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Billet de blog 2 novembre 2012

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Un appel d'un honnete homme au peuple malgache Professeur en médecine

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EDITORIAL

Mes chers compatriotes,                                                                                                                                           En tant que citoyen lucide, enseignant les maladies mentales, et sociales, mais surtout en tant que responsable politique, il arrive un moment, où la situation vécue par le peuple, n’autorise plus un silence complice.

Dans mon communiqué du journal MIDI  Madagascar du 13/08/2012, j’ai proposé à M. Andry Rajoelina, Président illégal de la Transition, et devenu, par la suite, illégitime, d’opter pour l’une des deux  alternatives suivantes, pour sortir le pays de l’impasse :                                                                                                                                     - soit de réitérer son annonce officiel de 2010, devant la Communauté internationale, de ne pas se présenter aux présidentielles de la IVème République. Dans ce cas, option la plus raisonnable pour quelqu’un qui veut être considéré  comme un chef d’Etat, il peut rester à la tête de la Transition, pour préparer une élection fiable. u coup, l’amnistie, et le retour de Ravalomanana ne poseront plus de  soit de démissionner, s’il a l’intention de se présenter, pour ne pas être juge et parti. 

                                    Dans le cas où il rejette ces deux solutions, j’ai proposé que les corps organisés (armée, société civile, chefs religieux, grands commis de l’Etat, syndicats, presse…) qui se sont toujours considérés comme des forces potentielles, prennent leur responsabilité, car un pouvoir de fait, peut être remplacé par un autre pouvoir de fait... La Communauté internationale n’aura rien à dire, étant donné, que jusqu’à présent, elle n’a rien réussi, passant son temps à chercher un compromis, entre les principes qu’elle impose comme « normes », et le « real politik », guidé par  les intérêts propres de ses pays membres.  

                                    Malheureusement, ces forces potentielles n’ont pas réussi, jusqu’ici, à ébranler Andry Rajoelina, qui les narguent, et continue ses activités ludiques… Que reste t-il donc à faire, face à son arrogance, et au dépérissement inexorable du peuple malagasy ? Voici quelques faits intolérables, qui se sont déroulés dan la Grande île, depuis l’accession de Andry Rajoelina au - absence d’Etat tout court : insécurité urbaine (attaques à mains armées, de banques, de domiciles privées… voire de policiers armés, en plein jour…), et rurale (phénomène « dahalo », avec des meurtres massifs d’hommes, des vols massifs de bovidés, des razzias de tout un village, des migrations forcées).   

  - crime contre l’Humanité : dans le journal MA Laza N° 2393 du 31/10/2012, les atrocités commises par les forces de l’ordre mandatés par Rajoelina (mutilations, décimation de la population de villages entiers, sur simple délation… ) donnent le frisson- répression populaire musclée : hier des éléments armés jusqu’aux dents, ont attaqué les étudiants, réclamant leur bourses, jusque dans l’enceinte universitaire, tandis que la police communale se met, tous les jours de marché, à saccager, à cœur joie, l’étal de pauvres marchands,  Pauvres généraux, officiers, et troufions, qui se trompent d’adversaires, pour défendre leur maître !                       

 - corruption étatisée, pillage massif de nos richesses (dénoncé par l’ex-Président de la République Zafy Albert, par le Tangalamena Zakariasy, par les chroniqueurs de Free-FM, pourchassés par le Régime), engagement de contrats incompatibles avec la mission du gouvernement de la Transition, emprisonnements et séquestrations arbitraires…                                                                                              Pendant que le peuple crève à petit feu, Rajoelina se déplace à l’étranger, pour défendre son siège et ses intérêts, avec son jet privé, et distribue  des dizaines de millions d’ariary à des joueurs, comme si la population pouvait calmer sa faim avec des spectacles !

Chers compatriotes, je lance un appel solennel, pour ceux qui sont encore aptes à compatir avec le malheur de nos compatriotes, et à penser à l’avenir de notre Patrie.

                       La société malagasy est profondément malade :

      - unissons nos efforts pour faire pression sur l’ONU, afin qu’elle constate cet état de « peuple en danger », et qu’elle prenne ses responsabilités, en tant qu’organisme de recours, pour un pays en faillite.            

        Ni l’armée malagasy, ni le FFKM, ni les magistrats, ni La SADC ne sont plus d’aucun secours, car incapables de neutralité, et soucieux de défendre leurs intérêts.             

     - préparons nous à défendre nos votes, car les élections n’ont été jusqu’ici que des moyens pour légitimer le pillage des pays prédateurs, et de leurs hommes de mains nationaux.

En ce qui concerne le futur, le Parti GASIKARAKO a un projet de société, pour l’après-crise, mais pour le moment, affrontons ensemble cette situation gangréneuse.

      Nous, qui sommes sur place, attendons beaucoup de vous, membres de la diaspora, car les malagasy à Madagascar se trouvent, pour le moment, à l’échelle la plus basse de la pyramide de Maslow, et sont encore très faciles à tromper par les quelques « kapoaka » de riz, et par du cirque !

Ensemble, nous en sortirons.

Le Président du Parti GASIKARAKO

Professeur  ANDRIANTSEHENO Marcellin

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