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Billet de blog 7 janvier 2011

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Renaud DONNEDIEU de VABRES, troisième image du "calendrier d'avant" le 17 janvier 2011.

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Lorsque vous avez la chance d’être un initié, que vous pénétrez la nuit, dans la nef vide du Grand Palais, noire et sans ses lumières deLorsque vous avez la chance d’être un initié, que vous pénétrez la nuit, dans la nef vide du Grand Palais, noire et sans ses lumières de service, par une belle nuit d’été étoilée…vous êtes impressionné par le décor de cette nef qui semble être un vaisseau intergalactique qui glisse dans le ciel…Il est très facile de s’imaginer être à mille lieues de Paris, et de vous prendre pour un personnage hybride entre Dark Vador et Rastignac…car bien sur vous avez encore les pieds sur la dalle du Grand Palais, même si vous avez la tête dans les étoiles.

Le nouveau président du Grand Palais, Jean-Paul CLUZEL prononce un discours le 20 avril 2010, dans lequel on trouvehttp://www.grandpalais.fr/userdata/c_bloc_file/1/1467/1467_fichier_discours-JPC.pdf « Les travaux de rénovation immobilière, qui se sont arrêtés après la réfection, imparfaite d’ailleurs, de la verrière, doivent répondre à ce projet culturel et scientifique : accueillir et organiser la diversité des formes d’expression culturelle. »Donc c’est officiel, le nouveau président, homme de communication annonce officiellement que la verrière fuit, cela faisait longtemps que cette information circulait, et que l’eau tombait du ciel, à travers la passoire.Entre 2000 et 2005, la verrière a été rénovée par l’EMOC (voir définition de cet EPIC dans les billets précédents) sous la direction de monsieur l’architecte en chef des bâtiments de France, Alain-Charles PERROT. Au sein de l’EMOC monsieur Luc LIOGIER, architecte, lui aussi des bâtiments de France, assurait ses fonctions de suivi pour le compte de l’EMOC. Monsieur Luc LIOGIER n’a pas quitté son fauteuil lorsqu’il est passé de l’EMOC à l’EPGPCE.Combien a couté la restauration de la verrière ?

Des millions d’euros, le chiffre est impressionnant, mais serait ce le juste prix ?

A en croire le président Jean-Paul CLUZEL le résultat n’est pas atteint. Il existe des fuites et pas une seule, des centaines pour ce toit de verre, du « Palais de cristal »Le Grand Palais se paye un architecte à plein temps depuis l’entrée dans les lieux dans le bâtiment de monsieur Luc LIOGIER (EMOC+EPGPCE). Cette personne semble incapable, avec son grand service, de suivre efficacement le chantier, de trouver et de remédier à ces fuites de manière définitive. Un appel d’offre est donc lancé pour « travailler » sur le problème sur la base d’arrosage (je reviendrai sur cet appel d’offre plus tard).http://www.grandpalais.fr/userdata/c_bloc_file/1/1443/1443_fichier_Marche.pdfLe français moyen et donc con que je suis (voir définition des billets précédents) aimerai comprendre. Le président du Grand Palais va m’expliquer, puisqu’il est un homme de communication, et répondre aux questions posées. Bien entendu, le ministre de tutelle, le ministre de la Culture et de la Communication a son dernier mot, c’est son rôle sa charge, sa fonction :- Monsieur PERROT a-t-il rempli sa mission en fournissant le « clos et le couvert » suite à la réfection de la verrière qu’il a piloté?- Monsieur LIOGIER a-t-il rempli sa mission de contrôle, pour les comptes des deux Epic EMOC et EPGPCE?- Combien a couté cette verrière qui fuit ?- Cette verrière a-t-elle été réceptionnée avec des réserves ?- Combien a-t-elle couté entre le moment ou elle a été livrée et aujourd’hui suite à l’appel d’offre d’arrosage, pour les nombreux rafistolages inutiles ?- Un recours a-t-il été engagé?Je vais vous dire ce que je sais, moi qui ai vu le grand palais naitre.Monsieur Alain-Charles PERROT aurait répondu à certaines personnes du Grand Palais :« L’étanchéité de la verrière ne figure pas au cahier des charges, je n’ai pas à atteindre ce résultat, faites moi un procès, ce sera Etat contre Etat, et nous allons bien rigoler. »Une très belle réponse de monsieur PERROT sachant que l’état est son propre assureur, que l’EPGPCE, qui est une personne morale, qui est le laisé, devrait engager une procédure contre ce monsieur…et que l’EPGPCE gagnerait sans aucun doute.Donc au final, puisque monsieur PERROT est bien un employé de l’état, un fonctionnaire, ce serait les contribuables qui assumeraient les erreurs et mal façons sur cette toiture.Y a-t-il incompétence et faute grave dans la mécanique mise en place par monsieur Renaud DONNEDIEU de VABRES, alors ministre de la culture ?Que faut il faire lorsque des incompétents fonctionnaires ne risquent rien sur leur carrière, et conservent leur poste et leurs fonctions aussi longtemps qu’ils n’accèdent pas à une retraite dorée ?Au fait, la cour des comptes à travers un rapport sur les chantiers culturels, a épinglé l’EMOC sur l’éclatement de leurs budgets prévisionnels…Donc l’EMOC n’est pas capable de faire un prévisionnel, l’EMOC n’a pas de connaissance sur le prix du marché, mais cela est un autre billet..à suivre.Aujourd’hui c’est l’image d’une verrière admirable, et admirée, qui fuit, qui coute une fortune, sans que jamais les responsables de ces fuites et de cet argent gaspillé ne soient sanctionnés.Je n’aimerai pas être à la place de Jean-Paul CLUZEL, homme de communication qui hérite d’un beau palais qui a englouti des millions d’euros, qui fonctionne en infraction avec Lois et règlements (voir billet précédent)…Qu’avait fait son prédécesseur monsieur l’ambassadeur Yves SAINT GEOURS? Rien, il avait fermé les yeux et les oreilles, et bien sur, ne communiquait pas…L’image de ce billet est l’image d’un service public dont la compétence est attaquée au vu du résultat de cette verrière qui fuit, une honte au cœur de la capitale de mon beau pays, et certainement pas une vitrine de notre capacité à rayonner dans le monde. Le vaisseau intergalactique reste sur sa base, les pieds dans l’eau.Qu’a fait le ministre de la Culture Renaud DONNEDIEU de VABRES, lui qui a fait du Grand Palais son emblème (visible sur ses sites internet) ? Rien, et c’est le problème qui est posé sur la capacité de monsieur DONNEDIEU de VABRES à se porter candidat sur l’appel d’offre de l’hôtel de la Marine.Le ministre suivant Christine ALBANEL ? Rien.Le ministre actuel ferait bien de se souvenir qu’un jour il a déposé sa récompense sur le sol…en disant que c’est à ce niveau que se situe le service public…vous avez du travail monsieur le ministre, la France a besoin, aujourd’hui, du courage que vous aviez à l’époque.« La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera »Je vais aller boire un coup avec mes copains au bord du comptoir, à l’heure de l’apéritif, on va bien rigoler, on va parler de l’architecte en chef des Bâtiments de France, parler de la passoire du palais de cristal, de nos impôts si bien gérés, et boire pour oublier..nos nombreux tracas et problèmes…

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