
L'ANI, la Loi Sapin, les caisses noires de l'UIMM (dont on ne sait pas à quoi ni à qui elle ont précisément servi - mais que fait la pôlice et la jûstice, quoi ?), les cadeaux au médef (réforme des retraites, 20 milliards par ci, 30 milliards par là, le blocage du traitement des fonctionnaires, ...). Une fiscalité qui touche le revenu travail et la consommation des ménages modestes mais épargne les transactions financières et le revenu du capital.
Bientôt deux ans.
Bilan : un "changement maintenant" via Closer, et puis rien.
Le dialogue "sôcial" ? Une soupe dans laquelle se dilue le plus petit commun dénominateur. Les vendeurs de consensus vont toujours dans le même sens : celui de la finance. L'ennemi invisible du discours du Bourget. L'action du gouvernement l'a rendu depuis très clairement visible.
Le pouvoir s'oppose à tout ce qui pourrait contrarier les joueurs du château de cartes de l'économie casino.
Karine Berger et Pierre Moscovici s'alignent aussitôt sur Christina Noyer, gôverneurh de la bânhque de Frânhce, qui juge cela "irresponsable" : Michel Barnier, gauchiste à l'assaut des banques ? - Libération
L'inertie des badernes du consensus mou est démobilisateur.
Rien de bien motivant pour aller voter pour le PS. Mettre le curseur (plus) à gauche.
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François Hollande: le pourquoi des semaines catastrophes
Christian Noyer sombre dans la caricature s’agissant de la taxation des transactions financières
10 février 2014 | Par Gunther Capelle-Blancard
Dans un article publié vendredi dernier, 7 février 2014, dans Les Echos, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, s’attaque de nouveau à la taxe européenne sur les transactions financières. Le titre de l’article est sans appel : « Avec la taxe sur les transactions financières, les banques partiront »[1]. Encore une fois, le gouverneur de la banque de France se montre bien lapidaire !