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Billet de blog 26 mars 2013

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Tout va pour le mieux à Madagascar: quelques nouvelles pour s'en rendre compte! dites nous ce que vous en pensez

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le parti Matsilo commence à se démarquer du régime transitoire actuel

.

En effet, dans un manifeste publié hier, ce parti politique présidé par Ranjivason Jean Théodore condamne les « pratiques égoïstes, antipatriotiques, anti-démocratiques, mercantilistes, infantilisant le peuple et qui sont dangereuses pour la Nation ». Le manifeste évoque notamment le malaise existant au sommet de l’Etat et qui pèse sur la vie de la majeure partie de la population. Malgré les sonnettes d’alarme déclenchées par les Institutions et organisations internationales, ainsi que les organisations nationales, le pouvoir continue de faire la sourde oreille. En ce qui concerne le domaine économique, le Matsilo estime que le pouvoir en place fait blocage à la reprise des entreprises fermées durant la crise. Sur le plan politique, Ranjivason Jean Théodore dénonce l’inexistence de volonté et de sincérité politique. Même les élections voulues par tous semblent incertaines. Par ailleurs, « le contrôle et le muselage des médias non-gouvernementaux en voie d’ouverture se font par une pratique soi-disant légaliste du pouvoir ».

Suite aux précisions de la porte-parole du gouvernement Elia Ravelomanantsoa qui s’est basée sur l’article 35 du code électoral pour affirmer que la décision du Conseil de gouvernement suffit pour l’entrée en vigueur du décret de convocation des électeurs,

la CENI-T attend la notification y afférente. D’après la ministre Elia Ravelomanantsoa, ce décret tant attendu était sorti le 12 mars 2013. « Suivant l’article 35 du code électoral, on n’a plus besoin de l’avis du Conseil des ministres pour que ce décret adopté en Conseil de gouvernement entre en vigueur », estime la porte-parole du gouvernement.

La présidente nationale du Parti Vert, Saraha Georget Rabeharisoa dénonce des imperfections et des anomalies sur le processus de révision de la liste électorale et la campagne jugement supplétif actuellement en cours.

D’après elle, le bureau des démembrements de la CENIT dans certaines localités est installé dans la propriété de politiciens connus. Ce serait le cas à Andilamena et à Morafenobe. Une situation qui risque de porter atteinte à l’indépendance et à la neutralité de la commission chargée de l’organisation des élections. Toujours dans le cadre des préparatifs électoraux, le Parti Vert dénonce le fait qu’à deux semaines de la date prévue pour le dépôt des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle, toutes les conditions nécessaires pour la tenue des élections ne sont pas encore fournies. En effet, pour l’heure, la CENIT attendrait encore le décret d’application des lois relatives aux élections présidentielles et législatives. Une situation que Saraha Georget Rabeharisoa considère comme de la mauvaise foi des tenants du régime dans la mesure où elle constitue un blocage à la réalisation du travail de la CENIT.

l’approche du dépôt de candidature à l’élection présidentielle, l’on se bouscule au portillon. Une vingtaine de candidats déclarés. Lalao Ravalomanana sera encore à Madagascar pour un temps indéterminé Ainsi, sa présence dans le pays, le 8 avril prochain, date du dépôt de candidature à l’élection présidentielle, est fort probable. Et qui à compter d’aujourd’hui, n’est pourtant seulement qu’à deux semaines. Vu que le Président en exil ne s’est pas encore prononcé sur l’éventuel candidat de la mouvance Ravalomanana, il se pourrait que son choix se porte sur son épouse. Mais cette candidature ne pourrait pas avoir lieu si l’on se réfère aux conditions d’éligibilité qui stipule que « tout candidat doit résider sur le territoire de la République de Madagascar depuis au moins six mois avant le jour de la date limite fixée pour le dépôt des candidatures et être domicilié sur le territoire de la République de Madagascar au jour du dépôt du dossier de candidature ». Or, faut-il rappeler que l’ancienne Première dame a foulé le sol malgache le 27 juillet 2012. Mais elle a été refoulée manu militari. Si l’on prend cette date comme repère pour son arrivée dans la Grande île, cela fait plus de 8 mois jusqu’au 8 avril. Si Lalao Ravalomanana a vraiment l’intention de se présenter à la course à la Magistrature suprême, l’on pourrait soulever le cas de force majeure. Etant donné qu’elle a été refoulée malgré elle du pays, le 27 juillet dernier. Par le fait du prince. D’ailleurs, pour les autres conditions d’éligibilité, elle n’a pas de problème. Pour ne citer, entre autres, que tout candidat à la fonction de Président de la République de Madagascar « ne doit pas avoir été condamné pour crimes ou délits ». De ce qui en découle, sa candidature est possible le 24 juillet. En outre, elle n’est pas privée de ses droits civiques même si elle n’a pas le droit de parler politique durant son séjour dans son pays natal.

En attendant, Lalao Ravalomanana se fait plutôt discrète. Selon un de ses proches, elle se rend systématiquement tous les jours à la clinique des sœurs à Ankadifotsy, pour rendre visite à sa mère Bebe Razay.

Il n'y a toujours pas d'enquête sur les méthodes employées par les militaires dans le sud du pays

. Les forces spéciales envoyées en septembre dernier pour lutter contre les dahalos (voleurs de zébus)Selon certains membres de la société civile et Amnesty International, les forces spéciales se seraient en effet rendues coupables d’exécutions sommaires et de persécutions dans le Sud. Elles se sont depuis retirées de la région, mais l’instabilité perdure. La semaine dernière, au moins 200 bœufs y ont encore été volés.Une enquête par les Nations unies et le gouvernement avait alors été promise. Elle semble avoir été oubliée.

La loi de Finances 2013 a apporté beaucoup de changements en matière de fiscalité. Certaines de ces mesures pénalisent les entreprises, notamment celles des investisseurs étrangers.

Par rapport à la situation fiscale offerte par la loi de Finances 2013, d’après la revue MCI, N°60, des entreprises étrangères partenaires avec des entreprises malgaches, on constate un certain recul. Quelques exemples de mesures qui s’appliquent à ces entreprises pour illustrer ces constats. La première est l’application de l’impôt sur les revenus intermittents aux importateurs non immatriculés, l’obligation de déclaration des sommes versées aux tiers pour les prestataires étrangers n’ayant pas d’établissements stables à Madagascar, l’obligation de déclaration des débours…

Par ces quelques exemples, bien que l’objectif de la direction de tutelle soit autre, beaucoup estiment que les entreprises étrangères qui investissent dans le pays, surtout celles qui s’établissent par le biais d’un contrat de partenariat ou de représentation avec des sociétés malgaches sont mal considérées. La direction générale des impôts a fait savoir dernièrement à la chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo que désormais, les partenaires étrangers sont assujettis à l’impôt sur le revenu, tout comme la taxe sur la valeur ajoutée intermittente, même si l’entreprise n’est pas établie à Madagascar.

Ainsi, l’investisseur étranger, partenaire d’une entreprise malgache et qui ne dispose pas d’un établissement fixe dans le pays se doit de déclarer la TVA intermittente si les biens et services fournis dans le cadre de leur partenariat sont consommés à Madagascar

Air Madagascar est à nouveau dans la tourmente.

Au bord du gouffre financier depuis dix ans et régulièrement critiquée pour son manque de fiabilité et ses tarifs élevés, la compagnie aérienne nationale malgache, en situation de monopole sur les vols intérieurs, est cette fois-ci la cible des opérateurs touristiques. Agences de voyage et tour opérateurs l’accusent de saper le tourisme sur la Grande île.Des changements qui ont des conséquences immédiates pour les professionnels du tourisme, car « des clients ont des parcours complètement modifiés. Et on a quelques annulations, parce que Madagascar est un grand pays, et la connexion aérienne est extrêmement importante. »

C’est bien le coût économique que redoutent ces professionnels du tourisme. Des pertes qui, assurent-ils, pourraient fragiliser encore un peu plus un secteur déjà affaibli par la crise. Depuis 2009, la Grande île a en effet perdu un tiers de ses touristes.

Le tourisme sexuel ternit l’image du tourisme à Madagascar » déclare le ministre Jean Max Rakotomamonjy.

Il souligne, d’un autre côté, que le tourisme à Madagascar connaît actuellement un essor considérable malgré la crise.Les jeunes filles de moins de 18 ans des régions sont les principales victimes du tourisme sexuel. Celui-ci concerne environ le quart des enfants malagasy actuellement. Certains jeunes s’adonnent à cette activité pour la somme de 4000 ariary. Le ministre du Tourisme fait ainsi appel aux parents et aux différentes associations pour la protection de l’enfant. Ils doivent dénoncer ces faits dans les cas où ils en seront témoins. Une campagne de sensibilisation doit également avoir lieu dans toutes les grandes villes du pays et grandes destinations touristiques de l’Île. La population doit comprendre coûte que coûte le danger qui plane sur le tourisme si la prostitution infantile prend de l’ampleur.

COI : Une réunion pour définir un projet de sécurité alimentaire dans l'Indianocéanie

Du 25 au 27 mars, la Commission de l'Océan Indien tiendra une réunion à l'Hôtel Les Roches Rouges à Mahajanga (Madagascar) qui portera sur la sécurité alimentaire et sur l'investissement dans la production agricole dans la zone. Voici le communiqué de la COI:

L'agriculture est un secteur important de l'économie nationale pour les cinq pays membres de la Commission de l'océan Indien (COI) mais elle est confrontée à l'existence de nombreuses contraintes liées aux changements globaux (changement climatique et perte de biodiversité) et aux crises alimentaire et énergétique. Ce contexte a mis en exergue la nécessité pour les pays de l’océan Indien (OI) de développer leur autonomie alimentaire en favorisant leurs complémentarités au niveau de leurs économies agricoles sur certaines filières clés.
Diverses études ont été réalisées, elles confirment que le potentiel est énorme et localisé à Madagascar avec 90% des terres arables de la COI. Le projet visera à augmenter la production de riz, de maïs, d’oignons et de grains à partir de trois régions susceptibles de satisfaire aux besoins des autres îles. Les trois régions d'intervention identifiées à Madagascar sont : Sofia, Vakinankaratra et Menabe.
En organisant la production agricole de la Grande Île, il est tout à fait possible d'approvisionner la région de l'OI et même au-delà.
Les thèmes abordés lors de cette réunion sont les axes principaux du futur projet sécurité alimentaire : promotion de la coopération régionale, intensification agricole et gestion des connaissances, commercialisation et enfin, communication.
Cette réunion réunit la majorité des professionnels de l’agriculture dans l’océan Indien, plus de 120 personnes seront présentes dont : le Ministre malgache des Affaires étrangères, le Ministre malgache du commerce et le Secrétaire général de l'agriculture de Madagascar, le Président de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie de Madagascar, le FIDA, l’Union européenne.
Les axes du futur projet (7 ans) seront définis, les expériences seront partagées et des actions seront formulées pour assurer la sécurité alimentaire de l’Indianocéanie.
Une conférence de presse se tiendra à la COI début avril pour présenter les avancées concrètes du futur projet et les futures actions de la COI."

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