Le professeur Issa Ndiaye, analyste politique à Bamako,
explique que la crise politique actuelle au Mali ne fait
qu’exacerber la crise socio-économique,
et qu’il y a « un sens général de mécontentement » au sein de la
population qui pourrait mener à une explosion sociale à tout moment.
Pour la population, ajoute-t-il, les gens au pouvoir
– civils et militaires confondus- ne font rien pour
résoudre les problèmes du Mali. Et les gens en ont vraiment marre."
Conclusion de l'article de la Voix de l'Amérique du 11 janvier
Voice of América n'est pas une radio comme les autres. Elle n'est pas un média objectif. Cette radio est la voix de l'Etat des USA.
Voice of America (VOA), ou en français La Voix de l'Amérique, est le service de diffusion internationale par radio et télévision du gouvernement américain. Contrairement à la Deutsche Welle, Radio France Internationale ou BBC World Service, VOA est directement contrôlé par l’État. Son organisme de tutelle est l’International Broadcasting Bureau.(...)
Les buts de V.O.A. sont définis dans une charte établie en 1960 et devenue loi le 12 juillet 1976 (Public Law 94-350)1. Ils sont au nombre de trois :
- Être une source fiable d’information, avec précision et objectivité.
- Présenter la société américaine, ses modes de pensée et ses institutions.
- Présenter avec clarté la politique américaine.
Il est donc évident que cet article est un thermomètre totalement fiable sur la température prise par la CIA au Mali à la date du 11 janvier dernier.
"beaucoup d’entre eux ont réclamé la démission du président intérimaire,
Dioncounda Traoré, qu’ils accusent d’échec dans la libération du Nord du Mali."
La vraie cause de l'intervention de François Hollande, c'est la mobilisation lycéenne et étudiante !
La CIA qui, bien évidemment a informé VOA est informée de ce qui allait se passer.
Mais ce qui va se passer, ce n'est pas l'invasion de Bamako : c'est le DEGAGE DIONCOUNDA qui va réussir !!
Ce que les journalistes de la Voix de l'Amérique remarquent c"est la panique à bord
"Le gouvernement a dit qu’il fermait les écoles du fait des troubles civils croissants, et un risque d’exploitation de la situation à des fins politiciennes. Dès lors, les écoles resteront fermées « jusqu’à ce que la situation se soit calmée », lit-on dans son communiqué. "
Cette vérité n'est pas encore parvenue dans les rédactions de la Franceàfric. Seul quelque journalistes en ont donné quelques échos lointains. Mais la vérité stricte et unique est la suivante : Hollande est un menteur qui a envoyé l'armée française sous le prétexte d'une absurde invasion de Bamako par les pantins du Qatar pour le motif unique : empêcher les jeunes du Mali de chasser le pantin Dioncounda Traoré qui sabotait la lutte contre les #ifachistes
Mali : la tension croissante entraine la fermeture des écoles de Bamako (Un article de Voice Of America daté du 11 janvier 2013) [les gras sont de YT]

Une manifestation de femmes à Bamako le 10 janvier 2013
11.01.2013
Le gouvernement malien a ordonné la fermeture de toutes les écoles de Bamako, et de la garnison voisine de Kati, située à 15 kms de la capitale, après les manifestations qui y ont été organisées. A quelque 800 kms au sud de la ligne de front, où l’armée malienne s’efforce de barrer la route aux militants islamistes, les gens sont de plus en plus frustrés par la détérioration de la situation économique, et ce que beaucoup d’entre eux qualifient “d’inaction gouvernementale”.
Toutes les écoles, des jardins d’enfants à l’Université, sont fermées jusqu’à nouvel ordre à Bamako et à Kati.
Mercredi, des centaines de gens sont descendus dans la rue à Bamako et à Kati, base de l’ex-junte qui avait renversé le président Amadou Toumani Touré en mars dernier. Les manifestants, dirigés par un certain nombre d’organisations politiques et de la société civile – ont appelé à un dialogue national pour des réformes politiques. Et beaucoup d’entre eux ont réclamé la démission du président intérimaire, Dioncounda Traoré, qu’ils accusent d’échec dans la libération du Nord du Mali.

Un habitant de Bamako dit que, parmi les centaines de manifestants, il y avait beaucoup d’étudiants. Et une autre coalition politique a publié un communiqué dénonçant la décision de tenir de telles manifestations pendant que ça chauffait sur la ligne de front, dans le centre du Mali.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale, mercredi et jeudi, le gouvernement a expliqué que ce n’était point le moment pour des troubles publics, mais plutôt celui « où tous les citoyens devraient, alors que le Mali traverse l’une des périodes les plus dures de son existence, s’unir derrière leur armée pour reprendre le nord ».
Le gouvernement a dit qu’il fermait les écoles du fait des troubles civils croissants, et un risque d’exploitation de la situation à des fins politiciennes. Dès lors, les écoles resteront fermées « jusqu’à ce que la situation se soit calmée », lit-on dans son communiqué.
Mais les habitants de Bamako doutent que les choses se calment de sitôt, à moins que la situation socio-économique ne commence à s’améliorer. Certaines écoles étaient déjà fermées à cause des grèves des enseignants, et les Maliens se remettent toujours des retombées économiques de l’instabilité consécutive au coup d’Etat de mars dernier.

des miliciens d'Ansar Dine à Gao
Dans la capitale, c’est l’incertitude qui prévaut depuis l’avènement du gouvernement intérimaire civil. L’armée tente de barrer la route aux militants islamistes, et le tourisme – source traditionnelle de revenus pour de nombreuses familles – est pour ainsi dire un secteur moribond.
Certains chefs de famille, qui n’avaient que quatre ou cinq bouches à nourrir, en ont maintenant dix ou 15, depuis que des parents ont fui le Nord pour se réfugier à Bamako. Et beaucoup d’automobilistes ont garé leurs voitures, n’ayant pas d’argent pour acheter du carburant.
Le professeur Issa Ndiaye, analyste politique à Bamako, explique que la crise politique actuelle au Mali ne fait qu’exacerber la crise socio-économique, et qu’il y a « un sens général de mécontentement » au sein de la population qui pourrait mener à une explosion sociale à tout moment.
Pour la population, ajoute-t-il, les gens au pouvoir – civils et militaires confondus- ne font rien pour résoudre les problèmes du Mali. Et les gens en ont vraiment marre.
Le président intérimaire Dioncounda Traoré devait s’adresser à la nation malienne vendredi." (source : Mali : la tension croissante entraine la fermeture des écoles de Bamako (Un article de Voice Of America daté du 11 janvier 2013) [les gras sont de YT]
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Par Yanick Toutain
Il est Belge, député.et refuse la guerre colonialiste de François Hollande contre le Mali.
Par Yanick Toutain
Un commentateur informé signalait la plainte de militaires français de la précipitation à intervenir.
Mali : Pourquoi cette 4° guerre contre l'Afrique ? (après Abidjan, Bamako)
Par Yanick Toutain
C'est donc la quatrième guerre dont est victime l'Afrique.
Après la guerre de prélèvement d'esclaves et de déportation atlantique s'ensuivit la 2° guerre contre l'Afrique.
Par Yanick Toutain
En tendant son micro à ce "professeur" qui a une "origine malienne"....
Par Yanick Toutain
La Franceàfric a fini pas l'avoir sa guerre !
Il fallait bien finir par parvenir à envahir Bamako : Le véritable objectif.
Par Yanick Toutain
Hollande est intervenu parce ses agents d'espionnage fascistes
ont compris, à Bamako, que la gauche malienne allait relever
Egypte : Avec 21% de suffrages, les islamofascistes pavoisent : A bas toutes les constitutions !
Par Yanick Toutain
63,8 % de pour parmi 32,9 % de votants cela fait 21 %
On va donc avoir, après cette double imposture égyptienne, UN électeur sur CINQ qui va imposer sa volonté au reste du peuple.
Par Yanick Toutain
en réponse au commentaire de Fred Oberson le 21/12/2012 à 15:44
Par Yanick Toutain
Par Yanick Toutain
Vous décrivez une situation - à raison. Mais la réalité est encore pire, bien plus terrible que ça :
Par Yanick Toutain
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Un passé colonial ou un présent esclavagiste : 3 millions de morts par an pour payer 1/20° du SMIC !
Par Yanick Toutain
Un commentaire sous l'article de Mediapart Hollande et le passé colonial
Par Yanick Toutain
Mais bon sang de bonsoir, pourquoi Isaac Newton n'a-t-il pas écrit que la vraie traject
Par Yanick Toutain
Il coûte moins cher de tuer que d'écrire. Mais tuer est le fait des troupes d'occupation et écrire est le fait d'un commentateur du site Abidjantalk.
COMPLEMENTS
Sur les liens directs qui relient VOA et le gouvernement
L’organisme de tutelle de V.O.A. est l’International Broadcasting Bureau (I.B.B.), lui-même dépendant du Broadcasting Board of Governors(B.B.G.). Le directeur de l’I.B.B. est nommé par le président des États-Unis15. Bien que l’I.B.B. ait fait figure de mur protégeant V.O.A. et les autres diffuseurs à vocation mondiale de toute interférence politique, des critiques se sont élevées ces dernières années pour remettre en question le degré d’indépendance des programmes d’information de V.O.A. par rapport à la politique gouvernementale. Ainsi en 2001, Voice of America a subi les pressions directes du gouvernement américain : en septembre 2001 le département d’État américain demande à la Voix de l’Amérique de ne pas retransmettre l'interview qu’un de ses journalistes avait fait du mollah Omar, mais elle est tout de même diffusée le 25 septembre 2001. Deux mois plus tard, le directeur de la radio demande à ses rédactions de respecter une loi américaine imposant de ne pas diffuser d’interviews de personnes ou de gouvernants liés au terrorisme16.
Le Broadcasting Board of Governors (B.B.G.) est un organisme composé de neuf personnes. Huit sont désignées par le président des États-Unis d’Amérique, leur nomination étant confirmée ou infirmée par le Sénat. Le Secrétaire d’État est membre d’office de cet organisme17. Ces membres appartiennent aux deux partis les plus importants aux États-Unis, le parti démocrate et le parti républicain. C’est l’organisme qui dirige les diffuseurs d’État américains émettant pour l’étranger. En plus de V.O.A., il a sous sa responsabilité Radio Martí et TV Martí, destinés à Cuba. D'autres entreprises publiques dépendent du B.B.G., comme Radio Sawa destinée aux jeunes arabes, Radio Free Europe et Radio Free Asia.
En 2005, le budget de l’IBB et du B.B.G. s’élevait à 248 millions de dollars, contre 233 millions en 200418.