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Les promoteurs du néolibéralisme utilisent avec mépris le mot populisme contre ceux qui veulent sincèrement prendre la défense du peuple et favoriser le mouvement populaire. Mais quel groupe politique n’a pas proféré cet anathème !

1.         Les règles d’or du néolibéralisme commandent la politique de tous nos gouvernements successifs, comme celle de l’UE, depuis la libre circulation des capitaux et la mondialisation de la finance.
2.        La concurrence électorale tient lieu de vie politique, tant que la voie électorale est la voie d’accès aux postes de gouvernement et aux fonds publics.
3.        La bataille pour obtenir le plus de votes se mène dans un jeu de rôles où chaque parti « de gouvernement » puise dans les aspirations populaires ce qui correspond à son profil électoral. Populisme de gauche avec un affichage "d’égalité et de garantie des droits". Populisme de droite avec le « courage de pousser les réformes pour des lendemains qui chanteront ». Populisme d’extrême-droite avec la défense d’une prétendue supériorité raciale, sociétale et historique.

Ces rôles sont interchangeables, comme l’a montré le précédent président qui a commencé son quinquennat en draguant à gauche et l’a achevé en draguant à l’extrême-droite, après avoir épuisé le centre. Tout en imposant un train de réformes tournées contre le peuple, notamment sur le service public, sans dire qu’il devenait au service du profit financier.

Convergence pour réduire la démocratie à un simulacre.

 Cela ne réduit pas la dangerosité de l'extrême-droite et de la droite : il faut continuer à voter !

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