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Billet de blog 4 septembre 2014

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François Hollande, l'homme qui n'est plus président

« Merci pour ce moment »est manifestement un acte de vengeance d’une concubine présidentielle ulcérée d’avoir été publiquement humiliée et salie, puis rejetée en quelques mots, par François Hollande.

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« Merci pour ce moment »est manifestement un acte de vengeance d’une concubine présidentielle ulcérée d’avoir été publiquement humiliée et salie, puis rejetée en quelques mots, par François Hollande.

Après la parution du livre, « De l’intérieur », de l’ancienne ministre verte Cécile Duflot, et après l’interview accordé au Monde par l’ancien ministre de l’économie Montebourg, le livre de Valérie Trierweiler est le lieu d’achèvement de ce tryptique assassin pour la crédibilité du président de la France. François Hollande, déjà atteint par les révélations politiques de Cécile Duflot, blessé à vif par les vives critiques portées par trois de ses ministres sur la politique économique du gouvernement, qui plaît tant au patronat, est aujourd’hui touché en plein coeur par les mots cruels étalés à la face du pays par une journaliste et une amante délaissée en mode de destruction massive et féroce.

La crédibilité de François Hollande était largement entamée avant la connaissance par les citoyens de la publication du livre de Valérie Trierweiler. Mais cet ouvrage, lu seulement par quelques initiés soigneusement choisis à fin de battage médiatique si amicalement ourdi, est à assimiler à du cyanure sinistrement mélangé à du vin déjà bouchonné et vinaigré. L’effet quasi inéluctable de cette poudre littéraire assassine est la mort de la fonction présidentielle assumée par François Hollande.

« Merci pour ce moment », quatre mots qu’un client, après la décharge, peut proférer à une prostituée dans le Bois de Boulogne ou à Pigalle. Valérie Trierweiler les reprend à son compte, les renverse sur la table de l’Etat, de la France et du monde, transformant la parole du client pour la mettre dans sa bouche et l’envoyer en pleine face à celui qu’elle considère comme un bien vil homme perdu dans le caniveau de la médiocrité morale ou étatique.

Le client en l’espèce n’a pas payé sa dîme après avoir usé son objet-sujet (la négociation financière au moment de la rupture n’a manifestement pas été à la hauteur de la demande) et sa créancière cherche un moyen détourné pour remplir ses propres bourses.

Cela s’appelle liquider un arriéré.

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