Le pouvoir en place à MADAGASCAR a tellement besoin d'argent qu'il fait tout pour y arriver, RAJOELINA tue les gens et il utilise les DAHALO comme bouc émissaire , lisez la suite , c'est accablant
La situation dramatique à Madagascar depuis janvier 2009 vient de franchir encore une étape supplémentaire dans l’horreur : sous le couvert d’une opération contre les voleurs de bétail, le régime de transition issu du coup d’Etat mène depuis quelques semaines une opération militaire lourde contre les paysans du district de Betroka dans le Sud malgache.
A ce jour 16 villages ont été incendiés, les morts se comptent par centaines et plus de 6000 paysans se retrouvent sans abri et dans l’errance.
Cette opération militaire en cours a pour objectif de chasser les populations de leur terroir par la terreur.
Les ressources minières de cette région, notamment les terres rares, l’uranium, le mica, suscitant bien des convoitises, il devient de plus en plus vraisemblable, selon les témoignages recueillis, que ce crime contre l’humanité vise en réalité à permettre l’exploitation de ces ressources par un exploitant étranger ayant obtenu du pouvoir actuel une énorme concession de dix mille km carrés.
C’est pourquoi, Madagascar Résistance a invité Madame NAIKA Eliane, ancienne Sénatrice, membre du Congrès de la Transition actuel, et originaire du sud à témoigner afin d’informer les Réunionnais dont la majorité a une ascendance malgache sur ce crime contre l’humanité.
Résumé de la Conférence de presse – 8 novembre 2012
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MASSACRES DANS LE SUD MALGACHE : QUI A INTERET A VOIR LE DISTRICT DE BETROKA SE VIDER DE SA POPULATION ?
Déroulement des faits
Mars 2012 : vol de 900 têtes de zébus dans la localité de Mahaly
Juin 2012 : plus d’un millier de bovidés volés à Iabohazo dans la commune rurale de Marovitsika.
Les paysans et les gendarmes lancés à la poursuite des voleurs (Dahalo) ont été attaqués avec des fusils d’assaut faisant 11 morts chez les poursuivants.
Les dahalo lancent un défi en rapportant au bureau du maire de Marivitsika (?) les fusils des gendarmes abattus.
Esira est identifié comme étant le fief de Remena Bila, chef présumé des dahalo.
Septembre 2012 : Les autorités de la transition attendent le mois de septembre (?),
soit 6 mois après le vol à Mahaly et 3 mois après la mort des gendarmes abattus en juin pour réagir.
Une opération militaire commandée (Opération Tandroka) par le colonel Lylison, chef de la Force d’intervention Spéciale (FIS) et non par la hiérarchie militaire habituelle est envoyée dans la région avec de très grands moyens logistiques.
Officiellement, sa mission est de capturer Remena Bila.
la FIS: Force d'Intervention Spéciale : est un organisme illégal, une police politique créée en 2009 après le putsch pour traquer les opposants et dont la dissolution a été demandée par le Parlement Européen et de nombreux diplomates, notamment l’ambassadeur de France.
Depuis et jusqu’à maintenant : de nombreux témoignages font état de massacres de
villageois perpétrés par les militaires.
Le bilan provisoire actuel selon la presse malgache serait de :
· 20 villages incendiés à ce jour, soit environ 8000 personnes sans abri et en errance (50 cases par village à raison de 8 habitants par case),
· des morts par centaines chez les civils (87 morts en une seule journée dans l’opération Tandroka)
1. Pourquoi les autorités de la transition ont-elles attendu si longtemps avant de réagir ?
2. Comment les dahalo ont-ils pu disposer d’un véritable arsenal de guerre ?
3. Qui a intérêt à voir cette région se vider de sa population ?
Et si les vols de zébus et la chasse aux dahalo n’étaient qu’un écran de fumée pour masquer les véritables enjeux vu les très importantes ressources minières de cette région?
En effet, outre les bovidés pour lesquels on parle d’exportation massive de zébus sur pied vers les Comores, cette région regorge de richesses minières : cristal, pierres précieuses et semi-précieuses, terres rares, uranium, souffre, mercure.
· Mahaly et Esira sont réputés pour la qualité de leur cristal
· Pierres précieuses et semi-précieuses
· Terres rares : les terres rares sont particulièrement recherchées actuellement par les industries de pointe et le prix mondial a explosé.
Le régime de transition qui ne devrait s’occuper que des affaires courantes a signé un contrat avec une firme australienne pour l’exportation de terres rares.
Dans ce contrat, l’Etat malgache ne percevra que 2% d’une ressource qui est aujourd’hui la plus chère sur le marché mondial (entre 600 et 900 €)
· Uranium à Maromby (point A sur la carte). Ce site a été équipé d’infrastructures
conséquentes, dont un aérodome.
L’uranium y est exploité par un holding appartenant à Premchai Karnasuta (35ème fortune mondiale selon Forbes) qui exploite également le Mica, la citrine, le cristal et le charbon de terre à Sakoa. Ce holding a obtenu 10 000 km² de concession à Madagascar.
Ainsi, le chaos qui s’installe dans cette région semble bien avoir été voulu et répondre à un plan précis : faire régner la terreur pour chasser la population et permettre l’exploitation des ressources minières.
Les armes de guerre dont disposeraient les dahalo exigeraient une implication de dignitaires de l’Etat assez puissants pour soustraire impunément à l’armée des armes lourdes afin de les armer, et donner ensuite à l’armée le prétexte pour intervenir.
Actuellement, on ne sait qui en réalité détruit les villages et qui sont les victimes des
massacres : paysans ou dahalo ? Des témoignages de plus en plus nombreux accusent les militaires.