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Billet de blog 30 octobre 2010

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Je demande pardon à Mélenchon...

Oui pardon. J'aurais dû aller plus loin dans la saisie des "bonnes feuilles" de son texte. Mais j'étais fatigué. Comme pris par un besoin paresseux de suspens, je laissais de côté les pages 120 et 121 de son livre.

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Oui pardon. J'aurais dû aller plus loin dans la saisie des "bonnes feuilles" de son texte. Mais j'étais fatigué. Comme pris par un besoin paresseux de suspens, je laissais de côté les pages 120 et 121 de son livre.

Voilà, je répare ici cette faute pour restituer à ceux qui ne liront jamais ce livre d'un militant qui fut un homme de courage et qui met aujourd'hui son talent au service d'une cause qui m'indigne et nous inflige le triste constat de son naufrage anti-européen.

Page 120 et 121 donc où à la défiance insultante de notre voisin Allemand, JLM ajoute la rancune vis-à-vis de la perfide Albion et son rêve d'une "très grande France" enfin libérée des "ectoplasmes" bruxellois.

" Tout le monde sait que la Belgique est un Etat artificiel, inventé à une époque par les Anglais pour tenir les français à distance des ports les plus proches de leurs côtes. Ceux qui aiment l'Histoire savent combien les Wallons se sont impliqués dans les démélés français. On peut imaginer sans peine, dans le cas où les flamands se sépareraient, que les Wallons veuillent leur rattachement à la Républqiue française.

Nombre de français - comme moi - s'en enthousiasment. Pas vous? Mais ce serait un sacré changement du tracé des frontières dans l'Union. Ah! mais direz-vous, il y a le précédent de l'unification allemande. N'empêche! Ça ferait vraiment une très grande France. Et quelques inquiets, pas vrai? Notons que la réunification allemande aussi souleva des problèmes, même si on les a bien étouffés. D'autres cas de ce genre, à l'Est de l'Europe ou au sud seraient autrement plus tendus. On ne peut ignorer le sujet. Et notre devoir est d'y penser même si on n'en parle jamais. Et nous, Français, première population de l'Union dans quinze ans, deuxième PIB du Vieux Continent, puissance nucléaire, nous ne pouvons nous contenter d'attendre ce que nous trouveront utile de faire les ectoplasmes du genre du chrétien-démocrate belge Van Rompuy et de la baronne travailliste anglaise Ashton, ces poules mouillées de l'Union Européenne élevées sous le parapluie américain."

Voilà ite missa est. L'abandon par Mélenchon de toute référence au fédéralisme européen, correspond dans son esprit et dans sa lettre au rêve fou d'une "très grande France" dans une Europe historiquement exsangue et livrée au retour de ses convulsions nationalistes.

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