Le Général Ravalomanana a immédiatement désigné les coupables : « les têtes pensantes des attentats à la bombe artisanale courent actuellement dans les rues ont été identifiées et arrêtées à l’époque. Et ce, parce qu’elles ont bénéficié de l’amnistie et sont malheureusement devenus ministres, membres du conseil supérieur de la transition. A cause de cette amnistie, ces personnes ont encore le sentiment d’impunité et maintenant, ils reviennent à leur mauvaise habitude ».
La Mouvance Ravalomanana. Voilà la thèse émise par le plus grand des Gendarmes, Voyez-vous , cher grand enqêteur quand un vrai policier arrive sur une scène d'un crime, il a trois actions immédiates: 1 -Il fait entourer la scène du crime, pour que la police scientifique puisse travailler sur une scène primaire 2-il fait travailler la police scientifique pour relever tous les indices pouvant apporter une réponse aux recherches 3- il élimine en posant cette question: « À qui profite le crime ? »
Alors, comme le dit si bien,Monsieur Ndimby A," on s’aperçoit que les premiers bénéficiaires ne sont certainement pas les leaders de la Mouvance Ravalomanana, qui ont officiellement choisi la voie de l’opposition républicaine (et du statut institutionnalisé de chef de l’opposition), mais ceux qui ont intérêt à utiliser ladite mouvance comme un épouvantail. Objectif possible : continuer à justifier et à légitimer un leadership au DJ, en resserrant les rangs du clan à pinces autour de lui, à travers l’entretien d’une haine permanente contre Ravalomanana et ses partisans."
Encore une fois, mon Général vous avez démontré votre incapacité intellectuelle de diriger un Corps aussi prestigieux que la gendarmerie .Alors, comme Conan Doyle , nous allons mettre sur la table tous les élèments en notre posséssion:. Le jour même, j'avais dit au Président de la République que les passages de son discours notamment:
Une volonté de mettre fin à la corruption et au détournement des biens et des richesses qui ont eu lieu jusqu’ici, et une ferme mise en garde contre les personnes concernées ;
Une volonté de faire librement le choix de ses collaborateurs, et donc de ne pas être lié par certaines « amitiés » qui peuvent se révéler encombrantes et indignes ;
Une volonté de restaurer la sécurité et l’autorité de l’État, à commencer par la sécurité ;
Une volonté de main tendue vers ceux qui furent les adversaires d’hier (avec à terme un éventuel retour de Ravalomanana ?).
Rien que sur ces points là, on imagine que les premiers qui se trouvent déçus de la nouvelle ambiance qui se profile sont ceux qui espéraient que l’ère Rajaonarimampianina ne serait que le prolongement de l’ère Rajoelina. : Je cite de nouveau NDIMBY:
Qui a intérêt à fragiliser Hery Rajaonarimampianina dès le début de son mandat et lui rappeler qu’il sera obligé de faire avec eux, sinon il devra faire contre eux ? Paramètre essentiel au moment où il y a de fortes manœuvres souterraines pour contrer le MAPAR et ses velléités de nommer le Premier ministre.
Qui a intérêt à discréditer les promesses présidentielles de sécurité données le matin même lors de la cérémonie d’investiture, et à battre en brèche la légalité et la légitimité qu’il vient de tirer des urnes ?
Qui a déjà montré par le passé que la violence était un moyen d’accéder au pouvoir ? Lundi noir, samedi rouge, répression continue etc….
Qui a un ego qui souffre de ne plus être sur le devant de la scène, et qui se sent vexé de la façon dont la communauté internationale déroule le tapis rouge à Hery Rajaonarimampianina, après l’avoir snobé pendant cinq années ?
Qui a un ego qui est obligé de constater que Rajaonarimampianina est en train de réussir à avoir la reconnaissance des opposants, et est en passe de devenir le rassembleur qu’il n’a jamais réussi à être, malgré le fait d’avoir revendiqué (à tort) ce statut pendant cinq ans ?
Qui a un ego qui ne va pas supporter que quelqu’un ait l’envie et la capacité de faire mieux que lui ?
Qui a des fréquentations qui se vantent d’avoir fait usage de violence pour obliger les généraux de l’éphémère Directoire militaire du 17 mars 2009 à transférer le pouvoir à Andry Rajoelina ; et d’avoir la mentalité pour payer des gens afin de mettre une balle dans la tête de chaque membre de la famille de ceux qui s’opposeraient à ses intérêts ?
Quel clan pourrait tirer profit d’une atmosphère de troubles pour éventuellement provoquer un Directoire militaro-civil qui remettrait en selle ceux qui sont en train d’être mis à l’écart ?"
On ne peut c'est vrai aujourd'hui accuser fermement , mais on répond à la question " le crime profite à qui?" non! Contrairement à celui qui s’est empressé d’accuser sans éléments concrets les opposants à Andry Rajoelina, .
L’incident du plagiat de son discours (qui circule sur les reseaux sociaux) montre qu’il y a un pourri dans le milieu. Il ne doit pas être difficile pour le président d’identifier l’auteur de cette malhonnêteté qui ne peut que jeter le doute sur sa capacité à constituer une équipe loyale envers lui..
Continuons de narrer l'écrit de Ndimby "A Madagascar, il y a plus de grandes gueules que de personnes efficaces dans les forces de l’ordre. Se comportant plus en chefs de police politique à la solde de l’Exécutif comme dans les anciens pays de l’Est, certains sont plus performants dans l’arrestation des opposants et des journalistes, que dans ce pour quoi ils sont payés par le contribuable : la lutte contre les bandits. Remenabila et ses comparses, dont les territoires d’action seraient étrangement liés à des zones intéressantes du point de vue minier, courent toujours."
"Hery Rajaonarimampianina doit donc se détacher de ceux qui obéissent au doigt et à l’œil aux apparatchiks de l’ancien régime, et qui lui mangent dans la main et dans le portefeuille."
Car si le Président laisse s’installer une bicéphalie dans l’esprit de certains chefs de l’armée, il va finir comme Jean Omer Beriziky, qui malgré sa bonne volonté, a la plupart du temps été impuissant devant les pitreries de la clique politico-mafieuse au pouvoir durant cinq ans, faute d’avoir su s’imposer.
Toujours de Ndimby "Quelle que soit la réalité, le Président de la République devrait immédiatement faire montre de rigueur et sévir pour affirmer son autorité. S’il y a des oreilles à tirer ou à couper, il ne doit pas hésiter à le faire, même s’il faut aller les trouver chez les lapins. Pour montrer sa volonté d’incarner le changement, il doit exiger que lumière soit faite sur cette affaire, et refuser la facilité des habituels tondro-molotra de la Transition, favorisée par ce que le Président a pointé du doigt lors de son discours d’investiture : la corruption de la justice. On y rajoutera la politisation des forces armées."
Enfin, Hery Rajaonarimampianina doit limoger les enquêteurs qui seraient incapables de faire éclater la vérité sur ce sujet.
Une société n’a jamais évolué sans violence. Le peuple d’Antananarivo n’est pas dupe. Les enqueteurs nostalgiques n’y pourront rien. Le peuple sait qui est le commanditaire de la grenade assassine.Le Président de la République doit maintenant prouver sa capacité à réaliser les termes de son discours