Paradoxe cubain: L'homme qui aimait les chiens*, un livre jusque-là indisponible dans les librairies -soit-disant à cause de la pénurie de papier- a été récompensé par le Prix de la critique littéraire 2011 du gouvernement cubain. Les mêmes autorités qui ont ont pourtant décrété un embargo médiatique sur le livre et son auteur, l'immense Leonardo Padura, viennent de donner une reconnaissance à cet ouvrage dont je vous recommande la lecture.
L'homme qui aimait les chiens est un beau (et long) roman qui retrace la vie de Léon Trotsky, et parallèlement celle de Ramon Mercader, ce jeune militant communiste qui finira par assassiner le père de l'URSS d'un coup de piolet dans le crâne, à Mexico.
Le roman, fortement documenté, débute à La Havane et nous transporte dans la tête de Trotsky au gré de ses exils, tout en nous fait vivre l'affreuse persécution ordonnée par Staline et ses sbires.
*L'homme qui aimait les chiens, de Leonardo Padura, est publié en France chez Métaillé, janvier 2011.