Le pape Benoît XVI entamant mardi au Cameroun son premier voyage en Afrique, a abordé, à bord de son avion « Air Force Papalum », la question du sida qui y ravage des millions de vies.
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Le « souverain pontife (cela fait irrémédiablement penser à « notre souverain poncifs », Nicolas Sarkozy), a quitté le Vatican bruissant encore de conversations embarrassées suscitées par sa décision de lever l'excommunication d'un évêque négationniste et de trois de ses amis aussi intégristes que peuvent l’être des mollahs iraniens..
Une autre affaire, preuve manifeste des évolutions fulgurantes de l’Eglise, a condamné à l’excommunication la mère d’une petite fille de neuf ans, enceinte de jumeaux après avoir été violée par son beau-père. Son crime maternel ? Avoir accédé au diagnostic médical de l’impérieuse nécessité d’un avortement pour sa fillette. Deux cardinaux ayant doctement déclaré que « l’avortement était plus grave que le viol », un certain malaise persiste…chez les huissiers suisses..
Commençant sa visite africaine évangélisée à Yaoundé, le Pape a donc, benoîtement, estimé que l'on ne pouvait "pas régler le problème du sida", pandémie aux effets dévastateurs en Afrique, "avec la distribution de préservatifs". Du haut de sa compétence en la matière, il a ajouté : "Au contraire leur utilisation aggrave le problème". Oui, vraiment ? Qui lui demandera des explications ?.
De PaulVI, Jean-Paul II à Benoît XVI, le Vatican s’est opposé à toute forme de contraception autre que l'abstinence.
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Les tueurs à la robe blanche ou pourpre forment une funeste ronde d'assassins.