l'opinion malgache charge la SADEC et l'ONU de la responsabilité des échecs de la transition, non surement pas le plus souvent , ces deux organismes n'ont été que "tour opérateur"organisateur et fournisseur de l'infrastructure. ce sont l'inculture et l'inconscience de l'écrasante majorité des décisionnaires politiques qui sont responsables de l'absence de réponse à la nécessité d'une gouvernance unitaire et légaliste dans les débats politiques . Soumettre à l'opinion publique malgache le constat des responsabilités de la transition devient un impératif. L'absolutisme de la HAT dirigée par un Président sans scrupules, pouvant aller jusqu'à bloquer pendant de nombreuses années tout progrès vital pour protéger un intérêt personnel est désormais inadmissible.
Le contexte de mise en œuvre de l’assistance de la Communauté Internationale à Madagascar, dans la situation actuelle, devra prendre en compte les risques politiques inhérents à une situation de transition, risques marqués par la fragilité du cadre politique de la transition et le contexte pré-électoral. La vulnérabilité du cadre politique de la transition se trouverait accrue en l’absence de filets de protection sociale, compte tenu de la dégradation des conditions économiques. Il y a de plus de risques administratifs et opérationnels liés aux faiblesses de l’appareil administratif de l’État. L’effet conjugué de la baisse des recettes fiscales et douanières et de la suspension de l’aide internationale aboutirait à une carence dans la fourniture globale des services sociaux de base, à la réalisation des droits humains, à l’augmentation de la pauvreté et du niveau de vulnérabilité des couches les plus défavorisées de la population, de même qu’une diminution du niveau de la préparation et de la capacité de réponse dans les cas de catastrophes, ainsi qu’à l’impossibilité d’entreprendre plusieurs activités de développement et le risque de recours à la violence ne doit pas être totalement écarté. Enfin, la crise politique fait croître l’insécurité dans le pays qui pourra constituer un obstacle à la mise en œuvre des interventions appuyées par la Communauté Internationale La France et les Français sont certes préoccupés par des questions d’actualité graves, telles celles concernant le Mali ou le Mariage pour tous. Il y a cependant d’autres domaines pour lesquels le relais des médias semble insuffisants alors que les enjeux sont tout aussi inquiétants. Ainsi en est il de la situation de Madagascar depuis 4 ans dans une dérive institutionnelle. ........
Ainsi ce pays vit depuis 4 ans dans un blocage politique complet, résultant surtout de la prolongation indéfinie de la HAT donnant l’illusion d’un état de droit grace à un référendum sur une nouvelle constitution précipitament organisée en novembre 2010. Ce dernier a battu des records de d’abstention qui devraient suffire à le discréditer , même si un résultat de 90% nous aurait sans doute également laissés sceptiques. Depuis 2009, la justice, les finances, l’armée, l’appareil gouvernemental de Madagascar sont sous la coupe de personnages ambigus conduits par un jeune aventurier autoproclamé Président de la HAT La confusion règne partout entre le domaine des affaires et l’arène politique. Cette situation sert , comme d’habitude, les interets d’une minorité de nantis , mais a des conséquences économiques et sociales dramatiques pour l’ensemble de la population. On peut s’interroger sur la capacité des autorités de fait à préparer des élections transparentes, puisqu’elles sont issues d’un coup d’état. Les listes électorales et la mise en place de la logistique de cette élection ne font pas l’unanimité.J'invoque maintenant l’avènement d’une Gouvernance Démocratique présidée par une personnalité intègre et compétente reconnue aux niveau national et international qui serait une garantie pour l’organisation du processus électoral et la refondation de la Nation sur des bases pérennes.
Maintenant que DJ ne pourra plus etre candidat, cela n’enlève en rien du fait qu’il n’est pas l’homme neutre, sans parti pris, intègre et compétent capable de mener le pays vers la refondation, l’apaisement et les élections.
Le professeur agrégé de droit international Raymond Ranjeva est la seule personnalité d’envergure nationale et internationale, ayant préparé un programme (Vonjy aina) d’apaisement politique, de refondation et de gestion du processus électoral pour conduire le pays sur de nouvelles bases perennes vers des élections acceptées.
DJ aura beau se démener pour se maintenir au pouvoir. La CI s’ést exprimée sur le Ni Ni. Elle viendra dorénavant appuyer la nécessité de mettre en place une vraie transition neutre et impartiale avec un gouvernement de technocrates compétents sans ambitions électorales.
On peut souhaiter que la CI sorte de l’ambiguité et du double langage qui font le lit de la crise malgache, et continue de manifester d’avantage encore son soutien à ceux qui oeuvrent sincèrement pour sauver une démocratie en péril.
« Etre capable d’indifférence c’est etre coupable de complicité ».Bien que, par principe, je me méfie toujours des formules surtout quand elles sont si joliment tournées, là j’avoue que j’aime bien « Etre capable d’indifférence c’est être coupable de complicité », tant qu’on ne pervertit pas leur sens véritable comme le « philosophe » de pacotille « et non moins » sioniste pur et dur Bernard-Henri Levy en a pris l’habitude (Lybie, Syrie, apologie de la guerre contre l’Irak, etc.)
A vrai dire, on pourrait tout aussi bien appliquer cette sentence à la nation Malgache toute entière « O peuple Malgache, tu as fait preuve d’indifférence coupable pendant ces 4 années de tyrannie.... ».
Ne crions pas victoire trop tôt : le risque est réel de voir le putschiste revenir par la porte de service après que la CI eut finalement trouvé le courage de lui claquer la grande porte au nez. Maintenant que l’ambiguïté mortifère de la position de la CI est levée, les citoyens Malgaches ont un devoir de vigilance accrue !
Ayons le courage d’admettre que si la crise a duré aussi longtemps, c’est d’abord et avant tout à cause de la coupable apathie des Malgaches lors des évènements de janvier-février 2009 et la résignation qui s’en est suivie au cours des 4 dernières années ! Pour aller de l’avant, il est important de tirer toutes les leçons de ce triste épisode de notre histoire, et cela passe obligatoirement pas la reconnaissance de notre manque de courage au début de la crise.Plus dure sera la chute !Rajoelina cherche à instaurer un Madagascar ingouvernable pas de palabre...il doit démissioner....d’autant que personne ne l’a missioné.....!!!sauf les karanas etc..les renégats....les ennemis du peuple..
Albert ZAFY et Raymond RANJEVA doivent investir symboliquement les palais d’état...c’est à EUX d’organiser la suite...
l’armée dans les casernes
les pasteurs dans les églises
les juges au palais de justice..etc...
remettre la Démocratie et la République...debout....!!
attention les tgvistes essaient de peser dans la vie politique...de se montrer incontournables...