C'était un soir, au crépuscule quand les ombres douces et incertaines, et la lumière mesurée.
Le Président avait le dos au frais (de la Princesse Lilianne? c'est honteux de le penser...), et le sang froid de la fonction.
Le Journaliste avais le dos au mur ("pas vous Monsieur Pujadas, pas vous!")
Le rapport avait tous et tout blanchi en une nuit, jusqu'aux cheveux.
Comme un sage d'apparence, le Président a revendiqué être la victime, une troisième fois, de la calomnie contagieuse, solidaire de son ministre, honnête et victime comme lui ("parfaitement honnête" même.) Y aurait-il des honnêtetés partielles?
Propre victime de sa fonction, et sacrificateur en même temps, autant choisir un bourreau clément, ("pas vous Monsieur Pujadas"... non plus que les "officines") ... un procureur ami sera moins tranchant !
Puis a sonné l'heure de la retraite, des retraites . il faut faire des sacrifices mais il n'y aura pas de victimes ...
Aux marches du Palais, rien de ne sera tranché ni retranché, le couteau glisse de mains en mains. À une commission de la saisir ... un jour...
À la grille du parc, au loin, le coq de France s'endort : c'est un "petit soir" avant le quatorze juillet ... au crépuscule.