Israël, Obama, Sarkozy et Merkel reprochent aux Palestiniens de chercher "unilatéralement" la Paix.
La recherche de reconnaissance de l'Etat Palestinien par l'ONU est pourtant une voie absolument pacifique de recherche de solution face à l'impitoyable épuration ethnique dont ils sont victimes depuis des dizaines d'années pendant que les dirigeants occidentaux se font acheter par quelques fortunes sionistes et se font bien voir par les médias que ces fortunes contrôlent.
Le mantra du prétendu "Processus de Paix" a été un joli rempart pour cacher le cynisme le plus absolu. Obama, Sarkozy, Merkel et Ashton cherchent un nouveau refrain pour pouvoir continuer à être dans les bonnes grâces de quelques fortunes sionistes et des grands médias, sans que leur complicité active avec l'épuration ethnique menée par Israël ne finisse par apparaître trop.
Puisque ni Israël ni l'occident ne cherchent plus la Paix depuis bien longtemps, Israël et les dirigeants occidentaux qu'il a corrompu, veulent interdire aux Palestiniens de la chercher.
Israël en est à menacer directement les Palestiniens comme l'explique cet article de la Tribune de Genève .
Vous remarquerez que cet article est paru dans un journal suisse. Car sur ce plan la presse française n'est absolument pas libre (la presse anglaise l'est un peu plus), sans parler de la presse américaine aux ordres des sionistes (quelque soit leur origine et religion car les chrétiens sionistes sont 22 millions aux Etats-Unis).
ATS | 15.09.2011 | 08:46
Proche-Orient | Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères israélien Danny Ayalon prévient qu’une demande d’adhésion d’un nouvel Etat à l’ONU marquerait la fin de tous les accords conclus avec les Palestiniens.
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon a prévenu jeudi qu’une demande d’adhésion d’un Etat de Palestine à l’ONU marquerait la fin de tous les accords conclus avec les Palestiniens.
"Si les Palestiniens prennent une telle décision unilatérale, cela signifiera l’annulation de tous les accords, libérera Israël de tous ses engagements et les Palestiniens en porteront l’entière responsabilité", a affirmé M. Ayalon à la radio publique.
Ce responsable s’est toutefois refusé à donner des détails sur les mesures de représailles qu’Israël pourrait prendre. "Pour le moment nous préférons ne pas donner de détails sur ce que sera notre réponse", s’est-il contenté d’affirmer.
Mercredi, le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman avait mis en garde les Palestiniens sur les "conséquences dures et graves" que pourrait avoir une demande d’adhésion d’un Etat à l’ONU.
Israël et les Etats-Unis s’opposent à la demande que doit présenter Mahmoud Abbas la semaine prochaine à l’ONU et prônent un retour à des négociations directes totalement gelées depuis un an. A l’approche de cette échéance, une intense activité diplomatique se poursuivait.
La chef de la diplomatie de l’Union européenne Catherine Ashton, qui s’est déjà entretenue mercredi avec Benjamin Netanyahu a décidé de prolonger son séjour en Israël pour poursuivre ses consultations et tenter de trouver une solution de compromis afin de "ramener les parties à la table des négociations".
Des représentants américains - l’émissaire pour le Proche-Orient David Hale et le conseiller spécial du président Barack Obama, Dennis Ross - dépêchés mercredi dans la région pour tenter de dissuader les Palestiniens de présenter leur demande, devaient également poursuivre leurs entretiens jeudi.
M. Ayalon a par ailleurs de nouveau rejeté une relance des négociations sur la base des lignes de 1967, c’est-à-dire avant l’occupation israélienne de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, comme le demande le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
"La question des lignes ne peut pas être posée au début des négociations, mais à la fin lorsqu’on connaîtra les arrangements de sécurité, le sort Jérusalem et des blocs de colonies", a souligné M. Ayalon.
Il faisait ainsi allusion à Jérusalem-est qu’Israël a annexée, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat ce que refuse le gouvernement de Benjamin Netanyahu ainsi qu’aux blocs de colonies en Cisjordanie où vivent la majorité des 300'000 colons israéliens que l’Etat hébreu entend également annexer.
http://www.tdg.ch/actu/monde/etat-palestinien-onu-israel-passe-menaces-2011-09-15