
Debout peuple français, debout peuple éternel
Ô peuple forgeron du droit universel
Peuple qui abattit les tours de la Bastille,
Peuple dont les idées de par le monde brillent,
Qui, lorsqu'il se fâchait, brisait sous son bâton
Le géant Robespierre et le titan Danton,
Oui, ce peuple invincible, oui, ce peuple superbe
Tremble aujourd'hui, pâlit, frissonne comme l'herbe,
Claque des dents, se cache et n'ose dire un mot
Devant Sarko, ce reître, ce lideur minimo !
Oui, nous voyons cela ! Nous tenant dans leurs serres,
Mangeant les millions en face des misères
Les deux Woerth, les Copé, êtres stupéfiants,
S'étalent ; on se tait. Nos maîtres ruffians
Pillent, volent, détournent l'argent de nos impôts
Facilitent l'exil fiscal de ces crapauds
Goinfrés sur la sueur de travailleurs dupés
Pour engraisser les tripes de l'Uhèmepet.
Disparaissez, faquins ! Retournez dans vos bauges,
Les rats vous fêteront et feront votre éloge.
Debout peuple français, debout peuple éternel
Ô peuple forgeron du droit universel
Prends le fusil, la hache, la fourche ou la faux
Affute enfin la Veuve et dresse l'échafaud !
Tremblez, tristes bouffons à la grasse bedaine,
Partez avant que ne se transforme en haine,
La puissante colère qui dans le peuple monte,
Partez quand il est temps car la révolte gronde.
Victor,
à la façon de Victor (le grand) Hugo