Représentants de la Communauté Internationale, vous avez voulu des élections, maintenant il vous faut assumer, vous avez toujours négligé les appels que moi et bien d'autres vous ont faits pour éviter de vous mettre dans une situation insolutionnable, suite aux résultats prévisibles de ces élections: comment avez-vous pu, accepter de mettre autant d'argent au pot de la CENI-T, sans auparavant nettoyer les bases de l'Etat, changer la transition, auditer la véritable situation de cet Etat, qui n'en était plus un ? Maintenant vous avez un Président élu, bien ou mal il est élu, alors qu'attendez-vous pour dire à toute cette frange de voyous; PARTEZ sinon nous agirons.Oui, Mesdames, Messieurs de la Communauté Internationale, vous serez obligés d'intervenir, mais je crois que les exemples du Mali, de la RCA et bien d'autres ne vous font pas réflèchir. Vous assistez en ce moment à la mise à genoux du nouveau Président,par le jeune coq, ses députés "Mapar" qui veulent nommer un Chef de Gouvernement, non point pour servir le Pays, mais pour se servir aux frais de la Princesse et sur le dos du Peuple? Pour preuve, un groupement le "MAPAR"crédité de 49 élus, ose proposer Christine Razanamahasoa,qui a ouvertement faciliter les affairistes et combinards,parvenus calculateurs qui cherchent à la pousser au devant de la scène pour les besoins d’une cause inavouable parce que difficile à avouer. Que le groupement Mapar qui se montre très exigeant quant à la concrétisation des articles de la Constitution sur la procédure de désignation du nom du Premier ministre, le vrai problème de la gouvernance n’est pas à ce niveau.Le drame de tout le peuple est ce déficit caractérisé en matière d’honnêteté et fiabilité politique au niveau des acteurs politiques. Tous, des véritables girouettes ambulantes évoluant dans les palais d’Etat, les cabinets ministériels et les coulisses du pouvoir, les membres des formations bidons qui se targuent à tort de posséder un statut de parti politique, en fin de compte, ne cherchent et ne veulent que pérenniser une situation de fait sous le règne du favoritisme.
Dans la pratique, la seule culture politique acceptable pour ces ploutocrates en puissance est l’exploitation des prérogatives de la puissance publique au service des intérêts particuliers d’une minorité. Le défunt régime de Transition que le pays venait de vivre, fourmille de multiples exemples de ces personnalités qui, parties de rien, comme on a l’habitude de le dire, deviennent d’une manière « rapide et durable » des fortunés personnages riches à milliards, roulant dans des carrosses de luxe de dernier cri, de quoi rendre jaloux les honnêtes hommes d’affaires qu’ils écrasent sur leur parcours. Au nom du système des relations influentes avec « les bras longs », les décaissements faramineux, les paiements des factures de complaisance sur des travaux et des livraisons fictifs, gonflent les comptes en banque des petites amies et « copains-coquins » des barons du régime.
Et c’est la raison pour laquelle, dans le fond, certains esprits tordus s’entendent pour obliger purement et simplement le Président Hery Rajaonarimampianina à désigner un Chef de Gouvernement marionnette. Rien de plus.Le Mapar souhaite, contre vents contestataires et marées, de vagues changement, une personne comme Johanita, cette ex-ministre de la Santé qui, à elle toute seule, avait enregistré plusieurs centaines de fermeture de CSB II et l’étalage de ces Hôpitaux « conformes aux normes » d’on ne sait quoi. En tout cas, la gestion de ces établissements, des véritables éléphants blancs relève de l’imaginaire et du virtuel… Avec des infrastructures de santé vétustes et mal administrées, l’accès aux soins très ségrégationniste, la candidate proposée ne peut que mener le pays vers un gouffre…Grands de la Communauté Internationale , de grâce, épargnez la population de voir arriver cette personnalité ! Sauf si, on a l’intention criminelle de procéder à un génocide déguisé dans le style AVI…
Andry Rajoelina et ses sympathisants tentent à leur manière de faire revenir aux sources le Président Hery Rajaonarimampianina. Lors de la commémoration des événements du 7 Février, qui s’est tenue, au gymnase couvert de Mahamasina, les discours des ténors de l’ancienne Haute autorité de la Transition semblent prévenir le nouveau Président.L’idée de base est que le Président ne dévie pas de l’objectif initial établi, et de faire pression sur lui pour qu’il « se remette à l’ordre ». « Hery Rajaonarimampianina est issu de la famille », a d’ailleurs déclaré Christine Razanamahasoa, ancienne ministre de la Justice.Le Chef de l’État a brillé par son absence, hier. Un geste qui s’interprète sans nul doute par son envie de se débarrasser du poids et de l’ombre de Rajoelina. Il a, toutefois, envoyé une lettre officielle exprimant son attachement à la commémoration de cet événement. En outre, quelques-uns de ses lieutenants ont été discrètement aperçus auprès des invités, au gymnase couvert de Mahamasina, dont Paul Rabary, Henry Rabary-Njaka et Jaobarison Randrianarivony.Il est, donc, fort probable qu’Andry Rajoelina, même dépourvu de pouvoir, n’acceptera jamais un retour au pays de Marc Ravalomanana. Un retour qui est pourtant inscrit dans la Feuille de route et serait déjà réglé pendant les négociations entre la mouvance Ravalomanana et le parti présidentiel Hery vaovaon’ny Madagasikara.