Inseme per Bastia, ensemble pour Bastia ... e Per U Puntettu ...
La vague d'autisme qui, doucereusement, presque inexorablement, comme sous le coup d'une malédiction, d'une mauvaise influence, sorte d'influenza - oui, comme cette grippe, vous savez, l’influenza, cette maladie infectieuse fréquente et si contagieuse, causée par trois virus à ARN de la famille des Orthomyxoviridae, Myxovirus influenzae A, B et C, qui touche les oiseaux et certains mammifères dont ... L'être humain, aux affreux symptômes absolument désagréables quand ils se portent sur l'appareil digestif, et, pire encore, grande désolation, sur tout le système intestinal qu'elle, la maladie immonde, vous nettoie et vous récure, de fond en comble, d'autorité, sans crier gare, sans frein, ni relâche, et à un point tel que cela semble inouï que la chose fut possible et en de telles proportions - eh, bien, cette détestable vague d’autisme qui frappe nos politiques est en pleine expansion, éloigne les tenants du pouvoir - Élus, par, c'est le jeu du système, bien vicié, une majorité d'électeurs - bien loin, très loin, à l'opposé souvent de leurs engagements, les leur fait évacuer de vive manière, de façon proprement surprenante, et, semble-t-il, définitivement, leur fait oublier, une fois confortablement, douillettement installés, tout ce dont s'est tissée la relation que ces porteurs encore sains, qui briguaient le plus possible de postes et de responsabilités, pour, d’ailleurs, le plus de temps possible, entretenaient avec le plus d'électeurs possible, jurant sur ce qu'ils avaient de plus cher, promettant à chacun, tout, et, absolument tout ce qu'il voulait entendre, et, qu'il, par millions - combien ? ... Dix millions, comme ça, à peu prés, tranquillement balayés du revers élyséen de la main ! - qu'il entendit, effectivement, de l' Élyséen locataire du lieu - et coutumier du fait - ainsi qu'autres et nombreux représentants de la haute chambre - tous oublieux, en général, des désirs et attentes de ceux qui les ont portés là où ils sont, et, où, s'ils s'entêtent, tous autant qu'ils sont, à ne rien vouloir ni entendre, ni voir, se risquent à ne plus y être du tout, cette vague d'autisme, donc, s’étend, se répand, s'aggrave, s'alourdit, depuis les plus haut-lieux, enfin plus précisément, du seul plus haut lieu, Cinquième oblige, à tous ses dominions où s'applique la loi d'airain du désigné, du notable démocratiquement tyrannique qui fait fi de son électorat, s'en fout pas mal, loi qui s'applique, et, ce, sur tout le territoire, régi, tout à fait comme du temps de l'ancien-régime, quand ne régnait que la loi du seigneur et maitre des lieux, des lieux et des gens, des lieux, des gens et des bêtes, peu soucieux des doléances de ses ouailles, peu soucieux de leur bien-être, de leur confort, de leurs souhaits, peu soucieux et sourd à de ce qui n'est pas son intérêt - quel qu'il soit, et sous quelque forme soit-il -, sourd quant à ce qui le contredit.
Fort de ce droit de cuissage environnemental, où l'on promet quatre places de stationnements et la vue sur la port comme, en d'autres temps toujours d'actualités, on propose à la plèbe honnie des bas-quartiers de la ville du pain et des jeux, la mairie de Bastia accélère les choses, mets de l'argent, davantage d'argent sur la table, et poker d'as pour une destruction historique, sans l'aval d'un ministère de la culture, convoqué ici par la présente, le projet revient vite, bien vite, sur le bureau et en passe d'être avalisé au prochain conseil municipal de la ville de Bastia.
Lundi 6 mai, à partir de 17h30, se tiendra le conseil municipal de Bastia. L'un des thèmes abordés sera encore une fois celui de l’opération de destruction programmée du Puntettu.
" Nous apprenons, comme par un coup de baguette magique, que le budget passera de 10 à 20 Millions d’€ en comptant une estimation du prix des constructions neuves financées par le privé, dont 2.2 millions d’€ pour les 10 logements en accession libre. "
Sachant que la mobilisation est toujours très forte contre ce projet révisionniste d’annihilation d’une patrie de notre histoire millénaire, que près de 2300 personnes ont signé la pétition - 1462 sur internet, 830 sur papier - que notre dernière opération : visite d’ « è case bastiaccie di u 17e seculu » a eu un grand succès, connu un grand retentissement auprès des médias, qui, aussi bien la presse écrite, papier et en ligne, Médiapart compris, que les chaines de télévision, s'en sont emparés, considérant que l’attitude méprisante, scandaleuse de la municipalité qui, par son opiniâtreté à poursuivre cette opération, son refus obstiné d’étudier des alternatives respectueuses de notre patrimoine et de notre culture, la présomption de plus en plus évidente de spéculation immobilière et de chantier juteux pour ses amis sont une insulte à la démocratie, au respect de ce que nous sommes, un aberration économique, sociale et culturelle, le comité de quartier " Salvemu U Puntettu ", tout à sa lutte citoyenne, propose d’organiser très vite la mobilisation générale en vue d’obtenir le plus de monde possible le jour de ce conseil municipal, devant les grilles de la mairie, puis au sein du conseil lui-même. "
M. l'adjoint au patrimoine, après avoir déclaré que le Puntettu était le cacatoghju - WC à ciel ouvert - de Bastia, se gaussa du haut de sa superbe et de sa morgue, de l'action mobilisatrice entreprise et organisée par l'engagement dans la lutte, continuelle, citoyenne et courageuse, et, aux multiplies échos dans la presse, et, auprès d'élus de l'ile, du comité de quartier " Salvemu u Puntettu " pour sauver cet ilot architectural chargé d'âmes et d'histoires, n'eût pas d'autres recours afin d'éviter de reconnaitre le succès croissant de l'opposition des bastiais stupéfaits devant à ce projet, qu'il ne mobilisait que des touristes ... ! Étrange mépris, au travers de ce personnage, de la municipalité de la ville de Bastia, pour ceux là-même qu'elle entend, ainsi, à grands coups de destructions pour un mieux paraitre, attirer, et, sur lesquels, justement, elle compte pour voir fructifier encore son patrimoine.
C'est en ces termes, en des termes semblables, dignes et recherchés, en une langue vraiment tout-à-fait châtiée, que s'exprime la pensée délicate de l'adjoint.
La majorité municipale, dans son intransigeance et son orgueil, dans sa toute puissance annihile l'histoire de la ville et de ses habitants, pour le bénéfice de quelques uns, et, à partir de peu, ce sera à M le Préfet de décider du sort du quartier au sortir de l'enquête publique ... Prochaine ! ...
U Puntettu ... U cacatoghju de M l'adjoint au patrimoine ... Photo Noël 2012
... sous le regard outragé des stucs anciens et chargés d'ans et d'histoire ...
" La mairie veut profiter de l’arrivée du nouveau Préfet pour forcer l’enquête publique que l’ancien Préfet n’avait toujours pas décidé de lancer. Montrons à MM Zuccarelli, maire de Bastia et Rovere, et par la-même occasion, faisons savoir à la préfecture que nos arguments sont bons, vrais et irréfutables. Et engageons nous contre les réactionnaires et démolisseurs qui pensent nous diriger et que nous ne nous laisserons pas faire ! "
Le comité de quartier
Naguère, M Émile Zuccarelli, Maire de Bastia, préfaçait un ouvrage collectif tout à fait intéressant, un catalogue édité par le Musée de Bastia, en 2012, intitulé « Bastia, une histoire revisitée » ISBN : 9782953641325, et, accessible à tous, pour la modique somme de 35 euros, et en faisait le témoignage de « l'investissement passionné de la Ville de Bastia en faveur d'un patrimoine accessible à tous ».
Auquel ouvrage collectif, s’enorgueillissent éditeurs et municipalité, ont donc participé chercheurs, scientifiques, spécialistes en leurs matières de prédilection respectives, ainsi que de nombreux autres érudits.
S'enorgueilliraient-ils, tous, de cautionner, s'il le leur était demandé, la destruction irrémédiable et définitive, décidée par les responsables élus de la mairie de la ville et, aux affaires pour un temps toujours donné, de cette partie la plus ancienne de l'âme de la ville de Bastia. A ces mêmes éminents émérites, dont la liste suit, demande pourrait être faite, et, question posée ...
Quid de la destruction du Puntettu ?
Mmes et MM. ... Francis Beretti, professeur émérite des Universités, président du Centre de recherche Salvatore Viale et de la Société des sciences historiques et naturelles de la Corse, Pierre-Jean Campocasso, docteur en histoire, Marco Cini, maître de conférence en histoire à l'Université de Pise, Elisabeth Cornetto, Conservateur en chef du Musée de Bastia, Marylène Dinelli-Graziani, docteur en histoire de l'art, Audrey Giuliani, doctorante en histoire à la Sorbonne, Sylvain Gregori, docteur en histoire, attaché de conservation au Musée de Bastia, Daniel Istria, chargé de recherche au C.N.R.S, Ariane Jurquet, assistante qualifiée de conservation au Musée de Bastia, Jean-Christophe Liccia, ingénieur et chercheur, président de l'association « Petre scritte » , Joseph Martinetti, agrégé de géographie, maître de conférence à l'Université de Nice, Michel-Edouard Nigaglioni, directeur du Patrimoine de la Ville de Bastia, Caroline Paoli, chercheur, Francis Pomponi, professeur émérite des Univ., Joëlle Lorelli, docteur en éthologie, rédacteur administratif, Paule Ciucci, adjoint administratif, Marie-Hélène Giuly, assistante qualifiée de conservation au Musée de Bastia.professeur agrégé d'histoire, Paule Ciucci, adjoint administratif.
Lundi 6 mai à 17h30, lors du conseil municipal, le dossier du Puntettu ... Prévoyant la destruction d'une grande partie du plus vieux quartier de Bastia ...
Non, aux démolitions et au non-sens historique et économique !
Oui, à une réhabilitation respectueuse de notre histoire et des habitants qui veulent rester dans leurs vieilles demeures.
Le comité de quartier " Salvemu U Puntettu " appelle à un rassemblement citoyen Inseme Per Bastia à partir de 17h, devant les grilles de la Mairie de Bastia, rond-point Noguès ! ...
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