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Billet de blog 14 février 2014

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Pour relever l'économie de Madagascar, il faut impérativement que la jeunesse et la Diaspora s'engagent: voilà un exemple

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Pour relever l'économie de Madagascar, il faut impérativement que la jeunesse et la Diaspora s'engagent: voilà un exemple

14 février 2014 | Par PHILIPPE DIVAY

Le 14 février 2014, enfin un jeune cadre, diplômé, qui habite hors Madagascar, en France, qui vient simplement porter sa conviction, sa volonté, son courage, pour aider ses sœurs et frères au Pays, qui rêvent de venir au paradis et qui dit tout haut: le paradis il est à Madagascar, notre Patrie, la terre de nos ancêtres, mettons nous tous au travail et si le Président de la République de Madagascar a besoin de lui et de ses nombreux amis, ils répondront d'une même voix: PRESENTS.

Comme j'aime cet élan, celà change avec le credo de toute cette bande de voleurs qui osent encore défier leur Président de la République. Merci pour cet élan et que tout le monde salue le courage ! Communauté Internationale, soyez remerciée c'est votre volonté qui permet ce changement dans la jeunesse, que les anciens prennent en considération cet appel et favorisent l'unité dans l'effort!

Voici son texte :

Il faut éviter la rupture galopante et opter sur la rupture choisie pour mettre en route le changement attendu tout en essayant de favoriser l'unité nationale

Le moment est venu pour que chacun d'entre nous, de près ou de loin, directement ou indirectement, acte pour le réel changement, et participe à la lourde tâche de reconstruction de notre pays.

Prenons les choses en main, et soyons l'artisan du développement de Madagascar de demain.

Tout doit commencer par la prise de responsabilité de toutes et de tous. Tout le monde doit être conscient de la gravité de la situation actuelle, minée par la recherche des intérêts personnels et des intérêts du tel ou tel parti (politique) au détriment des intérêts de la nation.

Hery Rajaonarimampianina, que l'on veuille ou non, est d'ores et déjà, aux yeux de la communauté internationale, le nouveau président de la république de Madagascar élu démocratiquement, et qui a eu leur reconnaissance à l'unanimité.

Il ne faut donc pas faire des amalgames. Pensons positivement, et ne boudons pas du plaisir et du privilège.

L'ouverture est l'une des conditions majeures pour sortir notre pays de cette misère. Ne le mettons pas éternellement en danger. Profitons de cette formidable reconnaissance internationale pour mettre sur pied les réformes qui s'imposent.

Il faut éviter la rupture galopante et opter sur la rupture choisie pour mettre en route le changement attendu tout en essayant de favoriser l'unité nationale.

Oublions l'esprit de division, de clan, et allons bâtir notre pays sur un nouvel état d'esprit ouvert, basé sur la cohésion sociale pour que la richesse issue de la diversité sur le fondement même de notre société soit le moteur d'un développement et d'une mutation durable pour l'avenir de nos enfants.

Le nouveau président Hery Rajaonarimampianina a le profil et les compétences requises pour sortir le peuple de ces cinq années de misère de la transition, mais faudrait-il qu'on lui donne les moyens d'y parvenir ?

Le seul moyen efficace et crédible, c'est le rassemblement et la mise en œuvre d'une politique basée sur des critères qui priment les compétences, la rigueur, la diplomatie, l’adaptabilité, l’intégrité, la réactivité et la rapidité.

Le futur chef du gouvernement, doit donc de facto, être une femme ou un homme de terrain, dynamique, doté d’une haute compétence managériale, maîtrisant le mécanisme économique et connaissant les grands axes de conduite de projet gouvernemental pour mener une vraie politique de développement rapide et innovante.

Il appartient donc aux députés qui composent la chambre basse de montrer un signe de sagesse, de favoriser les échanges et la communication, pour ensemble sacrifier leurs ambitions respectives en faveur de la vraie réconciliation nationale, gage d’un bon départ de la IVème république.

Dany Rakotoarimalala

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