Malgré les apparences
Malgré les mille et une raisons qu'il aurait eu de le faire
Malgré tous ceux que cela aurait pu réjouir d'étouffer une voix aussi forte
Mahmud ne nous a pas laissé tomber, il chante encore pour longtemps.
...on en a quand même gros sur la patate.
Ce petit extrait de jawaz as-safar (Passeport), poème de M. Darwish, chanté par son ami Marcel Khalifa a été enregistré (sans jawaz at-tasjîl) le 15 avril 2008 à l'Opéra du Caire, lors des trente ans du journal du parti Tagammo'.
"Ils ne m’ont pas reconnu dans les ombres qui effacent les couleurs de mon passeport
Et ma blessure était pour eux un objet de spectacle offert aux touristes passionnés de photographies
Ils ne m’ont pas reconnu
Ah !
Ne laissez pas ma paume sans soleil
Parce que les arbres m’ont reconnu, m’ont reconnu tous les chants de la pluie
Ne me laissez pas livide comme la lune"
Un article complet sur Mediapart en dit davantage sur l'oeuvre de Mahmud Darwish qui méritait effectivement de détrôner les J.O. dela Une.