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Billet de blog 26 septembre 2013

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Je participe activement au développement du pays,dixit andry où sont passés ces fourgons?

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merci au quotidien la NATION de cet article

Banque Centrale

Disparition de 232 milliards ?

Il y a maintenant plus d’une semaine, la Gazette de la Grande Ile avait titré à la Une la question de savoir le sort réservé aux 2 fourgons de billets de banque destinés à la Banque Centrale, portés disparus avec les cargaisons. Les supputations les abracadabrantes ont fait le relais des rumeurs en l’absence des réactions officielles, depuis ce scoop de notre confrère.

Pour le commun des mortels, la disparition de 2 fourgons remplis de billets de banque relève d’un tour de passe-passe digne du fameux grand magicien de tous les temps Jean-Eugène Robert Houdin. La nouvelle était tellement stupéfiante que le grand public a mis plus d’une semaine pour s’y intéresser par pure curiosité. On a l’impression de regarder les aventures de Droopy ou de Duffy Duck des dessins animées pour gosses. Parce qu’il n’est pas normal qu’un convoi de cette valeur disparaisse de la sorte dans la nature avec les mesures de sécurité qui accompagnent en principe ce type de transport assez spécial. Plutôt que d’en rire, les gens commencent à se poser des tas de questions sur cette affaire qui dépasse l’entendement. Parce depuis qu’un journal annonce un tel fait, la réaction normal espérée et attendue de la part de tous les responsables, depuis le Président de la Transition, le Premier ministre, du ministre des Finances et budget ainsi que tous leurs collègues qui sont responsables de la sécurité, aurait été de confirmer ou de démentir suivant le cas. Pour justifier ce silence étrange, pour ne pas dire suspect, inutile de se retrancher derrière les soucis prudents d’éviter la panique dans les milieux monétaires et financiers ou encore des précautions utiles afin de mener à bien les enquêtes à faire... S’il était question de 2 boîtes d’allumettes qui se perdent et que personne n’ait pas pris la peine de s’en inquiété, cela va de soit. Mais lorsque le quotidien qui a levé le lièvre, mentionne qu’« il s’agirait de billets de banques fraîchement imprimés à l’extérieur pour remplacer ceux usagés ou détruits à la banque centrale même mais aussi pour répondre aux besoins de l’économie après le retrait de sommes importantes du circuit bancaire à la suite des dispositions contraignantes en matière de dépôt et de retrait », le scepticisme idiot n’est plus de mise. Quoi qu’on dise dans les milieux prompts à minimiser les évènements de ce calibre, quand on y ajoute les « accusations de Patrick Rajaonary qui a étalé au grand jour contre le repreneur de la BNI », au lieu « d’apporter des preuves tangibles, d’autres rumeurs liées à la mort subite de Guy Ratovondrahona circulent dans les milieux politiques, plus particulièrement dans les états-majors politiques des candidats à l’élection présidentielle », la situation est plus que préoccupante. Il est difficilement acceptable que l’on passe sous silence un évènement pareil. Qu’il s’agisse d’une réalité ou simplement d’une fadaise montée de toutes pièces.
Au moment où paraissent ces lignes, pas un des candidats qui prétendent solliciter les votes de ses concitoyens, n’a jugé bon de parler de ces 2 précieux fourgons de la Banque centrale. Pourquoi ? Pourquoi ?... Aucune déclaration, ne serait-ce qu’une petite allusion n’a pu être entendue là-dessus. C’est à se demander vraiment, si tous ces prétendants à la magistrature suprême, ils méritent vraiment qu’on s’intéresse à eux. Aucun d’eux n’a été capable d’avoir l’intelligence de tenir compte des dégâts collatéraux que pourrait provoquer une affaire aussi importante. Et dire qu’ils se vantent tous de vouloir le bonheur du peuple malgache. Il y va de la crédibilité de l’Etat tout entier aux yeux du reste du monde qui assiste avec une stupeur mêlée d’une incrédulité méfiante au spectacle d’un tour de prestidigitation à l’endroit d’un système monétaire et bancaire d’une nation qui n’arrive même pas à sécuriser ses billets de banque à mettre en circulation, alors que les faussaires pullulent d’un bout à l’autre du pays.

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