Plus de 80 manifestations de soutien à la cause palestinienne ont eu lieu en France samedi 10 janvier. A Paris, entre 80 000 et 100 000 personnes ont manifesté contre les crimes de guerre commis par Israël dans la bande de Gaza. Le mot d'ordre central du cortège - fin de l'offensive israélienne, fin du blocus de Gaza, suspension des accords entre Israël et l'Union européenne -, a rallié tous les partis politiques de gauche – à l’exception du PS – mais aussi des organisations syndicales, humanitaires, religieuses et laïques, sous l'égide du Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
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Il s'agit de la plus importante manifestation "pro-palestinienne" depuis le début du conflit israélo-palestinien. La guerre asymétrique contre la population de Gaza a mobilisé au-delà des rangs habituels. Etaient présents maints responsables politiques (Marie-George Buffet, Jean-Luc Mélenchon ou encore le porte-parole de la LCR, Olivier Besancenot, ce dernier dénonçant notamment " l'hypocrisie de la communauté internationale qui vote des tonnes de résolutions qu'elle n'applique jamais"..
Des centaines de banderoles frappées des slogans "Israël assassin" ou "Gaza/Palestine : halte au massacre !" animaient le cortège encadré par les organisateurs. Mohamed Mechmache, président du collectif AC-le-feu, a mis en garde contre tout "appel à la haine" qui pourrait dénaturer la manifestation.
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La tête du cortège est arrivée à Nation aux alentours de 17 heures, alors que d'autres manifestants partaient encore de République à ce moment-là. Quelques incidents ont été signalés Place de la Nation où des petits groupes ont été dispersés.