Je vais aler encore plus loin dans le débat de l'identité et la nécessité de ne pas y contribuer.
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L'Etat est-il français ? En quuoi peut-il s'approprier la question identitaire quand il la fonde sur l'exclusion et la négation des principes français ? Et en quoi la religion a-t-elle à intervenir là dedans ?
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Sur la religion :
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L'écoute d'une émission de Canal Académie donne ne idée de la place de la religion dans ce débat.
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"Les femmes au temps des cathédrales" montre un phénomène abordé dans "L'amour à Rome". L'attraction de la religion peut s'expliquer par le sort peu enviable des femmes romaines mariées à l'âge de 12 ans à des hommes murs leur imposant des rapports sexuels très douloureux.
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La religion chrétienne a apporté l'égalité de l'homme et de la femme et le prinicpe du consentement réciproque. Celaa favorisé l'adhésion à la religion et son succès auprès des femmes qui y on vuun moyen d'émancipation au point d'accepter le sacrifice, comme le montre le nombre important de saintes et de vierges martyres (sainte Parxède, sainte Barbe, etc.).
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Il faut aussi et enfin distinguer la religion de sa manipulation politique. Cela fait plus de cent ans que la laïcité a été proclamée mais elle a du mal à s'imposer dans les esprits, au point de se demander si le Vatican ne l'a pas mieux intégré que l'Etat français.
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La religion chrétienne prônant la non-violence proscrivait le port des armes. Une telle opposition à l'armée et au service militaire menaçait la puissance de Rome nécessaire à assurer des frontières de plus en plus vastes. Constantin, en reconnaisant la religion, a impliqué les chrétiens dans la défense de l'Empire et les a ainsi obligé à accepter de porter les armes.
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Enfin le respect de la personne humaine, une partie de principes généraux inspirant les droits de l'homme viennent de la doctrine chrétienne.
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Sur le gouvernement et l'Etat qui prône la discrimination :
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La France aime la discirmination. Elle n'a pas signé ni ratifié le protocole additionnel N°12 de la Convetion europénne des droits de l'homme complétant la prohibition de la discrimination.
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Un discours à visée discriminatoire est donc non seulement incompatible avec une foi prônant le contraire mais aussi incompatible avec l'esprit français revendiquant un héritage philosophique ayant fait de l'égalité et de la fraternité la devise nationale.
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L'Etat qui les remet en cause ne saurait donc pas être français. Une telle trahison intellectuelle fait que la classe politico administrative est étrangère à la mentalité française, à l'esprit français.
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La rhétorique révolutionnaire formulait cette incompatibilité par l'appellation de "parti des étrangers".
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L'UMP s'est effectivement imposé comme le parti des étrangers. Il en a fait son fonds de commerce, les étrangers . Il en parle de façon récurrente et de façon quasi obsessionnelle, comme de la grippe ou de la sécurité.
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Il oblige lesFrançais à porter des masques contre la grippe tout en ayant ériger le port d'un masque sur la voie publique en infraction témoigant de sa logique schyzophrénante et d'un discours paradoxal qui ne mène nul part, sinon au mépris et à l'indifférénce de l'humain. Il fait la même chose avec l'immigration en nous plaçant un ou deux arabes au gouvernement, en exhibe un ou deux aussi lors des fêts "populaires" (sans réfréner ses sentiments véritables) pour s'exonérer de toute accusation raciste en en méprisant des milliers d'autres.
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Ump, deux ! Ump, deux ! Ump, deux !
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Un monde qui stigamtise l'altérité, dénonce l'autre par incapcité de s'aimer soi-même. C'est la négation de l'existence et de l'identité, une mentalité de désespéré qui engendre un monde suicidaire (voir France Télécom où l'actionnaire prinicpal est le gouvernement).
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Voilà le résultat prévisible du débat identitaire.
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Le refuser est tout simplement une question de bon sens, de survie. Les gens qui nous gouvernent sont morts mais ne le savent pas. Il semble impossible de les ramene à le vie ; la vraie vie, pas celle qui se mesure d'après le rendement d'un compte-titres ou la marque de la montre au poignet. Une mentalité de pauvre type. Il faut laisser les morts parler entre eux ? Dire non à ce débat de caveau funéraire exhumant les sacrifiés involontaires des cimetières militaires, c'est affirmer qu'on est vivant, qu'on a du coeur et qu'on ne marche pas au pas. C'est l'exercice de l'esprit critique qui fonde une démocratie, pas l'ordre, ni la sécurité, ni l'exclusion.