Autant le dire, la ponctuation du titre n'est nulle timidité mais s'adresse en forme de question exclamative au rédacteur du quotidien qui dans la veine immémoriale de "le roi est nu", sans doute chargé de la titraille à sensation habituelle au journal Le Parisien, vient de passer en dépêche de presse sur internet cet énorme «Mort de Rémi Fraisse: aucune faute professionnelle des gendarmes».
Cette lettre ouverte est publiée ce jour par Le Point. Je l'édite ici avec l'espoir qu'elle suscitera un débat sur la réalité de la condition de ces intellos précaires qui bien souvent sont écrivains - même quand par modestie ils ne se disent pas tels et se contentent de dire qu'ils ou elles vivent - très mal- de leur plume.
Depuis l’infâme manifestation qui en janvier dernier place de la Bastille a vu défiler des milliers de salauds hurlant des « mort aux juifs » « juif rentre chez toi » « juif rien n’est à toi » et autres ordures ponctuées de saluts nazis et de quenelles, certains ne se refusent plus rien, se montrent au grand jour et renouent avec leur vieille et infâme tradition, qui se revendique textuellement comme étant : « à droite de l’extrême-droite ».