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Billet de blog 18 août 2014

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Ukraine : bombardements et propagande. Les néonazis menacent d'un autre putsch. Porochenko fait appel à l'OTAN.

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Lundi 18 août - À désormais trois jours depuis que la nouvelle a été diffusée par les autorités de Kiev et relancée à l'international grâce à la complicité des médias mainstream, l'accusation par le régime putschiste à l'égard de la Russie, d'avoir dépassé la frontière sur le territoire ukrainien avec un convoi de véhicules militaires qui aurait été d'après l'oligarque Porochenko, même attaqué et détruit, se dégonfle.

Quelques journalistes occidentaux auront même vu des blindés "dépasser la frontière" du côté ukrainien - même si dans certains cas au lieu de rapporter des témoignages directs, on l'a découvert après, ils ont simplement relancé des rumeurs diffusées par la Junte - mais l'absence absolue d'images, de témoins oculaires ou de toute autre preuve sur la "bataille" permet désormais d'estampiller les déclarations de Porochenko et associés en tant qu'opération de propagande stupide, directe à faire monter la tension avec Moscou et à détourner l'attention internationale du lent mais inexorable massacre que ses propres forces armées sont en train d'accomplir dans les régions orientales du pays assiégées et soumises à des bombardements tout autant intenses que non discriminés.

Une tentative, pour ce qu'on en sait, répétée aujourd'hui, lorsque la machine de la propagande de Kiev a commencé à marteler les agences internationales avec la nouvelle que des missiles tirés par les 'rebelles philorusses' auraient atteint un convoi de civils fuyant la ville de Lugansk près des localités de Novosvitlivka et Khryashchuvatye, en tuant des hommes des femmes et des enfants. "Les miliciens philorusses ont tué beaucoup de civils qui tentaient de fuir Lugansk. Les civils ont été ciblés avec des armes fournies par la Russie. Beaucoup de personnes ont été tuées, y compris des femmes et des enfants" a affirmé dans un communiqué le porte-parole de la sécurité ukrainienne Andriy Lysenko, même dans ce cas sans fournir aucune pièce à conviction. Le ministre des Affaires Etrangères de Moscou a raillé le gouvernement ukrainien en affirmant sarcastiquement dans une déclaration qu'on n'a pas de nouvelles des véhicules blindés russes détruits sur le territoire ukrainien et des pertes, et que peut-être le convoi que Porochenko affirme avoir fait bombarder était composé par les moyens de transport militaire de Kiev…

Pendant que les commandements militaires des Républiques Populaires démentent catégoriquement, dans les oblast de Donetsk et de Lugansk la situation de la population civile devient de plus en plus grave, malgré que les milices insurgées soient en train de parvenir à infliger à l'armée de Kiev des dures débâcles. La situation est devenue encore plus grave à Donetsk où continuent à pleuvoir des bombes sur le centre habité et où la majeure partie de la population qui n'est pas parvenue à évacuer est restée depuis hier sans eau potable à cause des tirs des coups de canon sur la ligne électrique qui a causé le bloc des installation de dépuration hydrique.

http://www.youtube.com/watch?v=sJpN1NC993M

Lugansk aussi serait désormais complètement encerclée et sans eau, sans électricité et sans la possibilité de communiquer avec l'extérieur depuis plusieurs jours. Les milices philo-gouvernementales seraient parvenues à pénétrer dans certains quartiers de la ville où seraient en cours des combats furieux et la junte putschiste revendique déjà l'occupation de la localité, démentie par la résistance. Dans l'après-midi des projectiles d'obusier ont centré une clinique tout en causant des dommages.

http://www.youtube.com/watch?v=cpigBmHOUcg

Ajoutée le 14 août 2014 - Many civilians are feared dead after Kiev authorities resumed shelling of eastern districts in Lugansk, the city council reported - READ MORE http://on.rt.com/n5ge2n

Même les mines n'ont pas été épargnées par les bombardements : hier un coup d'artillerie a centré la Komsomolets, une des mines les plus grandes du Donbass, de propriété de l'oligarque Rinat Akhmetov, l'homme le plus riche du Pays et soutien du régime ultra-nationaliste, avec 4800 ouvriers et une production de 4 millions de tonnes de charbon (8% de la production nationale). Le projectile a causé une incendie, maîtrisée par la suite sans que l'on signale de blessés même si selon certaines sources quelques mineurs seraient restés prisonniers d'un puits et on serait actuellement en train de les sauver.

L'armée de Kiev revendique la conquête des villages de Malaya Ivanivka et Andrianivka, pendant que Alchevsk aurait été isolé et l'important centre de Gorlovka, une ville de 230.000 habitants ciblé par l'artillerie et les avions chasseurs, serait désormais complètement encerclée. Mais les commandements militaires des régions insurgées démentent certaines des informations fournies par les adversaires en affirmant que dans certaines des localités citées les combats sont encore en cours ou bien que les attaques ont été repoussées par les guerrilleros de la Novorossiya qui de leur côté ils revendiquent l'abattement de 3 avions de chasse ukrainiens - un Mig-29 et deux Su-25 - même si jusqu'à maintenant les autorités de Kiev ont admis seulement la perte du premier, tombé dans la province de Lugansk, affirmant que de toute manière le pilote serait parvenu à se sauver.

Dans l'oblast proche de Kharkov un commandement d'insurgés aurait intercepté une jeep qui transportait 6 mercenaires polonais engagés dans les opérations militaires contre la guerrilla du Donbass. Dans l'attaque tous les occupants du véhicule - qui appartenaient à la compagnie militaire privée ASBS Othago (Analizy Systemowe Bartlomiej Sienkiewicz) créée il y a quelques années par l'actuel Ministre des Affaires Intérieurs de la Pologne, Sienkiewicz - auraient été tués pendant qu'un autre véhicule chargé de mercenaires serait parvenu à s'éloigner. La Pologne a été depuis le début un des pays qui a soutenu la révolte philo-occidentale et ultra-nationaliste de 'EuroMaidan' tout en s'accordant avec l'OTAN pour héberger les moyens militaires et les soldats postés aux frontières avec la Russie. 

Les néonazis menacent un autre putsch, Porochenko fait appel à l'OTAN

Dimanche, 17 août - Entre le gouvernement fasciste de Kiev et les provinces antifascistes et russophones qui n'entendent pas se soumettre à la domination des ukrainiens revanchards, le conflit s'intensifie.

Aujourd'hui les milices russophones ont abattu un Mig-29 de l'aviation militaire de Kiev au dessus de la région de Lugansk, en Ukraine orientale. La perte a été admise aussi par le porte-parole militaire ukrainien Leonid Matyuchin. Le pilote, il a expliqué, est parvenu à se parachuter et a été sauvé mais on recherche les restes de l'avion, a-t-il ajouté. L'abattement d'aujourd'hui s'ajoute aux nombreux avions militaires de transport et de combat, en plus des hélicoptères, frappés dans les dernières semaines.

Malgré que le régime de Porochenko se vante des grands succès militaires - seulement en partie aussi réels - et jusqu'aux "victoires" fantômes comme celle du "convoi militaire russe" de plus en plus présumé, et que personne n'a vu entrer en Ukraine, la situation n'apparaît pas suffisamment apaisante pour le régime de Kiev. Le ministre des Affaires Etrangères ukrainien Pavlo Klimko a en effet demandé explicitement une aide militaire à l'Union Européenne et à l'OTAN pour combattre les rebelles philorusses dans la partie orientale du pays.

Cette aide, a dit Klimko dans un interview à la radio allemande Deutschlandfunk, faciliterait l'action sur le terrain de l'armée ukrainienne. Selon le chef de la diplomatie de Kiev, le risque d'une incursion russe est plus fort que jamais, pendant que des armes et des combattants russes continuent de traverser la frontière.

Il n'est pas difficile de voir le but politique immédiat de cette requête : aujourd'hui était prévue à Berlin  une rencontre des ministres des Affaires Etrangères de l'Ukraine, de la Russie, de l'Allemagne et de la France.

Sur l'autre front diplomatique encore ouvert, le régime de Kiev a du reconnaître aujourd'hui la nature humanitaire du convoi des aides envoyé par Moscou. Le ministre des Affaires Sociales, Liudmila Denissova, a confirmé à la Croix Rouge que les camions russes contiennent effectivement seulement des aides alimentaires, des sacs de couchage et des générateurs électriques. Mais rien n'a été dit sur les délais qui permettront au convoi de traverser la frontière et de rejoindre les populations du Donbass. La Croix Rouge attend des garanties de sécurité de toutes les parties avant de distribuer les aides en Ukraine orientale, où continuent les hostilités entre les forces gouvernementales et les séparatistes philorusses à Donetsk et à Lugansk (où le régime revendique la reconquête d'une station de police).

Mais le gouvernement de l'oligarque chocolatier, Porochenko, est pressé fortement aussi par la droite la plus extrême, insatisfaite par celles qu'elle considère des "hésitations" dans la conduite de la guerre. Si l'ordre ne "sera fait immédiatement" dans le ministère de l'Intérieur ukrainien, les paramilitaires néonazis de Praviy Sektor se retireront des combats contre les séparatistes à est et lanceront une "campagne à Kiev". C'est la menace lancée par leur leader Dmitro Iarosh dans une lettre au président Petro Porochenko.

Iarosh demande le limogeage de plusieurs hauts dirigeants du ministère de l'Intérieur, la libération des activistes nationalistes arrêtés et "la restitution de toutes les armes séquestrées illégalement". Praviy Sektor est en rupture de ban avec le ministère de l'Intérieur ukrainien depuis que, dans un échange de tirs à Rivne à la fin du mois de mars, des policiers ont tué le leader local du groupe para-militaire nationaliste, Oleksandr Muzichko, dit Sashko le Blanc.

Mais la menace d'un putsch dans le putsch arrive conjointement à la confirmation que les milices néonazies agissent en dehors de toute ligne de commandement du gouvernement de Kiev et que, clairement, elles sont sur la première ligne dans le "nettoyage ethnique" des provinces antifascistes. 

Moscou et Kiev à un pas de la guerre ? Encore des bombes et des morts à Donetsk 

Vendredi 15 août -  La crise déclenchée en Ukraine par le putsch philo-occidental de février et par le coup d'envoi à une vaste opération militaire, de la part du nouveau régime nationaliste de Kiev, à l'égard des insurgés des régions sud-orientales, est en train de vivre pendant ces heures une escalade soudaine et partiellement inattendue. 

Dans l'après midi d'aujourd'hui la Junte de Kiev a affirmée que hier soir une colonne militaire russe aurait débordé dans son propre territoire  à travers le poste de frontière de Isvarino, qui avait été fermé par le gouvernement du fait d'être contrôlé par les insurgés. Selon ce qu'a affirmé le président ukrainien, l'oligarque Petro Porochenko, au cours d'un échange téléphonique au premier Ministre britannique Cameron, les forces armées de Kiev auraient attaqué et détruit un convoi, mais jusqu'à maintenant aucune preuve documentaire de cette bataille qui aurait eu lieu n'a été fournie. Selon des informations plus récentes, mais également non confirmées, pendant la nuit l'artillerie ukrainienne aurait ouvert le feu contre la colonne composée de chars blindés et de moyens militaires et en aurait endommagé ou détruit quelques uns.

"Notre intelligence a confirmé qu'une colonne de transports blindés et de camions a traversé la frontière à travers le col d'Izvariné, temporairement fermé", a affirmé une porte-parole militaire de Kiev, confirmant les informations fournies par quelques journalistes occidentaux présents dans la zone, diffusées pendant la journée d'aujourd'hui. Le quotidien britannique The Guardian, tout en citant le témoignage oculaire de son correspondant depuis Moscou, Shaun Walker, avait affirmé que "les moyens russes ont traversé la frontière tout en se servant d'une route blanche et en passant par un passage dans le réseau de barbelés qui marque la frontière". Un journaliste du Telegraph, lui aussi présent sur place, avait parlé de 23 véhicules blindés de transport de troupes, camions citerne et d'autres véhicules logistiques dont certains avaient traversé la frontière.

De leur part, les services secrets russes (FSB) nient le dépassement de la frontière de colonnes militaires russes, mais affirment que quelques compartiments mobiles de militaires des Gardes de Frontière de Moscou ont été délocalisées en proximité immédiate de la frontière avec l'Ukraine.

En attente d'informations plus détaillées sur ce qui s'est réellement déroulé - pour l'instant les affirmations sur la destruction de blindés russes en territoire ukrainien n'ont eu aucune confirmation - les quelques bourses européennes qui ont ouvert aujourd'hui ont subi une véritable dégringolade - celle de Londres en particulier - ainsi que celle de New York pendant que le Conseil des Ministres des Affaires Etrangères de l'UE convoqué pour discuter de la situation au Moyen Orient a exprimé sa 'préoccupation'. L'OTAN pendant ce temps, a lancé de nouvelles accusations contre la Russie, affirmant que si le dépassement de la frontière russe sur le territoire ukrainien aurait été confirmé il représenterait une "ultérieure preuve que la Russie est en train de faire l'opposé de ce qu'elle dit. Moscou est responsable de l'escalade, même si elle exhorte à la dés-escalade". Après la déclaration de la porte-parole Oana Lungescu est intervenu aussi le secrétaire général de l'Alliance Atlantique, Anders Fogh Rasmussen, qui a re-dimensionné le tout en parlant d'un dépassement de la frontière et non pas d'une invasion russe. "Je pense que c'est seulement la poursuite de ce que nous voyons depuis quelques temps, un flux de fournitures", a dit Rasmussen.

Pendant ce temps, depuis ce matin ont été bloqués à la frontière entre la Russie et l'Ukraine les 280 camions partis il y a quelques jours de Moscou et chargés de tonnes d'aides humanitaires dirigées aux populations du Donbass soumises à un siège accompagné d'intenses bombardements. Selon ce qui a été rapporté par les agences de presse internationales, le convoi qui dans les jours précédents a voyagé dans le sud de la Fédération de Russie n'a pas encore obtenu l'autorisation de la junte de Kiev ; les camions depuis 10 heures ce matin sont soumis à des contrôles méticuleux d'une centaine entre fonctionnaires de la douane et membres de la police de frontière ukrainiens. Dans le cas où l'avis sera positif, a affirmé le porte-parole militaire ukrainien Léonid Matioukhine "la mission se dirigera à Lugansk" où les aides devraient être distribuées par la Croix Rouge Internationale

Dans une note le ministère des Affaires Etrangères russe a affirmé qu'il entend "attirer l'attention sur la dramatique intensification de l'action militaire des forces ukrainiennes avec l'apparent objectif de bloquer le chemin, concordé avec Kiev, d'un convoi humanitaire à travers la frontière russo-ukrainienne". Moscou avait aussi demandé que soit promu un cessez-le-feu dans la région soumise aux bombardements pour permettre la consigne des aides à la population mais ça n'a pas été le cas.

Après les 100 morts civils dans les bombardements de Lugansk et de Donetsk des jours précédents, le massacre dans les villes contrôlées par les insurgés ne semble pas s'arrêter. Aujourd'hui le maire de Donetsk a communiqué que 11 civils ont été tués et d'autres 8 ont été blessés dans la ville dans les dernières 24 heures. Des combats entre les milices des Républiques Populaires et les soldats ukrainiens se sont déroulés pendant la nuit dans les districts de Petrovskiy et Leninskiy pendant que quelques témoins du village proche de Trudovska ont raconté des maisons détruites à coups de canon. 

http://www.youtube.com/watch?v=Lhb_SVBTvvM

Ajoutée le 15 août 2014

Almost a million people used to live Donetsk, which has been under constant fire since May. In three months, it's suffered at least 128 attacks from the Ukrainian military. Since the government launched, what it calls, an anti-terror operation in the east, over 800 civilians have been killed in the Donetsk region.

17 Ukrainian soldiers cross into Russia, lay down arms – FSB

Published time: August 16, 2014

Seventeen Ukrainian soldiers crossed into Russia's southern Rostov region on Saturday and laid down their arms after fleeing the fighting, Russia’s Federal Security Service (FSB) said.

“It happened this morning,” Nikolay Sinitsyn, the official regional representative of the FSB, told RT. “They were provided with food, and they’re safe here. We’re carrying out a probe.”

He added that all the Ukrainian soldiers had been provided with food.

“Whoever wants to stay, can do so – after the probe,” Sinitsyn said.

According to the soldiers, they made the decision to cross into Russia after their group came under fire in a forest and they had no weapons left to shoot back with.

We came under mortar shelling,” one of the 17 Ukrainian servicemen told Russia’s NTV channel. “We were in the forest – out of weapons, out of everything,” the man, wearing a black mask hiding his face, said. “The chief told us to get out of the place. So, we got out.

Another Ukrainian soldier said it was a joint decision by the group.

The commander said there was such an option [to cross into Russia]. Of course, he would bear responsibility for the consequences. But we decided together that it was better to leave,” he said.

It’s not the first time that Ukrainian troops have crossed into Russia: in early August, 438 soldiers were allowed to enter the country after they were surrounded by self-defense forces on Ukrainian territory, lacking equipment and clear orders from their commanders.

Ukrainian prosecutors have launched over 480 cases into the defection of military personnel since the start of Kiev’s military operation in the east of the country, said Pavel Bogutsky, the Southern Region prosecutor in charge of military cases.

“The investigation into 145 criminal offences has been completed, and the indictments have been sent to court,” he said during a meeting of top military personnel on Friday.

“Over half of these indictments concern people who deserted, refused to carry out their military duties and disobeyed orders,” he added.

Over 30 people have received actual sentences so far, he said. 

http://rt.com/news/180772-ukrainian-soldiers-cross-russia/

Les pertes de l'armée ukrainienne, une pensée pour les mères et les familles ....

...  près de 3.500 militaires ukrainiens portés disparus ou morts

KIEV, 9 août - RIA Novosti - Près de 3.500 militaires ukrainiens bloqués auparavant à la frontière entre la région de Lougansk (est de l'Ukraine) et la Russie sont estimés comme disparus et éventuellement morts, a déclaré samedi à RIA Novosti une source haut placée au ministère ukrainien de la Défense.

"Selon nos statistiques, 3.427 militaires sont portés disparus, mais ils sont probablement déjà morts. Il n'y a plus aucun espoir de retrouver vivants les militaires des 72e, 24e, 51e brigades motorisées, ainsi que ceux de la 79e brigade aéroportée et du 3e régiment du spetsnaz. Ces deux dernières semaines, nous n'avons vu sortir de la région bloquée par les insurgés que quatre groupes nombreux de 7 à 18 personnes", a indiqué l'interlocuteur de l'agence sous couvert d'anonymat.

Il a ajouté que le matériel lâché par l'armée ukrainienne sur le champ de bataille était devenu la proie des forces d'autodéfense.

"Ces deux dernières semaines, nous avons enregistré un grand nombre de  voitures blindées de transport de troupes et de chars de combat arborant la symbolique ukrainienne et portant des plaques d'immatriculation  ukrainiennes, qui se dirigeaient vers les régions de Donetsk et Chakhtersk", a dit l'interlocuteur de l'agence.

Selon lui, le matériel laissé par l'armée ukrainienne aux insurgés, se trouvait en bon état et compliquerait sérieusement la situation dans d'autres régions de combats.

suite de l'article : http://fr.ria.ru/world/20140809/202090264.html

http://www.youtube.com/watch?v=aLhzk48AC38

Ajoutée le 15 août 2014 - Citizens of Donetsk have recorded multiple videos of white glowing particles raining on residential quarters. The video can't be verified, but locals claim it shows incendiary devices being used - similar to those apparently used by the army in another Eastern city of Slavyansk a couple of months ago. Former UK army officer Charles Shoebridge believes it's now up to Ukraine to prove that this was NOT an attack involving incendiaries - READ MORE http://on.rt.com/5bflqx

http://www.youtube.com/watch?v=FUHTqs6ihqY

Finalement il y avait bien quelque chose de plus qu'un 'fantôme' ....

Lavrov « La colonne de blindés que les autorités de Kiev revendiquaient avoir détruites appartenait à l’ armée ukrainienne»

18 AOÛT 2014 |  PAR JEAN-CLAUDE POTTIER

les 3 premiers articles viennent du site Contropiano.org :

Marco Santopadre : http://contropiano.org/internazionale/item/25822-ucraina-bombardamenti-e-propaganda  

et  http://contropiano.org/internazionale/item/25800-mosca-e-kiev-a-un-passo-dalla-guerra-altre-bombe-e-morti-a-donetsk

Rédaction Contropiano : http://contropiano.org/internazionale/item/25810-i-neonazisti-minacciano-un-altro-golpe-poroshenko-si-appella-alla-nato

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