km [1] nécessaire à son approvisionnement. Or, la CNDP rappelle que la saisine est facultative si le coût des bâtiments et infrastructures dépasse le seuil de 150 millions d’euros ; elle observe aussi que « le coût prévisionnel des bâtiments [2] et infrastructures, qui détermine les conditions de la saisine de la Commission, ne sera connu qu’à l’issue de l’appel d’offres [3] ». Ces deux arguments écartent la recevabilité de la demande des associations finistériennes. [4] Projet artificiellement scindé - « Pour de tels projets les seuils relatifs aux bâtiments et infrastructures sont trop élevés et interdisent dans les faits sa saisine obligatoire ou facultative, commente le président de la CNDP, Philippe Deslandes. La Commission a saisi le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement de cette question. La Commission rappelle qu’elle considère par ailleurs que le projet d’une centrale à cycle combiné gaz et les projets des réseaux d’alimentation en gaz et de transports d’électricité qui lui sont liés sont artificiellement scindés. [5] Gaspare juge cette décision « incompréhensible » et contraire à la convention internationale d’Aarhus de 1998 sur l’accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement. Le collectif regrette aussi que deux collectivités de communes aient délibéré favorablement à l’installation d’une centrale sur leur territoire, « pour l’une dans la précipitation et sans aucun débat préalable avec la population (Communauté de communes du Pays Glazik) et pour l’autre sans même avoir inscrit la question à l’ordre du jour de ses travaux et en se réunissant à huis clos (Communauté de communes du Yeun Elez) » dans les locaux d’EDF. 4 candidats et 11 sites -Le 28 septembre, la préfecture de Bretagne a fait savoir que « quatre candidats ont déposé une liste de sites prospectés et sont engagés dans le processus d’appel d’offres. Au total, onze sites font à ce jour l’objet d’études par les candidats. » En ce qui concerne le débat public la préfecture a fait savoir qu’un « ‘question/réponse’ ouvert au public sera prochainement mis en ligne sur le site des services de l’Etat en Bretagne. » Le projet de centrale de Brest fait partie du « pacte électrique breton », signé par Jean-Yves Le Drian ( Le VRP Gazier) , président du conseil régional et la préfecture de région, en décembre 2010. Ce « pacte » doit permettre à la Bretagne de réduire sa dépendance* électrique.

Notes :

[1] Comment l’État peut-il offrir 100Kms de canalisations gaz à un groupe privé, pour un avant projet d’une usine à gaz, et en AO à concepteur, sans en connaitre le lieu à ce stade du projet ? Le raccord sur l'existant, étant à forte chance, du coté des environs de Lorient ...

[2] Pour ce qui est des bâtiments, pour des travaux de génie civil et aménagement sur zone, les ratios sont connus, les dimensionnements ne peuvent variés du simple au double, les équipements industriels de même, et pour ce type de technologie.

Mon avis technique en chiffrage à ce propos, avec réserves. Contrairement à l’ensemble de l’opération liée aux bâtiments , équipements industriels et infra structures locales du site de l’usine , ce complexe dit « hors sol », ou les chiffrages avant projet sont crédibles ( quand y a pas de trafiques) , étant qu’ils ne sont pas soumis à des contraintes de terrain, et de données inconnues. En BTP, les couts en ratios, se ressemblent la plus par du temps, avec des variables peu importantes.(déjà dit). Ce qui n’est pas le cas pour ce type de travaux de terrassement nécessaires pour cette canalisation sur des longueurs de 100kms annoncé, le parcourt étant en plus à ce jour inconnu, de même le plan d’ensemble CCCG, est au planning général « hors norme », la charrue avant les bœufs, rien de nouveau, certes vous le saviez.. Mais important à mes yeux, suite a ce refus CNDP. Pour les devis en TP terrassement et de cet ordre de grandeur, il existe en effet une particularité, qu’il est utile à faire connaitre entre vous, c’est que les bordereaux de prix, sont présentés sous une forme différente, que les devis de travaux BTP, ou les marché sont signés au forfait. Un prix global pouvant être déterminé avec une relative précision. (Les avenants aux marchés, recadrant les modifications ou adaptation, d’ailleurs en AO pour exécution, le % des travaux supplémentaires sont régis par les textes) Pour les TP et VRD (voirie réseaux divers) , les devis comportent une estimation globale , avec des prix de détails particuliers, étant que les couches de terrain à traverser, combien mm les géologues connaissent les matériaux sur ces zones , mais d’une façon empirique . D’où l’existence de prix de détail qui seront par la suite appliqués, seulement après travaux, les factures sont rédigées en fonction de la réalité du terrain Aussi les relevés réalisés en suivis de chantier servent à en déterminer les situations de travaux (mensuelles le plus souvent) et à l’avancement. Le jargon dit « récolement » pour les plans et des métrés contradictoires sont faits « in situ », en présence des représentants de l’entreprise et du Maître d’Ouvrage, ce durant toute la phase du chantier. En résumé, le coût définitif, ne sera connu, que lorsque les travaux seront achevés. Les prix de détails, présentés aux devis en AO, servant de base pour en déterminer le montant, avec réactualisation si besoin (encore des formules empiriques de l’ENA !) Exemple, prix de détail pour : Tranchée pour des terrain sablonneux, schisteux, calcaire, rocaille diverse, fond fouille en purge de mauvais matériaux, minage de rochers, etc. Des variétés géologiques nombreuses, dont la Bretagne est parmi les régions françaises, l’une des plus fournies en particularités (un vieux massif montagneux plus ancien que les Alpes, datant de l’ère tertiaire) [3] La CNDP (tout au moins sur texte) oubli lui aussi de scindé son propos ! [4] Pourquoi, tout à coup cette saisie du Ministère de l’Environnement ? D’autant plus que le vrai faux courrier du 2 septembre 2011, faisait déjà état du refus d’organiser le débat contradictoire ! Et de le financer ! Une pirouette à gagner encore un mois, tout simplement. Pour adoucir et calmer les esprits ? [5] …//…sont artificiellement scindés…//… Je m’interroge de sa soudaine trouvaille ! Car avec un tel parcourt professionnel, de constater cela le jour du délibéré de cette commission, qui a entériné cette décision délirante. Ou alors, c’est peut être tout simplement qu’il venait de prendre sa fonction a la tête de la CNDP le 2 septembre 2011… […La Commission a saisi le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement de cette question….] Retour à l’envoyeur ! Extrait des critères ici pour ce projet CCCG 450 MW dit dans l’AIRE de Brest. La liste des catégories d'opérations relatives aux projets d'aménagement ou d'équipement dont la Commission nationale du débat public est saisie de droit en application du I de l'article L. 121-8 est fixée au tableau ci-après. Le maître d'ouvrage ou, lorsque celui-ci n'est pas désigné, la personne publique responsable du projet saisit la Commission nationale du débat public en lui adressant le dossier prévu au deuxième alinéa du I de l'article L. 121-8. Extrait des critères ici pour ce projet CCCG 450 MW dit dans l’AIRE de Brest. Et concernant les raccordements de cette usine à gaz. 4. Création de lignes électriques.Lignes de tension supérieure ou égale à 400 kV et d'une longueur supérieure à 10 km.Lignes de tension supérieure ou égale à 200 kV et d'une longueur aérienne supérieure à 15 km. 5. Création de gazoducs. Gazoducs de diamètre supérieur ou égal à 600 mm et de longueur supérieure à 200 km. Gazoducs de diamètre supérieur ou égal à 600 mm et de longueur supérieure à 100 km. 11. Équipements industriels.Coût des bâtiments et infrastructures supérieur à 300 M€.Coût des bâtiments et infrastructures supérieur à 150 M€.Philippe DESLANDES, son profil… [depuis Wikipédia] Président de la Commission Nationale du Débat Public Ancien élève de l’École NavaleAncien élève de l’École Nationale d’Administration (promotion Pierre Mendès France)1988 : Directeur de la Sécurité Civile1989-1993 : Vice-Président d’Alcatel Trade International1994 : Préfet d’Eure-et-Loire1995 : Préfet du Val d’Oise1998 : Conseiller du Gouvernement pour l’Intérieur de la Principauté de Monaco2006 : Préfet de la région Champagne-ArdennAutres articles sources. Rejets radioactifs: de drôles d'arrangements à la centrale de Dampierre Médiapart le 12 octobre 2011 | Par Jade Lindgaard http://www.mediapart.fr/journal/france/101011/rejets-radioactifs-de-droles-darrangements-la-centrale-de-dampierre Extrait … […//.. Mais pour Jérôme Schmitt, délégué Sud-Energie à Dampierre : «Réglementairement, il n'y a pas de souci. Le problème est philosophique.» En arrêt de tranche, le rythme de travail est très, très intense, et la pression maximale sur les agents. Car chaque arrêt fait perdre des millions d'euros de chiffre d'affaires à EDF. Le dernier arrêt de la tranche 3 a duré 41,5 jours, soit environ un mois et demi. Chaque tâche à accomplir est chronométrée sur un planning d'arrêt de tranche très précis. «Tous les jours, on nous dit "on a deux jours d'avance", ou "trois jours de retard" », raconte un agent. La note du chef du service «conduite» de Dampierre, Marc Feaugas, indique d'ailleurs que la gestion des iodes a eu un «impact sur la durée de l'arrêt». En pleine phase d'évaluation de sûreté des installations françaises, «évaluations complémentaires de sûreté» initiées à la suite de l'accident de Fukushima, ces anomalies révèlent la fragilité des critères de sûreté de l'atome. Modulables par l'exploitant, les seuils d'alarme apparaissent comme des critères bien relatifs du bon fonctionnement des centrales. …//…] Le plan secret d'Areva pour se restructurerL’Expansion : Charles Haquet - publié le 18/10/2011 à 18:01 http://t.neolane.ger-services.net/r/?xtor=EPR-175-[XPN_18h]-20111018--43579566@163097655-20111018191556&id=h3e3049d7,9b8ac37,9b8ac41 Extrait … […//.. 2- Gisement d'uranium namibien : tout est stoppé Au siège du groupe nucléaire, on s'interroge beaucoup sur l'avenir de l'activité minière, récemment filialisée. Dans l'idéal, il faudrait investir plus de 2 milliards d'euros dans cette activité très capitalistique. Hors de question dans le contexte actuel, où l'on cherche à réduire les investissements. Certaines mesures auraient déjà été prises. Le démarrage de l'exploitation du gisement d'uranium d'Imouraren, au Niger, serait reporté après 2013. Plus grave, il est fortement question d'annuler le projet namibien de Trekkopje. " Nous devons nous adapter à l'évolution de la demande mondiale ", dit-on, en haut lieu, à Areva.…//.. 3 - L'ingénierie va être préservée Quid, maintenant, de la fabrication des cuves de réacteurs, le coeur de métier d'Areva ? A priori, cette activité sera moins touchée que les autres. Il faut dire que l'appel d'offres d'EDF, tombé ces dernières semaines, arrive à point nommé. L'électricien français doit en effet renouveler les 44 générateurs de vapeur de ses centrales françaises. Un marché de 1,5 milliard d'euros, qu'Areva a pu capter en partie. L'industriel en produira un peu plus de la moitié. Un vrai bol d'air, alors que les projets de contrats de réacteurs EPR subissent revers sur revers. Reste le Royaume-Uni, où l'électricien EDF envisage de construire plusieurs EPR. Encore faut-il pouvoir les financer. Là aussi, le programme prend du retard. "Au moins un an", dit-on à Areva.…//…]

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