Ce matin sur bfmtv était interviewé M. Cahuzac Ministre attaché au budget. Et il est convenu que ce spectacle médiatique, sur une chaîne d'information privée..., s'est voulu essentiellement redonner du « crédit » à la notoriété de ce personnage cumulant étrangement une drôle de notion de la République, de la démocratie, et surtout des affaires privées qu'il pouvait en tirer. Mais plus que la volonté de redorer un blason bien terni..., une confiance évaporée..., cet entretien s'est aussi transformé en un pugilat contre un journal indépendant.., mais de surcroît contre toutes alternatives politiques et espérances économiques et démocratiques futures... !
En ce qui concerne l'affaire brûlante Cahuzac, que Mediapart, ce journal indépendant devenant la cible de tous les maux des politiques divers..., qui n'a pas entendu les derniers rebondissements venant du pays helvète, et là... ? Ce qui est des plus étonnant, ce n'est rien d'autre que la défense de ce ministre en charge de nous ponctionner lourdement..., nous le peuple « d'en bas »... Surprenant en effet d'entendre ce Ministre dire en substance qu'il est soulagé de savoir que l’État, le gouvernement, a obtenu des réponses de la Suisse nous devant être « inconnues » dans l'absolu, suite à des demandes nous étant toutes aussi « inconnues »... ! Et que le simple fait qu'il soit encore en charge, celle ci attachée, à son/NOTRE portefeuille budgétaire atteste donc..., de sa bonne foi..., de « sa vérité » défendue... Puis de rajouter sous une forme de jubilé oligarchique introverti..., qu'il regrettait que ce peuple ne puisse accéder aux informations prouvant "sa vérité"..., sous le simple prétexte qu'il existe un secret portant le nom de « bancaire »..., voir appelé aussi le « secret fiscal ». Mais quid alors, pour ce personnage, pour ce gouvernement, de la règle Républicaine de notre constitution qui ne dit rien d'autre, dans son article 2 du titre premier de la souveraineté que « Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »... ? C'est des plus incompréhensibles que la simple opposition d'un secret bancaire ou fiscal puisse écraser, effacer à ce point un principe fondamental et démocratique régissant nos règles de vies communes, de bien vivre et être ensemble. Mais je pense que le passage de M. Arfi sur le plateau de canal + , hier à 12h30, questionné sur ce rebondissement, n'y soit pas qu'une anecdotique coïncidence. Et que la velléité de cette personne encore Ministre, à l'encontre de ce journal indépendant, ne veuille nous démonter « que » par l'image et le son..., une véracité proclamée des faits, nous étant donc « interdit » dans sa vérification. Cela doit il suffire à nous convaincre... ?
Mais si cela s’arrêtait à cette passe d'arme, inégale d'ailleurs..., par médias interposés..., on pourrait en conclure à une futile tentative de masquer la faiblesse de tels argumentaires. Il n'en est rien. Et quoi de mieux que de « profiter » de la responsabilité de ce ministère pour faire, en plus, passer d'autres idées..., dont la porté va nous coûter encore plus cher... ! Là n'est pas le retour vers un futur possible..., mais l'ancrage dans l’archaïsme d'un passé bien connu. Là est le retour vers un servage des collectivités.., des impôts..., que dis-je..., de la « dîme » et la « gabelle ». Dans le plan d'économies programmé par ce gouvernement ayant oublié jusqu'à la définition de la terminologie du mot « socialisme » pour se concentrer que sur celle du mot « libéralisme »..., celles ci vont être ciblées dans le cadre de nos vies locales, jusque là, en partie épargnées. A hauteur de plus de 2 milliards d'euros/ans nos collectivités vont devoir faire des choix plus que cruciaux, en raison des divers arbitrages budgétaires qu'elles ont en charge.
Plusieurs collectivités..., parce que plusieurs feuilles..., régissent nous vies dans leur entièreté. Des territoriales, aux régionales, des communales, à celles d'outre-mer, etc..., elles ont des compétences, des ressources en terme de dépenses et de recettes propres..., mais elles sont aussi en partie, de moins en moins subventionnées par l’État. Leurs responsabilités impactent directement et indirectement nos actes quotidiens..., jusqu'à permettre de survivre à certain-nes d'entre nous... ! Et dans le discours matinal de ce Ministre, dont l’arrogance n'a de panache que dans l'impunité qu'il revendique au nom du « secret... », il nous faut entendre payer plus d'impôt locaux..., pour réduire plus les actions de ces collectivités. Il nous faut comprendre que les personnes aux RSA, les personnes âgées, les cantines et locaux scolaires, etc..., ne verront pas plus de moyens financiers les aider. Par contre..., ces dites collectivités..., prises à la gorge tant par leurs emprunts auprès des marchés financiers, de structures financières en faillites..., à rembourser chèrement..., que par les invectives des traités Européens voulant leur faire privatiser l'eau qu'on boit.., l'énergie pour certaines communes qui nous chauffent, l'entretien des locaux scolaires, etc..., ne vont avoir qu'à s’exécuter en nous plaçant devant ces murs et ce fusil ayant changé d'épaule.
Pire encore..., c'est le remaniement des cartes électorales qui se met en branle et en filigrane dans ces non dits médiatisés... Car c'est aussi le danger, pour ce gouvernement, de voir une partie du Sénat..., et quelques Parlementaires belliqueux à l'encontre de celui ci... se rebiffer aux prochaines élections de 2014... Les tensions du climat social ne sont là que pour avertir que les strapontins de certains-es sont plus qu'éjectables. Et par ces effets d'annonce..., c'est un coup de semonce qui est lancé envers toutes tentatives de contredire les mesures de ce gouvernement. Que dire alors d'une partie de ces déclarations subtilement avancées.... ? Ce personnage « présumé innocent »..., à rapidement annoncé que les collectivités devaient aider au financement du fameux « crédit d'impôt » si généreusement accordé « qu'aux entreprises »... !
N'est ce pas là le coup de « grâce »... ? Celle ci est plus une « crasse » déversée sur certains-es élus-es récalcitrants-es..., défaussant ainsi ce gouvernement plus qu'embourbé dans des négociations Européennes (une autre approche est apportée dans cette lecture) voulant réduire toutes les aides alimentaires européennes, y compris celles de la solidarité nécessaire à accorder aux plus pauvres. Et ils osent appeler cela de la politique... ? Pas au niveau européen en tout cas... Mais quand est il chez NOUS alors..., sans chauvinisme ou nationalisme malsain bien sur...?