Ce lundi 17 février était le jour de fermeture définitive des centres de consultation de la Sécurité Sociale en Grèce : tous seront fermés simultanément et leur personnel doit évacuer les lieux. 1 La mesure entre dans le cadre d'un programme de privatisation.
Cerise sur le gâteau, le ministre de la "santé" chargé de ce désastre social, Antonis Georgiadis, est un ancien cadre du parti Laos, d'extrême droite. Il défendait encore récemment le bilan de la dictature des colonels, 2 niant le massacre de l'Ecole polytechnique, en 1973, où la répression fit des dizaines de morts. Alors même que le parti Laos est officiellement opposé aux institutions de Bruxelles (sur des orientations proches du FN), il contribue activement à la mise en application du mémorandum de la troika.
Une semaine de plus dans une Grèce sous le joug colonial dans l'Europe réelle de l'euro, qui lui propose la mort.
Le camp grec, l'européisme et l'Allemagne
Real-news (Grèce), 14 février 2014
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1 Panagiotis Grigoriou, La mort et la liberté : http://www.greekcrisis.fr/2014/02/Fr0324.html
2 « Il n’y a jamais eu de morts à Polytechnique »… disait le ministre de la Santé A. Georgiadis, Okeanews, 15/11/2013 : https://www.okeanews.fr/20131115-pas-morts-polytechnique-georgiadis
- Voir aussi : http://www.rtl.fr/actualites/info/international/article/grece-reforme-sous-haute-tension-du-systeme-de-sante-7769793694