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Billet de blog 21 octobre 2012

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Ségolène, cassandre méprisée

Toutes les analyses et hélas, tous les constats se rejoignent. Après quelques envolées lyriques et convaincantes il faut le reconnaitre, envolées qui lui ont permis d'accèder au pouvoir, notre président nous déçoit par ses attermoiements, son manque de panache, et cette capacité à noyer ses promesses dans l'indécision.

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Toutes les analyses et hélas, tous les constats se rejoignent. Après quelques envolées lyriques et convaincantes il faut le reconnaitre, envolées qui lui ont permis d'accèder au pouvoir, notre président nous déçoit par ses attermoiements, son manque de panache, et cette capacité à noyer ses promesses dans l'indécision. Notre premier ministre ne fait pas non plus contre poids, alors la balance penche dangereusement en faveur d'une molesse affichée et chaque jour confirmée. Pouvions-nous réellement espèrer autre chose? Après dix ans à la tête du Parti Socialiste que Martine Aubry a rencontré moribond, nous aurions dû être clairvoyants et avoir le courage de nous réunir autour de celle qui depuis des années a une vision claire de la politique, des propositions réalistes et des projets dont certains sont nés dans son laboratoire qu'elle dirige avec lucidité et compétence LA RÉGION POITOU CHARENTES. Mais non! Cette visionnaire qui a toujours quelques trains d'avance sur tous,était "dérangeante" d'abord parceque femme,  trop précise trop clairvoyante trop intègre et véritablement de gauche, nous , je veux dire une majorité qui aime les classifications rapides et les petits tiroirs, l'a brocardée et assimilée à une sorte d'illuminée alors qu'avec elle, ce peuple de gauche aurait rapidement retrouvé ses valeurs, et une défense de ses intérêts sans ambiguité et sans les valses-hésitations dont nous sommes aujourd'hui les témoins impuissants. Ségolène Royal, je dis enfin son nom mais vous l'aviez deviné, m'apparait ni plus ni moins comme un recours pour redorer le blason quelque peu terni de nos dirigeants.  Je ne vois que Ségolène Royal capable et suffisamment déterminée pour appliquer réllement et efficacement le programme pour lequel François Hollande a été élu. Rien que ça me direz-vous? Au point ou nous en sommes et pour éviter un retour rapide et sans discussion d'une droite revancharde, insultante, je ne vois pas ou se trouve "le risque". Ceci  à une condition qu'elle ait les mains libres et que les français qui nous représnetent toutes sensibilités confondues soient capables de s'abstenir de donner leur point de vue sur la couleur du tailleur ou de la robe de Ségolène Royal à l'instar des allemands qui ne se sont jamais exprimé sur les tenues plus ou moins sexy.... d'Angela Merkel!

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