Le magazine Challenges, redoutable relais de propagande gauchiste, comme chacun sait, publiait ce 23 octobre sur son site web cet article titré :
"Taxe sur les transactions financières: jusqu'à 24 milliards à prendre".
De quoi s'agit-il ? Rien de plus que ce serpent de mer dénommé taxe Tobin à l'origine, et que nos gouvernants (mais ceux des autres pays ne sont guère plus hardis) manipulent avec des pincettes, alors que lorsqu'il s'agit de taxer le citoyen ordinaire, ils y vont à la tenaille. http://www.challenges.fr/economie/20141022.CHA9257/taxer-les-transactions-financieres-24-milliards-a-prendre-ou-a-laisser.html
Taxer les opérations financières à l'origine et à l'arrivée de chaque transaction et en priorité celles qui revêtent un caractère ouvertement spéculatif, à savoir celles qui font l'objet d'un aller/retour achat/vente dans la même journée, voire dans la même seconde, grâce au trading à haute fréquence (TTF) piloté par ordinateur, voilà une idée qu'elle serait bonne !
Et pas seulement les titres classiques actions/obligations, mais aussi et surtout certains produits dérivés auxquels personne ne comprend rien, y compris certains DG des banques, et qui, loin de servir l'économie réelle administrée par la banque dite "de détail" (les agences) , n'ont pour vertu qu'enrichir les traders et la banque dite "de financement et d'investissement" (BFI), dont on ne cesse de demander qu'elles soient séparées.
Le Collectif Roosevelt milite depuis sa création pour que cette taxe sur les transactions financières soit mise en place.
11 pays européens (dont la France) se sont engagés à la créer, mais alors que la Commission européenne en avait une vision économiquement raisonnable, les gouvernements allemands et français ont tout fait pour la rendre très peu efficace.
Sapin a remplacé Moscovici, mais on ne voit pas une inflexion de la vision française sur la question.