Cette vision des choses d'un élu se revendiquant "écologiste", M. Pascal Canfin nous donnant une apparence de fibre "sociale" dans le discours surfant sur la vague du travail du dimanche, comme du travail de nuit (et en l’occurrence c'est sur l'affaire du Monoprix qu'il s'exprime) est assez révélatrice d'un ensensemble de contradiction. Quand l'une d'elle existe dans les partis politiques, se voulant conquérir le pouvoir dans une union le plus souvent chancelante (concurrence interne aux partis en lisse, et partisane entre partis oblige)..., pour la gouvernance bipartite de cette 5ène République monarchique..., l'autre finit toujours par apparaître, en fond..., quand leur programme d'austérité, de "rigueur" complexée, n’enrichie que la finance et les rentiers-ères, voulue par eux dans leur majorité et par la finance, inflige toujours plus de souffrance et de sacrifice aux peuples et surtout au plus modestes.
Et dans cet exemple du travail la nuit, comme le dimanche dans une autre mesure, et la déclaration de M. Canfin toutes ses contradictions apparaissent comme des évidences..., en soulignant une de ses ultimes conséquences économico-sociales des plus catastrophiques et indécentes. Même si cet élu a raison d'opposer deux "désirs" qui sont contradictoires par la nature même de leur existence dans un système schizophrénique, celui l'alliance de la raison et de l’affect humain, des évolutions des gains dans sa condition de vie à la froideur du capital monétaire devenu un "progrès" plus que spéculatif et virtuel douteux, soit aussi dans sa traduction concrète, celui de la vie humaine qui pour survivre dans un monde capitalistique de plus en plus vorace et avare et financiarisé excessivement dans des centres offshores, est obligée de "vendre "de brader même sa force de travail, ses droits et acquis sociaux pour obtenir de moins en moins... Même s'il en arrive à prétendre privilégier l'humain, l'employée, la femme isolée avec enfants, etc...(et tout l'argumentaire voulant prouver son empathie envers cette situation sociale dramatique)..., au consommateur nocturne et bientôt noctambule (?), à celui dominical..., par définition, en employant le terme dans le titre du consommateur ne pouvant plus être roi..., alors qu'il y met une forme négative, in fine..., il ramène le débat dans le champ ou l'employée doit céder mais mesurée-ment à la force du capital faisant, imposant la consommation. En bref, pour lui, la consommation reste quand même sacralisée, avec tout ces autres défauts qu'il prend soin d’éluder, faisant que le consommateur dans ce cas là n'est plus le décideur suprême, certes, mais la consommation en reste la reine.
Notons qu'il a pris soin de parler de que "désir", et non de "besoin" qui pour certains-es sont vitaux et de plus en plus cruellement insatisfait. Ce "désir" du consommateur donc, du "client" soit-disant plus roi opposé à celui de l'employés-es et son bien vivre et bien être en société, est tout bonnement sacrifié sur les autels des temples de la consommation, avec une compassion toute promise dans le vocable..., mais qui par la reconnaissance de la négation d'un statut de roi, la perte d'illusion de royauté, de suprématie déchue, cache en fait sa forme de servitude. Car le roi est aussi comme toujours dans ce système un serviteur. Il est aussi un consommateur, il est dépendant d'un autre client au dessus de lui. Celui sans visage, sans attache et sans foi ni loi... Le pire c'est que ce consommateur anciennement roi, s'il est rentier-ère, il alimente sans fin..., consciemment et/ou inconsciemment, l'incongruité misérabiliste de cette situation, le privant petit à petit de pouvoir de contrôle sur celle ci.
A contrario si cet "écologiste" avait pris l'argument d'une consommation démesurée et mortifère ou l’importation massive de biens (importation grande polluante en terme de transport et de non respect des normes environnementales, sociales floues, voir inexistantes dans leur production à l’international dans certains pays émergents et autres) dans cette "mondialisation", en arrive à ne donner que l'illusion de satisfaire le "désir" instantané de l'acquisition sans fin, sans but, autre que la possession de plus en plus artificiel, virtuel, cela aurait permis de mieux englober la problématique de la "mondialisation" et la place du social comme de l'écologie en son sein, plus honnêtement. Car sur le plan social comme environnemental, c'est cette consommation effrénée et ces clients rois qui tuent autant les petites productions locales de produits finis, plus modestes mais bien plus nobles, humains, et propres souvent, proches des vrais "besoins", qui en comparaison avec d'autres biens, fait par d'autres conglomérats et autres grands groupes, implantés dans des pays peu regardant écologiquement et socialement comme fiscalement, et qui s'appliquent à segmenter la productivité pour faire des tours de passe passe sous de l'optimisation de résultat, provoquent des délocalisations massives, des saccages de sol quasiment irréversible, et de la casse sociale comme démocratique insupportable, insoutenable pour un politique honnête.
C'est ce qui induit une course effrénée au moins disant social et fiscal, en influant sur des politiques et des démocraties par la corruption, pour du "pas cher" en façade qui veut dire plus de profits cachés (et dans ce domaine là, il s'y connaît, il y "aurait" fait ses armes dans la lutte contre la fraude fiscale voir ici et là comme ailleurs encore) sous le jeu de dupe de la concurrence libre et non faussée. Concomitamment, cela fait aussi le jeu des bas salaire et de la baisse du pouvoir d'achat que la pauvre employée a dangereusement perdu depuis plus de 3 ans.... Ce qui l'oblige, le couteaux du patron voulant gagner plus pour lui et ses actionnaires, sur la frêle gorge de cette mère de famille tétanisée (travaillée par l’angoisse de la dette publique sur-médiatisée et sur-politisée qu'elle va devoir laisser à ses enfants dépenaillés) , à accepter par la contrainte a travailler le dimanche, la nuit pour gagner ce qu'elle touchait il y a 3 ans..., et a accepter sans se révolter la casse de ses droits du travail, des ses acquis sociaux, ses services publics, etc... Et en se projetant un temps soit peu..., on comprend que cela va, de fait, aussi impacter l'éducation, la santé qu'elle ne pourra plus apporter, préserver, à et pour ses enfants, quand elle ne sera plus la pour veiller personnellement aux devoirs des enfants, à leur coucher douillé, en bonne santé. Éducation passant aussi par la préparation de repas équilibré, naturel, avec des produits frais du cru, etc..., et pas ces plats cuisinés à la viande de bœuf hennissant.
Si cet "écologiste" avait pris un argumentaire pareille..., aurait-il eu plus de crédit...? Peut être que oui...! Mais il aurait aussi renié son engagement d'être derrière cette gouvernance néolibérale, le doigt sur la couture du pantalon, voulant nous imposer ce modèle de société (Allemand...?) qui n'est plus ce modèle Français que l'on nous enviait tant... Il aurait peut être (?) du renier son plan de carrière et la majorité de sa famille politique. Comme cela l'obligerait aussi de fait à s'attaquer plus férocement et frontalement alors à la finance spéculative, aux fraudes fiscales, à la fiscalité en général, à la construction nocive de cette Europe, à cette dette qui par son poids démesuré ne peut que plomber toute perceptive d'avenir du peuple..., des peuples..., à cette institution Républicaine et cette constitution obsolète, puis enfin aux responsabilités politiques qui..., in fine..., ont voulu et mis en place tout cela...
Le mythe du client qui se croyait être "roi", ne peut que s’effondrer sous le poids de la découverte de sa propre servitude. Découronnons ce symbole absurde..., et beaucoup d'autres barrières s’écrouleront. Faisons comme si nous devions déconstruire cette fresque faite de domino, bien ordonné, formant l'image idyllique d'un temple de la consommation high-tech..., qui par leurs chutes successives dévoileraient les dessous inhumains que cachent ces apparences d’opulence et de bonheur consumériste artificiel, de cette illusion de rois régnant sur des biens de qualité à des prix pas chers, toujours moins cher. Ce dernier lien est toujours d'actualité, et ce combine à des produits alimentaires mis en conserve - concentré de tomate par exemple - , issus d'Italie par exemple, et d'autres pays européens ou l'esclavage d'employés-es dans l'industrie agroalimentaire vivant dans des conditions ignobles, des bidonvilles à même la campagne, sont plus que répandus et font la fortune de malhonnête ...!