Le mouvement vers la déflation est tout simplement un indicateur de l'arrêt de l'activité économique. Cette évolution a également des implications mécaniques dans le renchérissement de la dette.
Tous les pays ayant une économique dynamique, par exemple les économies de rattrapage comme celles des BRICS ou la France de l'Après-guerre ont une inflation d'environ 3 à 5%.
Voir ci-dessous le commentaire de Guillaume Duval.

L'Europe plonge vers la déflation (et la France est en tête du mouvement)
Grâce à la politique économique (stupide) Merkel-Barroso l'Europe fonce tout droit vers la déflation. Et grâce au zèle de François Hollande à suivre ces prescriptions (stupides) en limitant l'activité avec une austérité budgétaire excessive, la France est à l'avant garde du mouvement.
Cela peut sembler une bonne chose de ne plus avoir d'inflation du tout voir de faire baisser les prix, mais en fait cela enferme l'Europe dans un cercle vicieux terrible dont le Japon a mis plus de vingt ans à sortir. En effet quand la hausse des prix est faible voire négative, le stock de dette accumulé antérieurement ne se réduit pas avec le temps contrairement à ce qui se passe quand il y a de l'inflation. Il devient du coup quasiment impossible pour les acteurs privés et publics de se désendetter, ce dont poutant ils auraient le plus grand besoin en Europe. Par ailleurs quand les prix des produits baissent, les acteurs économiques ont intérêt à attendre le plus longtemps possible pour les acquérir, ce qui freine automatiquement l'activité économique.
Pour ces raisons les politiques prônées avec tant d'obstination par Angela Merkel et Jose Manuel Barroso conduisent l'Europe dans le mur. Concernant la France, qui est déjà à l'avant garde du mouvement déflationniste, il y a tout lieu de craindre que le "pacte de responsabilité" que François Hollande a lancé à l'occasion de ses voeux ne soit guère en réalité qu'un "pacte de déflation" qui accélère encore ce mouvement fatal...
Guillaume Duval