Michel Deléan attire l'attention sur l'inertie de la justice à propos d'une affaire de pédophilie qui traîne depuis 17 ans (et non un an) dans une forme d'éducation alternative. Les commentaires permettent de découvrir des révélations scandaleuses sur le dysfocntionnement de la justice et les dessous de l'affaire Allègre selon les enfants d'un magistrats mystérieusement décédé.
La découverte de la gestion des carrières dans la magistrature est intéressante.
Hervé Villard, sur RMC, a également raconté comment, dans son enfance, à l’orphelinat, il a subi des attouchements sexuels par des juges pour enfants couverts par de hauts responsables politiques des années 50 : "Oui, nous avons subi des attouchements à l’orphelinat Saint-Vincent de Paul ! Les juges pour enfants nous faisaient des attouchements ! De grands politiques ont des dossiers sur ça... C’est grâce à ça qu’ils ont fait une belle carrière... On se laissait tripoter pour avoir des bonbons ! Aujourd’hui ça me fait frémir..."
Les schémas de l'affaire Allègre selon les enfants Roche : ICI et LA.
Les questions parlementaires posées au Garde des Sceaux (ICI, et LA).
Voir la vidéo "Fils de juge"
Voir aussi la vidéo suivante ICI sur l'affaire belge Dutroux qui pose des questions graves sur le comportement politique et judiciaire français.
Il est étonnant que ce genre de révélations ne fassent pas l'objet d'un intérêt plus attentif de la presse.
Denis Robert témoigne de la difficulté du journaliste à traiter du scandale ordinaire français au milieu d'une presse trop consensuelle que le président salue par un "Amis pédophiles, à demain". Le pouvoir apprécierait-il les pédophiles ?
Ceci s'ajoute à l'affaire Borrel, les disparues de l'Yonne, Estelle Mouzin, l'affaire de Karachi, voir l'affaire Bettencourt...
Au cours de l'entretien des enfants du Magistrat Roche, Charles Roche parle d'Estelle Mouzin.
Il dit qu'un policier français est en fuite au Royaume Uni pour avoir découvert des choses classées " secret défense " concernant l'enlèvement d'Estelle et qu'il craint d'être assassiné en France à cause de ce qu'il sait, comme le gendarme Jambert.
Les disparues de l'Yonne, Estelle Mouzin, l'affaire de l'OTS, l'affaire de Grenoble où les pièces du dossier ont disparu des archives du palais de justice, montrent combien les disparitions d'enfants ont des difficultés à mobiliser la justice, malgré l'importance du phénomène.
La part d'ombre entourrant l'Arche de Zoé, le jugement pour viol du gardien de la mairie de Grenoble, (reportage vidéo)...
Il serait intéressant de rechercher les raisons d'une telle inertie de la justice.
Il est raisonnable de dire qu'un manque de moyens est inuffisant pour tout expliquer. Pour preuve la mobilisation médiaotico judiciaire dont est capable l'institution, quand elle le veut, comme à propos de Tarnac ou d'Outreau.
Quelle est donc alors l'origine de cette mauvaise volonté judiciaire ?
Une enquête journalistique s'impose.
A quand un dossier sur le sujet sur Médipart, qui accueille des pétitions appelant toujours à plus de justice ?
La confiance de l'opinion en ses institutions est une condition essentielle de la démocratie. Un tel enjeu vaut aux journalistes le nom de "chiens de garde".
Pédophilie à Nice NICE – 1994 – Affaire KAMAL – Robes noires et ballets roses